UNE ENQUÊTE NATIONALE RÉVÈLE DES ÉCARTS QUI POURRAIENT EMPÊCHER D'ALLER
CHERCHER LES SOINS OPTIMAUX CONTRE LA DÉPRESSION
~ Les Canadiens vivant avec une dépression sous-estiment de façon significative la perception des autres à propos de la maladie. ~
TORONTO, le 28 sept. /CNW/ - Une nouvelle enquête menée à l'échelle nationale met en lumière un écart important entre, d'une part, la manière dont les Canadiens et les Canadiennes vivant une dépression pensent que les autres les perçoivent et, d'autre part, la façon dont leur situation est réellement perçue, ce qui pourrait les empêcher d'aller chercher le meilleur traitement et les meilleurs soins pour vaincre leur dépression. La majorité des Canadiens atteints de dépression croient que, dans l'opinion publique, la dépression n'est pas perçue comme une maladie grave, alors qu'en réalité, 72 % des Canadiens reconnaissent que la dépression est grave et traitable.
« Nous avons été agréablement surpris de constater que la majeure partie de la population canadienne non seulement reconnaît la dépression comme une affection grave mais traitable, mais aussi que ses connaissances des symptômes sont comparables à celles des personnes ayant un diagnostic de dépression », a déclaré Jean-Rémy Provost, directeur général de Revivre, une association québécoise de soutien aux personnes souffrant de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires. « Nous espérons que cette compréhension de la part de leurs pairs procurera aux Canadiens et aux Canadiennes souffrant de dépression les encouragements dont ils ont besoin pour prendre les mesures appropriées. »
L'enquête a révélé qu'au Canada, dans l'ensemble, les personnes atteintes de dépression tardent à demander une aide professionnelle. Bien que 90 % des personnes concernées sentaient que quelque chose n'allait pas avant même de recevoir un diagnostic, près de la moitié ont mis plus de 6 mois avant de se décider à en parler à un professionnel de la santé. De plus, près de 20 % ont dit avoir hésité à prendre des mesures concrètes parce qu'elles craignaient la réaction de leur famille et de leurs amisi.
Gérer la façon de voir la dépression au quotidien
On estime que 3 millions de Canadiens et Canadiennes souffriront de dépression au cours de leur vie et les répercussions de cette maladie au quotidien peuvent s'avérer importantes. Huit Canadiens atteints de dépression sur dix affirment que leur dépression affecte quelques fois leur habileté à mener une vie sociale, dont la participation à des événements sociaux (82 %) ou des activités de loisirs (80 %). Pour les Canadiens ayant un conjoint atteint de dépression, 86 % disent que les symptômes ont affecté leur relation et 42 % affirment que ces effets furent significatifs.
La dépression peut frapper à n'importe quel âge, mais la plupart des Canadiens et Canadiennes qui en souffriront au cours de leur vie seront touchés au cours de leurs années d'activité professionnelle, entre 24 et 44 ansii. On estime qu'un employé sur 20 peut être atteint de dépressioniii.
Bien que les répercussions sur la productivité puissent s'avérer importantes, les employeurs ne reconnaissent pas nécessairement à quel point les rapports avec les collègues de travail peuvent influer sur le rendement. La majorité (67 %) des répondants ont indiqué que leur dépression nuit à leurs relations avec leurs collègues de travail; en effet, la moitié d'entre eux évitent tout contact avec les collègues, tandis que près de 40 % passent leurs heures de pause au travail dans des endroits où ils peuvent être seulsiv.
L'enquête a montré que les Canadiens et les Canadiennes ont de l'empathie pour les personnes qui reviennent au travail après une absence causée par une incapacité liée à une dépression. En effet, les personnes vivant avec une dépression ont dit que les réactions de leurs collègues de travail étaient le plus souvent positives; ces derniers agissaient comme d'habitude (42 %), se montraient compréhensifs et offraient un soutien (36 %) ou offraient de les aider dans leur travail (11 %)v.
« De toute évidence, nous faisons des progrès dans le traitement de la dépression, mais nous devons nous assurer que les connaissances sur la dépression et l'empathie envers les personnes qui en souffrent se traduisent en gestes concrets », a déclaré Claudine Ducharme, directrice, services-conseils, gestion globale de la santé chez Shepell.fgi. « Cette étude a révélé que trois employeurs sur dix n'ont fait aucun accommodement quand l'employé est revenu au travail. Il est impératif de mettre en place des politiques pour soutenir les employés à l'aide de prestations d'invalidité, de programmes de retour au travail et d'accommodements. Tous ces objectifs peuvent se réaliser si la stigmatisation est mise de côté. »
Poser des gestes pour prendre en charge la dépression
Les personnes qui reçoivent un diagnostic précis et un traitement approprié peuvent se prendre en charge et vaincre leur dépression. Au Canada, l'usage d'antidépresseurs est l'approche la plus courante chez les personnes qui demandent de l'aide (92 % des cas); viennent ensuite le counseling (71 %), puis le régime alimentaire, l'exercice et la luminothérapie (45 %)vi.
