Le Prix Sobey pour les arts, qui en est à sa 24e année d'existence et à sa 22e édition, est le prix d'arts visuels contemporains le mieux établi au Canada
OTTAWA, ON, le 2 oct. 2025 /CNW/ - Des œuvres des artistes contemporains parmi les plus fascinant.e.s du Canada sont maintenant exposées au Musée des beaux-arts du Canada (MBAC) dans le cadre de l'exposition du Prix Sobey pour les arts 2025. Présentant une sélection d'œuvres récentes des six artistes visuels finalistes pour le Prix Sobey pour les arts 2025, le prix d'arts visuels contemporains le mieux établi au Canada, l'exposition est organisée par le MBAC et la Fondation Sobey pour les arts. Elle sera à l'affiche jusqu'au 8 février 2026.
Les Canadiens et Canadiennes sont invité.e.s à voir les mondes captivants et suscitant la réflexion créés par chaque artiste et à les rencontrer lors de l'inauguration officielle ce soir à 18 h dans le cadre de nos Soirées gratuites du jeudi.
« Le Prix Sobey pour les arts, qui en est à sa 24e année d'existence et à sa 22e édition, est une formidable plateforme pour découvrir les plus grandes voix de l'art contemporain de notre pays », a déclaré Rob Sobey, président de la Fondation Sobey pour les arts. « En collaboration avec le Musée des beaux-arts du Canada, la Fondation Sobey pour les arts est fière de poursuivre son objectif de promouvoir les artistes canadien.ne.s et autochtones de ce pays auprès du public national et international. Au nom de tous les membres de la Fondation, nous invitons les amateurs d'art de tous horizons à venir se laisser émouvoir et interpeller par ces œuvres exceptionnelles ».
« Le Musée des beaux-arts du Canada est fier de s'associer à la Fondation Sobey pour les arts à l'occasion de la plus récente édition du Prix Sobey pour les arts. Par le biais de peintures, de dessins, de textiles, de vidéos, de sculptures, d'installations multidisciplinaires et autres, les œuvres des finalistes de cette année témoignent de la vitalité de la création artistique dans ce pays tout en abordant des questions complexes essentielles à la compréhension de notre identité dans le monde d'aujourd'hui », a déclaré Jonathan Shaughnessy, directeur, Initiatives curatoriales, MBAC, et président du jury du Prix Sobey pour les arts 2025. « C'est avec beaucoup d'enthousiasme que le Musée braque les projecteurs sur les pratiques artistiques respectives de ces créateurs sur la scène nationale par le truchement du processus et de l'exposition du Prix Sobey pour les arts. »
Quelques-unes des œuvres exposées
Tarralik Duffy (Inuk), finaliste de la région circumpolaire, suscite la nostalgie et la critique à la confluence de l'esthétique de la culture pop, des produits commerciaux et de la langue. À la fois charmantes et mordantes, les sculptures molles de Duffy, telles que Kuka Kuula (2025), et Red Jerry Cans [Jerricanes rouges] (2025), ainsi que ses dessins numériques représentent les expériences qui ont façonné sa vie entre Salliq, au Nunavut, et le sud. Ces objets, tout en offrant accès et confort, illustrent également les répercussions à long terme de politiques brutales qui ont pérennisé la pénurie alimentaire en éloignant les Inuits de leurs territoires d'origine et de leurs modes de subsistance traditionnels liés la terre.
Tania Willard (d'origine secwépemc et colonisatrice), finaliste pour la région du Pacifique, tisse les savoirs intergénérationnels de ses tantes secwépemc dans un vibrant hommage à leur savoir-faire et à leur innovation, passées et actuelles. Avec Surrounded/Surrounding [Encadré/bordure] (2018), Willard exprime comment ces compétences étaient et sont encore tributaires des relations profondes entre les personnes, la terre, les animaux, les eaux et les ancêtres, grâce à des collaborations avec des artistes et des communautés, ainsi qu'à l'utilité des œuvres d'art. Land Art [Art de la terre] (2021), des bombes de peinture en céramique faites à la main avec des touffes de queues de cerf teintes, et The Combo [Le combo] (2012) traduisent l'intégration dynamique du savoir lié à la terre et du militantisme contemporain.
Chukwudubem Ukaigwe , finaliste pour la région des Prairies, est un artiste, commissaire et écrivain né au Nigéria. Sa peinture combine diverses technologies et médias pour transmettre des idées qui se chevauchent dans un langage visuel marqué par l'éclat des matériaux et des couleurs. Présentée dans l'exposition, Ain't at the Gate (Titled After Lubrin)? [Ne suis-je pas à la porte (intitulé d'après Lubrin)?] (2023) expose les conflits internes de l'artiste avec des questions courantes tout en critiquant les facteurs extérieurs qui influencent les communautés noires. Cette installation comprend une peinture posée sur une paire de haut-parleurs à partir desquels est diffusé une bande sonore composée de chansons et de poésie parlée sur le thème de l'extraplanétaire, notamment Please Don't Come Back From the Moon (1962) de Charles Mingus et le jeu de piano de Dorothy Donegan dans How High the Moon (1959).
