Briser le silence au sujet des cancers gynécologiques : donner aux Canadiennes les moyens d'agir English
Un sondage canadien souligne les lacunes en matière de sensibilisation et préconise des conversations proactives sur les symptômes, les facteurs de risque et les stratégies de prévention
MISSISSAUGA, ON, le 27 août 2025 /CNW/ - Un nouveau sondage national mené par Léger révèle une lacune préoccupante dans la sensibilisation aux cancers gynécologiques et la compréhension de ces cancers chez les Canadiennes de 40 ans et plus. Ces cancers, qui comprennent les cancers de l'ovaire, de l'endomètre (utérus), du col de l'utérus, du vagin et de la vulve, touchent des milliers de femmes chaque annéei, mais il reste d'importants défis dans la reconnaissance des symptômes, la compréhension des risques et l'obtention de soins en temps opportun ii.
Malgré les progrès réalisés dans les soins de santé et la recherche, près de 60 % des personnes interrogées ont exprimé de l'incertitude à la question de savoir s'il existait des signes avant-coureurs des cancers gynécologiques. Bien que les antécédents familiaux et le virus du papillome humain (VPH) aient été largement reconnus comme des facteurs de risque, moins de femmes connaissaient d'autres facteurs courants, comme l'âge et l'obésité.
Fait alarmant, plus de 80 % des personnes interrogées ont révélé qu'elles ne connaissaient pas bien les symptômes et les facteurs de risque du cancer de l'endomètre, aussi appelé cancer de l'utérus -- une lacune troublante dans les connaissances, étant donné sa prévalence croissante. En 2024, 8 600 Canadiennes ont reçu un diagnostic et 1 600 sont décédées de la maladi iii. Comme le nombre de cas ne cesse d'augmenter, on s'attend à ce qu'il devienne le deuxième cancer le plus diagnostiqué chez les Canadiennes au cours des 15 prochaines années iv.
« Les cancers gynécologiques sont souvent négligés en raison de leurs symptômes subtils, qui peuvent être confondus avec des affections moins graves. Ce retard dans le diagnostic peut avoir des effets dévastateurs sur les résultats cliniques pour les patientes », a déclaré Michelle Horn, directrice médicale nationale, GSK Canada. « Bien que ces cancers soient parfois considérés comme silencieux, bon nombre d'entre eux présentent des signes perceptibles - des signes qu'il ne faut pas ignorer ni rejeter. Les femmes doivent se sentir habilitées à avoir des discussions proactives avec leur professionnel de la santé au sujet de leur santé gynécologique. »
Une préoccupation silencieuse pour la santé des femmes
Les cancers gynécologiques perturbent l'équilibre naturel du remplacement cellulaire dans les organes reproducteurs des femmes, provoquant des croissances anormales qui deviennent des tumeurs, envahissent les tissus sains et se propagent dans l'ensemble du corps v.
Malgré la gravité de ces problèmes, les conversations sur la santé gynécologique demeurent peu fréquentes. Près de la moitié des femmes interrogées ont indiqué ne pas avoir discuté de questions gynécologiques au cours de leur dernier bilan de santé -- ou ne pas se souvenir de l'avoir fait. Cela n'est pas dû à un manque de confiance, puisque 92 % des femmes sont d'avis que leur professionnel de la santé répondrait à leurs préoccupations de façon appropriée, et 87 % d'entre elles indiquent que leur professionnel de la santé connaît bien les sujets gynécologiques et qu'elles se sentent à l'aise de discuter de symptômes connexes avec lui. Toutefois, de nombreuses femmes ont exprimé le désir que leur professionnel de la santé discute de façon proactive de la santé gynécologique lors des visites habituelles, 85 % d'entre elles ayant déclaré vouloir que leur médecin amorce ces discussions.
Fait encourageant, lorsqu'on a fourni aux personnes interrogées une liste des symptômes et des facteurs de risque courants associés aux cancers gynécologiques, 73 % d'entre elles ont déclaré qu'elles seraient plus susceptibles de demander un examen gynécologique du fait des renseignements reçus.
Obstacles à la sensibilisation et à l'action
Le sondage a mis en lumière plusieurs des raisons pour lesquelles les femmes tardent à obtenir des soins pour les symptômes gynécologiques, notamment :
- Manque de sensibilisation aux symptômes : 69 % ont indiqué qu'il s'agissait d'un facteur contributif.
