Face aux ajustements observés dans les autres provinces canadiennes, le Québec maintient le cap, stimulé par une demande soutenue et des taux plus favorables.
Faits saillants du 3e trimestre :
- Au troisième trimestre, le marché immobilier du Grand Montréal a affiché une croissance notable, avec une augmentation de 4,9 % du prix de l'agrégat d'une propriété d'une année sur l'autre. Cette performance contraste avec les baisses observées dans le Grand Toronto (-3,5 %) et le Grand Vancouver (-3,1 %).
- La ville de Québec continue de se démarquer par l'appréciation du prix de l'agrégat, affichant une hausse impressionnante de 16,5 % au troisième trimestre par rapport au troisième trimestre de 2024, confirmant sa position de leader national en matière de croissance des prix, pour le sixième trimestre consécutif.
- Les marchés immobiliers de Sherbrooke et Trois-Rivières ont enregistré des gains notables d'une année sur l'autre, avec une augmentation du prix de l'agrégat de 4,6 % et 7,0 %, respectivement au troisième trimestre de 2025. Cependant, les prix ont affiché une hausse plus modeste de 1,2 % à Gatineau.
MONTRÉAL, le 15 oct. 2025 /CNW/ - Selon les plus récents résultats de l'Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePageMD publiés aujourd'hui, le marché immobilier du Québec continue à afficher une vitalité remarquable pour le troisième trimestre de 2025. Cette vigueur des prix s'est maintenue malgré un environnement économique incertain, marqué notamment par des tensions commerciales internationales. Cette performance est d'autant plus notable que les prix dans les grandes villes québécoises tendent à se rapprocher de ceux des métropoles canadiennes.
Malgré les prévisions de ralentissement, le marché résidentiel québécois continue à démontrer une robustesse inébranlable. La prudence manifestée par certains acquéreurs n'a pas provoqué de reculs majeurs des transactions ou des valeurs immobilières dans la plupart des régions.
« La performance remarquable des marchés québécois au troisième trimestre atteste de la solidité de ses assises économiques. Le marché du Grand Montréal, bien que moins effervescent que le reste de la province en termes d'augmentation des ventes, reste stable et favorable aux vendeurs. Nous observons une dynamique particulièrement forte dans la ville de Québec, où les prix continuent de grimper rapidement, et où l'inventaire, qui est pratiquement quatre fois plus bas que l'inventaire pré-pandémique, a été rapidement absorbé par la forte demande. Le Québec se comporte de manière très différente de la Colombie-Britannique et de l'Ontario, s'affirmant comme un acteur clé de la dynamique immobilière nationale. Toutefois, il est à noter que les villes de Montréal et Québec commencent à rattraper les niveaux de prix des grandes métropoles canadiennes, ce qui n'est pas toujours une bonne nouvelle pour l'abordabilité », a déclaré Dominic St-Pierre, vice-président exécutif, développement des affaires, Royal LePage.
« Malgré une certaine prudence des ménages, la demande est restée soutenue, comme en témoignent les hausses de prix annuelles dans la majorité des marchés de la province. L'acquisition d'une propriété demeure un projet d'investissement à long terme, et nous observons que les besoins fondamentaux en logement continuent de soutenir le marché, même dans un contexte plus incertain. Il est à noter que dans certains marchés, un surplus historique de copropriétés a été rapidement absorbé par la forte demande, ce qui a contribué à la hausse des prix dans ce segment. »
L'objectif d'accession à la propriété demeure important pour les Québécois. Selon un récent sondage Royal LePage, réalisé par Burson1, 12 % des adultes de la province déclarent travailler activement à l'acquisition de leur première propriété résidentielle au cours des deux prochaines années. Moins d'un tiers d'entre eux (29 %) déclarent bénéficier d'une aide financière familiale pour leur mise de fonds. Ce pourcentage est le plus bas enregistré parmi les provinces et se situe bien en dessous de la moyenne nationale (41 %).
À l'échelle du Canada, le prix de l'agrégat2 d'une propriété a modestement augmenté de 0,1 % d'une année sur l'autre au troisième trimestre de 2025, atteignant 816 500 $. Sur les principaux marchés du pays, le prix de l'agrégat d'une maison à Toronto et Vancouver a respectivement enregistré une baisse de 3,5 % et de 3,1 %, illustrant une nette divergence des tendances.