« La bonne nouvelle, c'est que les médicaments sont associés à un haut taux de satisfaction; les personnes qui ont cessé leur traitement l'ont fait parce qu'elles se sentaient mieux et n'en avaient plus besoin », a déclaré le Dr Jeff Habert en réponse au résultat selon lequel 95 % des Canadiens ayant un diagnostic avéré confirment l'efficacité de leur médicament actuelvii. « Il y a toutefois un élément préoccupant : les personnes qui ont interrompu leur traitement ont arrêté de prendre leur médicament il y a en moyenne 6 ans environ, plusieurs en raison d'effets indésirables ou par crainte d'en subir. Néanmoins, les attitudes ont changé, et nous avons réalisé de grands progrès grâce à des médicaments nouveaux et mieux tolérés. »
Plan d'enquête et méthodologie
L'enquête menée par Léger Marketing a été commanditée par Pfizer Canada, en partenariat avec la Société pour les troubles de l'humeur du Canada et Shepell.fgi. Elle repose sur l'utilisation de 2 questionnaires en ligne, l'un visant les adultes canadiens ayant reçu un diagnostic de dépression, et l'autre, la population générale d'adultes canadiens.
L'enquête visant les Canadiens ayant reçu un tel diagnostic a été menée en mai 2010 auprès d'un échantillon aléatoire de 810 répondants venant de partout au pays, appartenant à un panel médical sur le Web et ayant une dépression diagnostiquée. Cette méthode simule un échantillon probabiliste qui aurait une marge d'erreur maximale de +/-3,4 %, 19 fois sur 20.
L'enquête visant la population générale d'adultes canadiens, menée en mai 2010, a porté sur un échantillon aléatoire de 1587 répondants habitant partout au pays et participant au panel en ligne de Léger Marketing. Cette méthode simule un échantillon probabiliste qui aurait une marge d'erreur maximale de +/-2,5 %, 19 fois sur 20.
Au sujet de la Société pour les troubles de l'humeur du Canada
La Société pour les troubles de l'humeur du Canada est un organisme national sans but lucratif fonctionnant grâce à la participation de consommateurs et de bénévoles. Elle a pour mandat de représenter les intérêts des consommateurs, des familles et des aidants devant composer avec des troubles mentaux, en particulier la dépression, le trouble bipolaire et d'autres troubles de l'humeur. Le site Web de la Société - www.mooddisorderscanada.ca - propose une foule de ressources sur les troubles de l'humeur, y compris la dépression.
À propos de Shepell.fgi
Depuis plus de 30 ans, Shepell.fgi est le chef de file en matière de services de santé et de solutions d'optimisation du rendement. Fournissant des services à plus de 7 000 clients et à 8 millions d'employés ainsi qu'aux membres de leur famille, Shepell.fgi aide les entreprises à préserver la santé de leurs employés en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde.
Au sujet de Pfizer Canada inc.
Pfizer Canada Inc. est la filiale canadienne de Pfizer Inc., première entreprise pharmaceutique mondiale. Pfizer découvre, met au point, fabrique et commercialise des médicaments d'ordonnance pour les humains et les animaux. Pfizer Inc. investit plus de 7 milliards de dollars américains chaque année en recherche et développement afin de découvrir et de mettre au point des médicaments novateurs dans divers domaines thérapeutiques pour sauver et améliorer des vies. Notre gamme diversifiée de produits de soins de santé comprend des vaccins et des médicaments biologiques et conçus à partir de petites molécules, destinés aux humains et aux animaux, ainsi que des préparations nutritionnelles et beaucoup d'autres produits grand public parmi les plus populaires dans le monde. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.pfizer.ca.
Rouleau B vidéo accessible par satellite mardi le 28 septembre
De 10 h à 10 h 30 et de 14 h à 14 h 30, (heure de l'Est)
Anik F2, bande C, transpondeur 3B @111,1 ouest
Polarisation verticale, fréq. D/L 3820 MHz
Sous-porteuses audio, 6,8 gauche, 6,2 droite
Problèmes avec la liaison satellite, composez le 1 800 565-1471.
Références :
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i Léger Marketing, Année 2 Enquête nationale sur la dépression.
ii Association canadienne pour la santé mentale. http://www.cmha.ca/bins/content_page.asp?cid=3-86-87-91. Consulté le 20 août 2010.
iiiAssociation canadienne pour la santé mentale. http://www.cmha.ca/bins/content_page.asp?cid=3-86-87-91. Consulté le 2 septembre 2010
iv Léger Marketing, Année 2 Enquête nationale sur la dépression.
vLéger Marketing, Année 2 Enquête nationale sur la dépression.
vi Léger Marketing, Année 2 Enquête nationale sur la dépression.
vii Léger Marketing, Année 2 Enquête nationale sur la dépression.
Renseignements: Renseignements:
Marie-Ève Généreux ou Marie-Anne Grondin
Edelman
Tél. : 514 844-6665, poste 233 ou poste 246
[email protected] ou [email protected]
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