- Négligence des symptômes : 61 % ont admis avoir négligé les signes potentiels de cancer.
- Confusion avec d'autres affections : 60 % ont déclaré que les symptômes sont souvent confondus avec ceux d'autres problèmes de santé.
Ces résultats soulignent la nécessité de disposer d'une information plus accessible et plus fiable sur les cancers gynécologiques. Alors que 62 % des personnes interrogées demandent de l'information à leur professionnel de la santé, les moteurs de recherche sont presque aussi populaires, et plus de la moitié d'entre elles utilisent des ressources en ligne. Pourtant, une femme sur cinq âgée de 60 ans et plus a admis ne pas avoir cherché à obtenir d'information du tout, et 14 % d'entre elles seulement se rappellent avoir vu une campagne de sensibilisation à la maladie au cours de la dernière année.
« Ces résultats confirment ce que nous entendons des femmes depuis des décennies : les cancers gynécologiques féminins sont négligés et mal compris », a conclu Tania Vrionis, directrice générale de Cancer de l'ovaire Canada. « La communauté médicale et les organisations de patients ont une opportunité unique de provoquer un changement qui améliore les soins de santé des femmes. En encourageant des conversations ouvertes sur la santé gynécologique, en sensibilisant à ces maladies et en fournissant des ressources accessibles, nous pouvons autonomiser les femmes et améliorer la détection précoce, ce qui permettra en fin de compte d'améliorer les résultats pour ces cancers. »
La voie à suivre : autonomisation par la sensibilisation
En ce qui concerne l'avenir, les résultats du sondage révèlent que les Canadiennes souhaitent avoir davantage de discussions et de ressources sur les cancers gynécologiques. Plus de 70 % des personnes interrogées ont souligné le besoin d'information accessible au public, tandis que 89 % se sont dits à l'aise de discuter des préoccupations en matière de santé gynécologique avec leur professionnel de la santé. Ces constatations soulignent l'importance de favoriser un dialogue ouvert et de fournir aux femmes les outils dont elles ont besoin pour prendre des décisions éclairées au sujet de leur santé.
Les campagnes de sensibilisation à la maladie jouent également un rôle essentiel pour combler les lacunes en matière de connaissances chez les femmes, puisque celles qui se rappellent de telles campagnes signalent une plus grande sensibilisation aux symptômes et aux facteurs de risque. Bien que les campagnes sur le cancer du col de l'utérus aient été le plus fréquemment évoquées, la recherche met clairement en évidence la nécessité d'efforts plus vastes pour éduquer le public au sujet de tous les cancers gynécologiques.
« Il y a du travail à faire pour sensibiliser aux cancers gynécologiques au Canada », a déclaré le Dr Alon Altman, oncologue gynécologique et professeur d'obstétrique et de gynécologie à l'Université du Manitoba, ainsi que directeur de la stratégie et ancien président de la Société de gynéco-oncologie du Canada (GOC). « Ce sondage met en lumière les lacunes en matière de sensibilisation et fournit des informations essentielles sur les raisons pour lesquelles de nombreuses femmes connaissent des retards dans le diagnostic, ce qui affecte finalement leur capacité à obtenir un traitement et des soins en temps opportun. »
À propos du sondage
Le sondage national, commandé par GSK Canada, a été mené du 10 au 17 avril 2025 auprès d'un échantillon représentatif à l'échelle nationale de 1 510 Canadiennes de 40 ans et plus qui sont membres du panel en ligne de Léger. Une marge d'erreur ne peut pas être calculée pour les échantillons non probabilistes, comme le panel Web utilisé dans cette étude. Toutefois, pour information, un échantillon probabiliste de 1 510 répondants donnerait une marge d'erreur de ± 2,5 %, avec un niveau de confiance de 95 % (19 fois sur 20).
À propos des cancers gynécologiques
Les cancers gynécologiques sont des cancers qui prennent naissance dans les organes reproducteurs d'une femme. Les cinq principaux types comprennent le cancer du col de l'utérus, le cancer de l'ovaire, le cancer de l'utérus (endomètre), le cancer du vagin et le cancer de la vulve. Chaque type comporte des facteurs de risque, des symptômes et des options de traitement distincts, mais la détection précoce et les soins rapides améliorent considérablement les résultats cliniques. Les cancers gynécologiques touchent chaque année des milliers de femmes dans le monde, affectant leur santé physique, émotionnelle et reproductive. Ces cancers représentent près de 40 % de tous les cas de cancer et plus de 30 % des décès liés au cancer chez les femmes dans le monde vi.