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1 Le marché immobilier canadien est prêt pour les acheteurs, mais ceux qui sont à la recherche d'une première propriété prennent leur temps, 25 septembre 2025. |
2 L'agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent les transactions du marché de la revente ainsi que les nouvelles constructions. |
Baisse du taux directeur en septembre : un incitatif attendu pour le marché immobilier
Lors de son annonce du 17 septembre, la Banque du Canada a réduit le taux directeur de 25 points de base, le portant à 2,5 %3. Il s'agit de la première baisse de taux depuis mars. Cette décision intervient alors que l'inflation demeure près de la cible de 2% et que l'économie connaît un affaiblissement et un marché du travail imprévisible. L'effet cumulatif de ces ajustements a contribué à stimuler le marché, ce qui a ravivé la confiance des acheteurs et exercé une pression à la hausse sur les prix dans la plupart des régions, en raison d'une offre demeurant limitée.
« Les réductions de taux opérées en janvier et mars avaient déjà dynamisé l'intérêt de nombreux acheteurs. Après avoir maintenu le taux cible du financement à un jour pendant plusieurs mois, la Banque du Canada a décidé de le réduire de 25 points de base en septembre. L'inflation reste près de la cible, mais la faiblesse de l'emploi enregistré en août a justifié un assouplissement supplémentaire des taux », a déclaré M. St-Pierre. « Cette décision démontre un engagement clair à maintenir l'économie sur la bonne voie. Pour l'immobilier, des coûts d'emprunt plus bas pourraient relancer davantage l'activité cet automne. Même si les acheteurs n'attendaient pas cette baisse de taux, toute mesure rendant le logement plus abordable stimulera inévitablement la demande, laquelle est déjà fondamentalement solide. »
« Fort d'une économie diversifiée, le Québec est solidement positionné pour naviguer à travers les incertitudes économiques. Royal LePage anticipe que les prix immobiliers dans l'ensemble de la province continueront leur progression pour le reste de l'année. La demande soutenue et l'offre limitée, conjuguées aux besoins fondamentaux en matière de logement, demeureront les piliers du marché résidentiel québécois. Toutefois une attention particulière est requise pour les dynamiques spécifiques à chaque segment, notamment celui des copropriétés », a conclu M. St-Pierre.
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3 La Banque du Canada abaisse son taux de financement à un jour à 2,5 % alors que l'économie montre des signes de ralentissement, 17 septembre 2025. |
Tableau des prix - 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025 : rlp.ca/T3-2025-previsions-QC
SOMMAIRES RÉGIONAUX
Région du Grand Montréal
Un marché en reprise avec un inventaire élevé, favorable aux acheteurs
Après un début d'année 2025 particulièrement dynamique et un léger ralentissement au deuxième trimestre, le marché immobilier de la région du Grand Montréal a montré des signes de reprise au troisième trimestre. Le prix de l'agrégat d'une propriété s'est établi à 635 000 $, enregistrant une hausse trimestrielle de 2,4 % par rapport au deuxième trimestre de 2025, et affichant une croissance de 4,9 % sur une base annuelle. Les prix médians des maisons unifamiliales détachées et des copropriétés ont montré des dynamiques contrastées. L'unifamiliale a progressé de 3,5 % d'un trimestre à l'autre pour atteindre 745 100 $, soit une croissance de 7,8 % par rapport au troisième trimestre de 2024. Quant à la copropriété, elle a connu une hausse de 1,6 % sur une base trimestrielle, s'établissant à 487 900 $, tout en demeurant en hausse de 4,3 % par rapport à la même période l'an dernier.
Selon Marc Lefrançois, courtier immobilier chez Royal LePage Tendance, le troisième trimestre a été marqué par une dynamique intéressante, notamment un retour d'intérêt pour l'île de Montréal. « Les chiffres reflètent une réalité où l'île de Montréal commence à mieux performer, ce qui pourrait s'expliquer par le retour progressif au bureau et un regain d'attractivité pour le centre », a-t-il expliqué. Cette période est également caractérisée par une augmentation notable de l'inventaire global sur le marché.
Cette augmentation de l'inventaire crée un environnement particulièrement favorable pour les acheteurs. « Nous observons une augmentation nette des visites et de nombreux nouveaux acheteurs sur le marché. Cependant, compte tenu du vaste choix disponible, ils sont moins pressés de conclure une transaction », a noté Marc Lefrançois. Il ajoute que la période actuelle est « le meilleur moment pour acheter depuis cinq ans. » Avec des taux d'intérêt en baisse et un inventaire qui a doublé par rapport à la période pré-pandémique, les acheteurs bénéficient d'un choix sans précédent, ce qui réduit la nécessité de faire des compromis coûteux. De plus, la fin d'année est souvent une période où le pouvoir de négociation des acheteurs est accru.