Sandra Brewster , finaliste pour la région de l'Ontario, est une artiste multidisciplinaire née de parents guyanais. Inspiré par la diaspora caribéenne, son langage visuel est varié et prend forme à travers le dessin, la peinture, les transferts de gel, la photographie, la vidéo et les techniques mixtes. Son travail explore la terre, l'eau et l'appartenance tout en réfléchissant aux expériences diasporiques et aux thèmes de la joie et de la présence des Noirs. L'exposition comprend les récentes créations de l'artiste en triptyque de grande dimension, Guyana Girls [Filles de Guyane] (2024-2025), dans lesquelles des écolières en uniforme regardent le spectateur avec force, espoir et résilience postcoloniale.
Swapnaa Tamhane , finaliste de la région du Québec, est une artiste multidisciplinaire et une commissaire qui travaille au Canada et en Inde. Sa pratique, enracinée dans son héritage culturel indien, combine l'art, l'artisanat et le design pour remettre en question les préjugés culturels. Son travail explore l'impact de la colonisation et l'héritage de la Partition et de l'Indépendance en Inde, en utilisant des matériaux tels que la fibre, la pulpe et l'indigo, ainsi que des techniques vernaculaires indiennes. Parmi les œuvres exposées figurent This Thread [Ce fil] (2025), une série de 18 nouveaux dessins de l'artiste, ainsi que Library I, II, and III [Bibliothèque I, II et III] (2025), qui consistent en des armoires à miroirs contenant des exemples de textiles en coton imprimés au bloc, qui sont un aspect caractéristique de son travail.
Hangama Amiri , finaliste pour la région de l'Atlantique, est une artiste canadienne d'origine afghane, reconnue pour ses œuvres complexes et intensément laborieuses réalisées à partir de tissu. Ayant appris à coudre dès son plus jeune âge grâce à sa mère et inspirée par l'atelier de couture de son oncle, Amiri crée des textiles qui s'ancrent dans son histoire personnelle et sa relation avec l'Afghanistan et les lieux où elle et sa famille ont vécu depuis leur fuite de Kaboul en 1996. Parmi ses œuvres exposées figurent Quiet Resistance [Résistance tranquille], par exemple, Noon, Still Life With Saladand Qabeli Palaw [Midi, nature morte avec salade et pulao qabeli] (2023) et Women Chatting [Femmes en conversation] (2023). Dans ces œuvres, Amiri présente le foyer comme un espace où les femmes défient les restrictions imposées par les talibans.
Le nom de la personne gagnante de cette année sera annoncé le 8 novembre 2025 à l'occasion d'un événement de célébration au Musée.
Au sujet du Prix Sobey pour les arts
Le Prix Sobey pour les arts (PSA) est le prix prééminent au Canada pour les artistes visuels contemporains canadiens. Créé en 2002 grâce au financement de la Fondation Sobey pour les arts (FSA), le PSA a contribué à propulser la carrière d'artistes grâce à un soutien financier et à une reconnaissance au Canada et à l'international. Depuis 2016, le PSA est administré conjointement par le Musée des beaux-arts du Canada (MBAC) et la FSA.
Les ancien•ne•s gagnant•e•s du Prix Sobey pour les arts sont : Brian Jungen (2002), Jean-Pierre Gauthier (2004), Annie Pootoogook (2006), Michel de Broin (2007), Tim Lee (2008), David Altmejd (2009), Daniel Barrow (2010), Daniel Young et Christian Giroux (2011), Raphaëlle de Groot (2012), Duane Linklater (2013), Nadia Myre (2014), Abbas Akhaven (2015), Jeremy Shaw (2016), Ursula Johnson (2017), Kapwani Kiwanga (2018), Stephanie Comilang (2019), Laakkuluk Williamson Bathory (2021), Divya Mehra (2022), Kablusiak (2023) et Nico Williams (2024).
Au sujet de la Fondation Sobey pour les arts
La Fondation Sobey pour les arts a été créée en 1981 par le regretté Frank H. Sobey, grand collectionneur d'art canadien. Le Prix Sobey pour les arts a été créé en 2002 et est reconnu comme l'un des prix privés les plus généreux au monde pour les artistes visuels contemporains. Le prix vise à promouvoir les nouveaux développements dans les arts visuels contemporains et à attirer l'attention nationale et internationale sur les artistes canadiens.
À propos du Musée des beaux-arts du Canada
Fondé en 1880, le Musée des beaux-arts du Canada compte parmi les institutions artistiques les plus respectées au monde. En tant que musée national, notre raison d'être est de servir toutes les Canadiennes et tous les Canadiens, où qu'ils vivent. Pour ce faire, nous partageons largement notre collection, nos expositions et notre programmation publique. Nous créons des expériences dynamiques qui permettent de nouvelles façons de nous voir et de voir les autres à travers les arts visuels, tout en mettant l'accent sur les façons autochtones de savoir et d'être. Notre mandat consiste à développer, préserver et présenter une collection pour l'apprentissage et le plaisir de toutes et tous -- aujourd'hui et pour les générations à venir. Nous abritons plus de 90 000 œuvres, dont l'une des plus belles collections d'art autochtone et canadien, des œuvres majeures du 14ᵉ au 21ᵉ siècle, ainsi que de vastes fonds de bibliothèque et d'archives.
Ankosé - Tout est relié - Everything is connected
SOURCE Musée des beaux-arts du Canada

À l'intention des médias seulement : pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec : Josée-Britanie Mallet, Agente principale, Relations publiques et médiatiques, Musée des beaux-arts du Canada, [email protected]; Pénélope Carreau,Agente, Relations publiques, Musée des beaux-arts du Canada, [email protected]
Partager cet article