GATINEAU, QC, le 16 août 2025 /CNW/ - Aujourd'hui, la ministre de l'Emploi et des Familles et ministre responsable de l'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario, l'honorable Patty Hajdu, a publié la déclaration suivante concernant la négociation d'une convention collective entre Air Canada et le Syndicat canadien de la fonction publique.
« Après huit mois de négociations entre les parties et une rencontre hier soir avec les deux parties en même temps pour les exhorter à faire tout leur possible pour trouver une entente, je conclus avec déception aujourd'hui qu'Air Canada et les agents de bord, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique, sont dans l'impasse et ne peuvent résoudre leur différend.
Le gouvernement croit fermement que les meilleures ententes sont conclues par les parties à la table de négociation. Il est désormais clair que ce différend ne se réglera pas à la table de négociation. Les Canadiens sont placés dans des situations de plus en plus difficiles et la grève a déjà des répercussions sur l'économie canadienne.
Le rôle que jouent les agents de bord est essentiel pour assurer la sécurité des familles et des travailleurs canadiens pendant leurs voyages. Il est crucial de les traiter avec respect et de les rémunérer équitablement en tout temps.
Les immenses répercussions d'une telle interruption de travail à l'échelle nationale se font déjà sentir chez les Canadiens et les personnes qui visitent notre pays. Les conséquences ne feront que s'aggraver si le conflit perdure. C'est une interruption qui nuit au transport des passagers et des marchandises essentielles. Alors que les familles et les entreprises canadiennes ont déjà trop subi d'incertitude et d'interruptions cette année, ce n'est pas le moment d'ajouter encore plus de difficultés et d'inquiétude à leur vie et notre économie.
Les Canadiens comptent sur le transport aérien pour connecter les familles, les travailleurs et les communautés entre eux et avec le reste du monde. En dépit du soutien considérable que leur a prodigué le gouvernement, les parties ont été incapables de régler rapidement leur différend. Dans un contexte économique unique et incertain, le gouvernement doit agir pour préserver la stabilité et la résilience de la chaîne d'approvisionnement.
C'est pourquoi, en vertu de l'article 107 du Code canadien du travail, j'ai exercé aujourd'hui l'autorité qui m'est conférée et demandé au Conseil canadien des relations industrielles d'arbitrer le différend. J'exerce ce pouvoir parce qu'il est essentiel au maintien de la paix industrielle, à la protection des Canadiens et à la promotion des conditions qui permettront de résoudre le conflit. Bien que les parties se soient entendues sur plusieurs points essentiels, le Conseil demeure la meilleure option pour les aider à trouver une solution concernant les questions toujours en suspens.
À cette fin, j'ai également demandé au Conseil d'imposer un arbitrage définitif et contraignant afin d'aider les parties à parvenir à un accord sur les clauses en suspens de leur convention collective, et de prolonger la durée de la convention collective existante jusqu'à ce qu'une nouvelle convention soit établie par l'arbitre.
Cette décision vise à faire en sorte que les centaines de milliers de Canadiens et de visiteurs au pays ne seront pas affectés en raison de vols annulés. De plus, les envois de biens essentiels comme les produits pharmaceutiques et les tissus humains - dont plus de 40 % sont transportés par Air Canada - devraient poursuivre leur chemin et atteindre leur destination.
J'exhorte à nouveau les parties à travailler en faveur d'une résolution juste et rapide. »
SOURCE Emploi et Développement social Canada

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