Certains segments du marché affichent des dynamiques plus complexes. « Les copropriétés continuent de faire face à des défis, particulièrement sur l'Île de Montréal où l'inventaire est très élevé dans des quartiers comme Griffintown et l'Île-des-Sœurs, à la suite des nombreuses constructions des dernières années », a expliqué Marc Lefrançois. Le marché du luxe connaît également des difficultés, notamment dans des secteurs comme le West Island, où les vendeurs peinent à concrétiser leurs ambitions de prix, malgré une demande présente. À l'inverse, les propriétés dont le prix est inférieur à 600 000 $ continuent de très bien se porter, témoignant d'une demande soutenue dans ce segment.
La baisse du taux directeur à 2,5 % par la Banque du Canada au troisième trimestre a entraîné un changement dans le sentiment des acheteurs. « L'appréhension liée aux taux d'intérêt semble s'être dissipée. Après des baisses significatives et l'anticipation de nouvelles réductions, le message est clair : les taux ne sont plus un frein majeur pour les acheteurs. Le sentiment général est positif, et ceux qui avaient quitté le marché en raison de l'incertitude économique reviennent progressivement », a expliqué M. Lefrançois. Il ajoute que la performance boursière, qui a une incidence directe sur la capacité de mise de fonds des acheteurs de propriétés de luxe, contribue également à ce regain de confiance.
Pour la fin de l'année, M. Lefrançois anticipe une accélération des ventes. « L'effet de la patience des acheteurs, nourrie par un inventaire élevé, devrait s'atténuer à l'approche des fêtes. Historiquement, les mois de décembre et janvier voient moins de nouvelles inscriptions, ce qui pousse les acheteurs à prendre des décisions. Ceux qui attendaient la propriété parfaite devront faire leur choix parmi l'offre existante, ce qui devrait dynamiser les transactions. »
Royal LePage maintient les prévisions précédentes, selon lesquelles le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Montréal devrait enregistrer une hausse de 6,5 % au quatrième trimestre de 2025, par rapport à la même période en 2024, pour atteindre 653 165 $.
Tableau des prix - 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025 : rlp.ca/T3-2025-previsions-QC
Québec
Leader incontesté de la croissance immobilière
Dans la région de Québec, la croissance demeure soutenue. Le prix de l'agrégat d'une propriété a atteint 452 700 $ au troisième trimestre de 2025, en hausse de 16,5 % par rapport au même trimestre de 2024, et de 3,1 % sur une base trimestrielle. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a pour sa part bondi de 16,2 % d'une année sur l'autre pour s'élever à 480 300 $ lors du troisième trimestre de 2025, tandis que celui d'une copropriété a grimpé de 14,2 % lors de la même période pour atteindre 332 500 $.
Selon Michèle Fournier, vice-présidente et courtière immobilière chez Royal LePage Inter-Québec, la persistance de cette croissance des prix, bien que remarquable, est le reflet fidèle de la réalité du marché. Elle souligne que le manque d'inventaire est critique et demeure le principal enjeu économique.
Mme Fournier observe toutefois que le marché est devenu plus nuancé. « Si une maison est mise à un prix juste, il y a encore de la surenchère. Cependant, les acheteurs sont de moins en moins enclins à y participer, et les offres sans inspection sont devenues beaucoup moins courantes », a-t-elle expliqué. Elle ajoute que les propriétés dont le prix est jugé trop élevé par rapport au marché ont tendance à y rester plus longtemps.
Les premiers acheteurs sont toujours très présents, notamment pour les maisons autour de 450 000 $. « Ils sont actifs et manifestent un fort désir d'acquérir. Cependant, il faut être réaliste : pour avoir une chance d'acquérir une propriété dans le marché actuel, il est souvent nécessaire d'avoir une capacité financière supérieure au prix affiché. Une pré-approbation qui offre une certaine flexibilité est un atout majeur », a conseillé Michèle Fournier.
Le manque d'inventaire est également exacerbé par le fait que « les personnes âgées demeurent dans leur maison jusqu'à ce qu'elles n'aient plus d'autre choix, libérant ainsi des propriétés qui nécessitent souvent des rénovations », a expliqué Mme Fournier. Elle précise que même si les acheteurs préfèrent le « clé en main », ils sont toutefois prêts à entreprendre des rénovations si la maison est située dans un quartier désiré et que le prix est ajusté en conséquence.
