Nouvelle chaire de recherche du Canada à l'UQAT : réduire les impacts environnementaux des opérations minières dans les régions froides English
ROUYN-NORANDA, QC , le 2 juin 2025 /CNW/ - L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) est fière d'annoncer l'obtention d'une nouvelle chaire de recherche du Canada. Le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, l'honorable François-Philippe Champagne a annoncé en mars dernier la création de la Chaire de recherche du Canada en géoenvironnement minier des régions froides (niveau 2) dont le titulaire est Vincent Boulanger-Martel, professeur à l'Institut de recherche en mines et en environnement (IRME). Les chaires de niveau 2 sont accordées à des chercheuses et chercheurs émergents exceptionnels considérés par leurs pairs comme étant susceptibles de devenir des chefs de file dans leur domaine.
Offrir à la communauté minière canadienne l'expertise nécessaire
Les progrès technologiques et l'augmentation du besoin mondial pour les ressources naturelles ont provoqué l'intensification des opérations minières à l'échelle du pays et, de manière encore plus marquée, dans l'Arctique canadien. Ainsi, le développement croissant de projets miniers dans les régions nordiques et éloignées du Canada soulève de nombreux défis uniques en matière d'ingénierie, d'environnement et d'acceptabilité sociale. Très peu de solutions spécifiquement adaptées aux régions froides du Québec et du Canada ont été développées afin d'éviter les impacts des opérations minières. La programmation de recherche de cette nouvelle chaire vise à élaborer des solutions pratiques en ingénierie, en gestion des rejets et en restauration des sites adaptées aux réalités des régions caractérisées par des conditions de pergélisol* ou de gel-dégel saisonnier important. Ces approches permettront de réduire les impacts de l'activité minière sur l'environnement et sur les écosystèmes fragiles de ces territoires. « Je souhaite entreprendre des recherches de pointe allant de l'expérimentation fondamentale aux essais en laboratoire et sur le terrain, en passant par la modélisation numérique », affirme le titulaire de la chaire, Vincent Boulanger-Martel. Plusieurs avancées technologiques seront proposées dans les domaines de la géotechnique expérimentale des régions froides, du génie géoenvironnemental, de la modélisation numérique, de la télédétection et de la surveillance, appliquées à la gestion des rejets miniers et à la restauration des sites.
Les travaux de la chaire visent à apporter des solutions concrètes aux enjeux vécus par l'industrie minière, les organismes gouvernementaux et les firmes de consultants. Les résultats amélioreront la capacité à concevoir et à gérer de manière durable des infrastructures minières critiques construites en région froide, de l'exploitation à la post-fermeture. Le professeur Vincent Boulanger-Martel bénéficie d'un financement de 600 000 $ du Programme des chaires de recherche du Canada, ainsi que d'un montant de 322 500 $ de la Fondation canadienne pour l'innovation pour l'acquisition de nouveaux équipements.
À propos de la recherche à l'Institut de recherche en mines et en environnement (IRME)
Avec un volume de recherche annuel de plus de 8 M$, l'IRME regroupe une équipe chevronnée reconnue à l'échelle internationale, qui bénéficie de plus d'une quinzaine de laboratoires spécialisés et d'un vaste réseau de sites miniers d'expérimentation en milieu industriel. Ses travaux s'inscrivent dans le cadre de projets menés par plusieurs regroupements scientifiques et chaires de recherche, favorisant une approche collaborative et multidisciplinaire. L'IRME joue également un rôle clé dans la formation de personnel hautement qualifié, prêt à relever les défis du secteur minier et à contribuer activement au développement durable des collectivités. Soulignons que l'UQAT est première au Canada en matière d'intensité de recherche par professeur parmi les universités canadiennes principalement actives au 1er cycle (RE$EARCH Infosource Inc., 2024).
* Sol dont la température reste au-dessous de 0 °C pendant au moins deux années consécutives.
SOURCE Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

Source: Marie-Eve Lacombe, Conseillère en communication, Service des communications et du recrutement, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, 819 762-0971, poste 2686
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