Les symptômes courants peuvent comprendre des saignements anormaux ou tout saignement après la ménopause, des douleurs pelviennes, des ballonnements ou des changements des habitudes urinaires ou intestinales. Le traitement comprend habituellement une combinaison de chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, thérapie ciblée et/ou immunothérapie, selon le type et le stade du cancer. La sensibilisation, le soutien à la recherche et l'accès aux soins sont essentiels dans la lutte contre les cancers gynécologiques.
L'oncologie gynécologique chez GSK
GSK s'est engagée à maximiser la survie des patients grâce à des médicaments prometteurs, en mettant l'accent sur les percées en oncologie, y compris les cancers gynécologiques, certains des cancers les plus courants qui touchent les femmes. Nous nous concentrons sur le développement de nouveaux médicaments aux modes d'action différents pour traiter divers cancers, y compris le cancer de l'ovaire et le cancer de l'endomètre.
À propos de GSK
GSK est une société biopharmaceutique mondiale qui a pour ambition et raison d'être de réunir science, technologie et talent, car ensemble, on peut prendre une longueur d'avance sur la maladie. Pour en savoir plus, visitez le site : www.ca.gsk.com/fr-ca.
Mise en garde concernant les énoncés prévisionnels
GSK met en garde les investisseurs que tout énoncé prévisionnel ou toute prévision de GSK, y compris ce qui a été dit dans la présente annonce, sont soumis à des risques et des incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement de ceux projetés. Ces facteurs comprennent, sans toutefois s'y limiter, ceux décrits dans la section « Facteurs de risque » du rapport annuel de GSK sur le formulaire 20-F de 2024 et les résultats du T1 de 2025 de GSK.
Références |
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i. |
Société canadienne du cancer. Statistiques canadiennes sur le cancer : Un rapport spécial de 2024 sur les répercussions économiques du cancer au Canada. https://cdn.cancer.ca/-/media/files/cancer-information/resources/publications/canadian-cancer-statistics-a-2024-special-report-on-the-economic-impact-of-cancer-in-canada/0835-2976-2024-special-report-fr.pdf?rev=27a79a8f67e04065ae4ee76bc3c6b1b7&hash=92058F7196530E1A41DFA1936C6AEA3D&_gl=1*1ttnh8w*_gcl_au*OTk0NTE0NTE4LjE3NTQwMjkzOTU. |
ii. |
IBID. |
iii. |
Lee, S. (2024). Statistiques sur le cancer de l'utérus. Société canadienne du cancer. https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/uterine/statistics. |
iv. |
Hanley, G., Mcalpine, J., Holness De Hiller, A., Huntsman, D., Mckinstry, N., Stuart, G., & Woo, M. (2024). Mémoire présenté au Comité permanent de la santé de la Chambre des communes dans le cadre de son étude sur la santé des femmes. Transformer les soins gynécologiques en cancérologie au Canada : Un accès équitable et fondé sur des données probantes pour tous. https://www.ourcommons.ca/Content/Committee/441/HESA/Brief/BR12879491/br-external/Jointly6-f.pdf. |
v. |
Keyvani, V., Riahi, E., Yousefi, M., Esmaeili, S.-A., Shafabakhsh, R., Moradi Hasan-Abad, A., Mahjoubin-Tehran, M., Hamblin, M. R., Mollazadeh, S., & Mirzaei, H. (2022). Gynecologic Cancer, Cancer Stem Cells, and Possible Targeted Therapies. Frontiers in Pharmacology, 13. https://doi.org/10.3389/fphar.2022.823572. |
vi. |
Subhadra Priyadarshini, Prafulla Kumar Swain, Agarwal, K., Jena, D., & Sourav Padhee. (2024). Trends in gynecological cancer incidence, mortality, and survival among elderly women: A SEER study. Aging Medicine. https://doi.org/10.1002/agm2.12297 |
SOURCE GlaxoSmithKline Inc.

Demandes de renseignements des médias auprès de GSK Canada : +1 855 593-6274
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