Les Québécois comptent parmi les moins optimistes en ce qui a trait à une amélioration de l'état de l'économie canadienne, et la plupart prévoient se concentrer sur la réduction de leurs dettes et dépenser moins, selon l'indice RBC des perspectives de consommation au Canada English
TORONTO, le 9 févr. 2012 /CNW/ - Les Québécois comptent parmi les Canadiens les moins optimistes en ce qui a trait à une amélioration de l'état de l'économie nationale ou de leur situation financière personnelle en 2012, selon le rapport trimestriel de indice RBC des perspectives de consommation au Canada, publié aujourd'hui.
Seulement 20 % des Québécois s'attendent à une amélioration de l'état de l'économie canadienne au cours de la prochaine année - une proportion bien en deçà de la moyenne nationale de 32 %. Un Québécois sur trois (34 %) croit que sa situation financière personnelle s'améliorera au cours de cette période (comparativement à 36 % à l'échelle nationale).
Les Québécois comptent parmi les Canadiens les plus déterminés en ce qui a trait aux mesures qu'ils prévoient prendre pour mieux gérer leurs finances. En effet, au cours de la prochaine année, plus du tiers (34 %) des Québécois ont l'intention de réduire leurs dettes ; de plus, 36 % prévoient dépenser moins et 20 %, épargner ou investir davantage. Dix-sept pour cent des Québécois ont l'intention de prendre toutes ces mesures.
« Bien qu'ils soient maintenant moins optimistes en ce qui a trait à une amélioration de l'état de l'économie, les Québécois passent à l'action afin d'être en meilleur contrôle de leur avenir financier, a déclaré Patrice Sieber, vice-président et chef régional de l'exploitation, Québec, RBC. Ils sont conscients de l'importance de bien gérer leurs obligations financières, et d'avoir un solide plan financier permettant l'atteinte de leurs objectifs à court terme et à long terme. »
Selon l'indice RBC, l'emploi fait aussi partie des préoccupations des Québécois. En effet, 20 % des Québécois (la troisième proportion la plus élevée au pays) craignent qu'un membre de leur foyer perde son emploi ou soit mis à pied.
Dans les dernières Perspectives provinciales de Services économiques RBC, on souligne que la situation de l'emploi est l'un des principaux facteurs sur lesquels sont fondées les prévisions de ralentissement de la croissance pour la province cette année.
« Nous avons revu à la baisse les perspectives pour un redressement plus ferme en 2012 en raison de la récente détérioration importante du marché de l'emploi au Québec, a déclaré Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. Nous prévoyons toutefois que la faiblesse du marché de l'emploi au Québec s'atténuera au cours des prochains mois. »
Selon l'indice RBC, plus du quart des Québécois (26 %) prennent des mesures en vue de perfectionner leurs compétences professionnelles, comparativement à la moyenne nationale, 22 %. Cependant, les Québécois sont les plus réticents à chercher un nouvel emploi. Seulement 12 % des Québécois ont affirmé qu'ils seraient prêts à déménager ailleurs au pays pour changer de carrière ou pour trouver un nouvel emploi. Près d'un sur trois (32 %) a déclaré qu'il ne déménagerait pas pour des raisons liées à l'emploi.
Quatre Québécois sur dix (41 %) croient qu'actuellement, c'est l'Alberta qui crée le plus d'emplois au Canada, suivie de l'Ontario (24 %) et du Québec (22 %).
L'indice RBC des perspectives de consommation au Canada, le plus complet en son genre, examine les perceptions des consommateurs canadiens à l'égard de l'économie, de leur situation financière personnelle et de leurs intentions d'achat. Voici quelques autres faits saillants à l'échelle provinciale tirés de l'indice de février 2012 :
- Situation financière personnelle : Comparativement à la même période l'an dernier, en ce qui a trait à leur situation financière personnelle, 44 % des Québécois estiment qu'ils « font du sur-place », 32 %, qu'ils progressent, et 25 %, qu'ils perdent du terrain.
- Dettes personnelles : En moyenne, le montant des dettes personnelles des Québécois (à l'exception des emprunts hypothécaires) est de 8 739 $, comparativement à la moyenne nationale de 11 729 $.
- Achat importants : Plus de la moitié (54 %) des consommateurs québécois ont reporté des achats importants (p. ex., une voiture, des appareils électroménagers ou des vacances) en raison de la conjoncture économique. Cette proportion se situe légèrement au-dessus de la moyenne nationale, 53 %.
- Gain à la loterie : L'argent n'est pas le seul facteur qui motive les Québécois à travailler. En effet, 39 % d'entre eux affirment que s'ils gagnaient un million de dollars à la loterie, ils continueraient de travailler, tandis que 34 % affirment qu'ils prendraient leur retraite.
Il est possible d'obtenir les communiqués national et régionaux sur l'indice RBC des perspectives de consommation au Canada, de même que les tableaux de données comparatives connexes, sur le site rbc.com/nouvelles/2012/0209-cdn-consumer.html.
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L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada, dont les données sont comparées aux données de novembre 2009, s'appuie sur les résultats d'un sondage en ligne réalisé par l'intermédiaire du site Ipsos Je-Dis, panel en ligne national d'Ipsos Reid. Les données ont été recueillies entre le 9 et le 16 janvier 2012, au moyen d'un sondage réalisé auprès de 4 479 Canadiens (490 en Colombie-Britannique, 498 en Alberta, 538 dans la région Saskatchewan/Manitoba, 1 395 en Ontario, 921 au Québec et 635 dans la région des Provinces de l'Atlantique). L'échantillon est établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population du Canada selon les données du dernier recensement, et de fournir un échantillon probabiliste approximatif. Un échantillon aléatoire non pondéré de cette taille avec un taux de réponse de 100 % aurait une marge d'erreur de ± 1,65 %, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que l'on aurait obtenu si l'ensemble de la population adulte canadienne avait été consultée.
Raymond Chouinard, Relations avec les médias, RBC, 514 874-6556
Kathy Bevan, Communications, RBC, 416 974-2727
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