« Québec est un marché très stable, notamment en matière d'emploi », a souligné Michèle Fournier. Elle mentionne toutefois les coupures dans la fonction publique comme un facteur potentiel de déséquilibre, mais reste prudente quant à son impact réel. « La forte demande sur le marché implique que l'impact de ces coupures sur l'équilibre général pourrait être limité. » La barre du million de dollars, autrefois réservée aux propriétés exceptionnelles, est désormais franchie par des maisons « un peu plus luxueuses, plus grandes que la moyenne ou situées dans un quartier plus central, sans être extraordinaires », a constaté Mme Fournier. « Un million, est devenu un seuil de prix courant. »
Bien que les taux d'intérêt puissent influencer la capacité d'emprunt des acheteurs, Mme Fournier note que cela ne se traduit pas par une augmentation de l'inventaire. « Les taux d'intérêt aident les gens à se repositionner sur le marché, mais cela ne crée pas plus de maisons disponibles. »
Concernant la fin de l'année 2025, Michèle Fournier ne prévoit pas de ralentissement. « La croissance va se poursuivre. L'année dernière, nous pensions que l'augmentation ralentirait, mais c'est le contraire qui s'est produit. Je n'entrevois pas d'arrêt imminent. »
Royal LePage maintient les prévisions précédentes, selon lesquelles le prix de l'agrégat d'une propriété dans la ville de Québec devrait enregistrer une hausse de 15,0 % au quatrième trimestre de 2025, par rapport à la même période en 2024, pour atteindre 460 690 $.
Tableau des prix - 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025 : rlp.ca/T3-2025-previsions-QC
Gatineau
Un marché marqué par des dynamiques contrastées
Dans la région de Gatineau, le prix de l'agrégat d'une propriété a continué sa progression au troisième trimestre de 2025, atteignant 456 800 $, en hausse de 1,2 % par rapport au même trimestre de 2024, mais en baisse de 1,8 % sur une base trimestrielle. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 5,5 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 574 800 $ au troisième trimestre de 2025. Quant à celui d'une copropriété, il a baissé de 1,8 % d'une année sur l'autre, atteignant 327 300 $ pour la même période.
Karine Séguin, courtière immobilière agréée chez Royal LePage Vallée de l'Outaouais, souligne que le marché de Gatineau, vaste et diversifié, est marqué par une forte demande pour les propriétés « clé en main ». Les acheteurs actuels privilégient les biens ne nécessitant pas de rénovations majeures, ce qui rend les propriétés moins au goût du jour plus difficiles à vendre. Par ailleurs, la construction neuve est majoritairement orientée vers le locatif, limitant l'offre de nouvelles propriétés à l'achat. Les surenchères, bien que moins généralisées, peuvent encore se manifester dans des segments très recherchés.
La baisse du taux directeur de la Banque du Canada a ravivé l'intérêt après un mois de septembre plus calme. Le sentiment des consommateurs est toutefois caractérisé par la prudence : « Ils sont prêts, mais ils demeurent prudents », a-t-elle résumé, influencés par le contexte économique et l'espoir d'un inventaire plus élevé.
Pour 2026, Mme Séguin anticipe un rééquilibrage du marché immobilier. Elle estime que « le marché évoluera progressivement vers un équilibre, s'éloignant d'un marché de vendeurs au cours de la prochaine année ». Cette évolution est attribuée à une croissance de l'offre, notamment de la part de propriétaires de 60 ans et plus qui quittent leur maison pour privilégier la location. Simultanément, la demande n'enregistre pas de progression significative. Le marché du condo, ayant déjà amorcé un recul, est souvent un indicateur précurseur de cette évolution.
Dans ce contexte, Mme Séguin recommande aux vendeurs de se préparer en amont de la mise en marché de leur propriété, en ayant sous la main des photos prises lors de la période estivale et leur certificat de localisation. « L'acheteur est prêt à payer un prix élevé si la maison est rénovée. Si elle ne l'est pas, la sensibilité au prix est beaucoup plus importante », a-t-elle précisé. « Pour les acheteurs, c'est important de bien se renseigner sur le secteur avant d'acheter et de ne pas négliger ce qui est important pour soi », a conseillé Mme Séguin.
Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région de Gatineau devrait augmenter de 4,0 % au quatrième trimestre 2025, par rapport au même trimestre de l'année précédente, pour atteindre 462 696 $. Les conditions actuelles du marché amènent Royal LePage à réviser légèrement à la baisse ses prévisions précédentes.
Tableau des prix - 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025 : rlp.ca/T3-2025-previsions-QC
Sherbrooke
La confiance des acheteurs soutient une croissance appréciable et stable
À Sherbrooke, le prix de l'agrégat d'une propriété a atteint 393 500 $ au troisième trimestre de 2025, marquant une légère hausse de 0,6 % par rapport au deuxième trimestre de 2025. Cependant, sur une base annuelle, ce prix représente une augmentation plus significative de 4,6 % par rapport au troisième trimestre de 2024. Parallèlement, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée s'est établi à 439 300 $ au troisième trimestre de 2025, soit une hausse de 0,8 % par rapport au trimestre précédent, et une hausse notable de 6,6 % d'une année sur l'autre.
Jean-François Bérubé, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Évolution EB, confirme que le marché de Sherbrooke a connu un troisième trimestre positif, et anticipe une poursuite de cette tendance jusqu'en fin d'année.
« Le marché fait preuve d'une belle résilience. Nous observons une diminution continue de l'inventaire, et la baisse du taux directeur contribue à maintenir une belle activité », a expliqué M. Bérubé.
« La confiance des acheteurs est au rendez-vous, ce qui est un très bon signe. Bien que la croissance trimestrielle soit mesurée, nous ne voyons pas de signaux de ralentissement. Au contraire, nous anticipons une légère augmentation des prix pour le dernier trimestre, consolidant la tendance annuelle, » a-t-il ajouté.
« Pour la fin de l'année 2025, nous nous attendons à ce que le marché maintienne son élan positif, ce qui devrait se traduire par une croissance annuelle appréciable, toujours portée par la diminution de l'inventaire. »
Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région de Sherbrooke devrait augmenter de 7,0 % au quatrième trimestre 2025, par rapport au même trimestre de l'année précédente, pour atteindre 400 501 $. Les conditions actuelles du marché ont amené Royal LePage à réviser légèrement à la baisse ses prévisions précédentes.
Tableau des prix - 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025 : rlp.ca/T3-2025-previsions-QC
Trois-Rivières
Une forte croissance annuelle malgré un ajustement trimestriel
Dans la région de Trois-Rivières, le prix de l'agrégat d'une propriété a atteint 378 400 $ au troisième trimestre de 2025, enregistrant une baisse de 1,5 % par rapport au trimestre précédent, mais affichant une augmentation notable de 7,0 % sur une base annuelle. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée s'est établi à 415 100 $ au troisième trimestre de 2025, marquant une baisse de 2,4 % par rapport au deuxième trimestre, mais affichant une augmentation significative de 9,7 % d'une année sur l'autre.
Le marché immobilier trifluvien demeure très solide et est clairement un marché de vendeurs. Malgré la dynamique estivale, une légère baisse des transactions et des visites témoigne d'une prudence accrue chez les acheteurs. Pourtant, les délais de vente continuent de diminuer et la surenchère, bien que moins intense, est toujours présente. Martin Leblanc, courtier immobilier chez Royal LePage Centre, confirme cette dynamique : « Le marché se porte très bien. Les prix médians demeurent en forte hausse sur une base annuelle, nous sommes toujours dans un marché de vendeurs. Les acheteurs sont plus prudents, ce qui se traduit par moins de visites par propriété, mais les ventes restent rapides. »
Malgré la baisse du taux directeur de la Banque du Canada en septembre, les effets ne sont pas encore pleinement ressentis, et les acheteurs semblent s'être habitués aux taux actuels. L'environnement économique favorable de Trois-Rivières, notamment avec les projets d'infrastructures comme la filière batterie, continue de susciter un intérêt croissant pour la région. Même si certains projets peuvent connaître des ajustements, les grandes constructions réalisées offrent des opportunités de développement futures, attirant potentiellement de nouvelles familles. Les acheteurs, bien que prudents, sont prêts à faire des compromis, acceptant d'acquérir des propriétés nécessitant des rénovations si elles répondent à leurs besoins fondamentaux.
M. Leblanc a ajouté : « Les acheteurs savent que le marché est compétitif et sont disposés à faire des offres sur des propriétés qui ne sont pas parfaites. Ils achètent par nécessité ou dans une optique de plus-value à long terme. Il est maintenant essentiel pour eux de rester à l'affût et de surveiller activement le marché avec leur courtier, car l'opportunité idéale peut se présenter à tout moment, rendant la recherche de propriétés ciblées quasiment impossible. »
Pour la fin de 2025, Martin Leblanc anticipe que le marché poursuivra sa lancée en maintenant une trajectoire stable.
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région de Trois-Rivières augmentera de 9,0 % au quatrième trimestre 2025, par rapport au même trimestre de l'année précédente, pour atteindre 395 561 $.
Tableau des prix - 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons-QC
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À propos de l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d'habitation les plus courants, à l'échelle nationale et dans les 64 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l'aide des données de l'entreprise, en plus des données analytiques de RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l'habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
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SOURCE Royal LePage Real Estate Services

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