Une enquête de l'ASFC sur les armes à feu dans la région des Prairies mène à une peine de cinq ans English
WINNIPEG, MB, le 27 juin 2025 /CNW/ - Aujourd'hui, Robert Ripcik, un résident de Beauséjour, au Manitoba, âgé de 57 ans, a été condamné à une peine de cinq ans d'emprisonnement pour des infractions liées aux armes à feu, à une interdiction de posséder une arme à feu d'une durée de 10 ans et à fournir un échantillon d'ADN.
Ripcik, qui est en détention depuis son arrestation le 12 mars 2024, a plaidé coupable devant la Cour provinciale de Selkirk aux accusations suivantes :
- Fausses déclarations, en violation de l'alinéa 153a) de la Loi sur les douanes;
- Possession de marchandises importées illégalement, en violation de l'article 155 de la Loi sur les douanes;
- Possession non autorisée d'armes à feu, en violation du paragraphe 91(1) du Code criminel;
- Possession d'instruments prohibés, en violation du paragraphe 91(2) du Code criminel;
- Possession d'une arme à feu prohibée avec des munitions facilement accessibles, en violation du paragraphe 95(1) du Code criminel.
L'enquête sur Ripcik a commencé en avril 2023 après que des agents de l'ASFC au bureau commercial terrestre de Winnipeg ont examiné une cargaison qui contenait des articles liés à la fabrication d'armes à feu non sérialisées. Une arme à feu sans numéro de série est également connue sous le nom d'« arme fantôme » et est intraçable.
En mars et avril 2024, des agents de l'ASFC, avec l'aide du Groupe tactique d'intervention de la GRC, ont exécuté des mandats de perquisition dans une propriété rurale près de Chatfield, au Manitoba. Parmi les articles saisis figuraient :
- Neuf armes d'épaule portant un numéro de série (deux armes à feu prohibées, sept armes à feu sans restriction);
- Deux ébauches de récepteur de pistolet en polymère 80 non sérialisées pour les armes de poing de modèle Glock (armes à feu à autorisation restreinte) et d'autres pièces d'armes de poing;
- Une machine à commande numérique par ordinateur (CNC) Ghost Gunner et une imprimante 3D;
- Une culasse inférieure non sérialisée pour une carabine de modèle AR (une arme à feu prohibée);
- Pièces entièrement automatiques pour un fusil de modèle AR (dispositifs interdits) et autres pièces AR;
- Chargeurs à surcapacité multiple (dispositifs interdits) et munitions;
- Un fusil AR-15 entièrement automatique, non sérialisé (arme à feu prohibée);
- Un interrupteur automatique pour une arme de poing Glock (dispositif interdit);
L'Équipe intégrée d'exécution de la loi en matière d'armes à feu (EIEA) de l'ASFC, avec l'aide du Service de police de Winnipeg, de la GRC et de Conservation Manitoba, a mené l'enquête complexe qui a mené à la condamnation d'aujourd'hui.
Guillemets
« L'Agence des services frontaliers du Canada s'est engagée à garder les armes à feu prohibées et les pièces d'armes à feu hors de nos rues et de nos collectivités. Les armes fantômes en particulier présentent un risque sérieux pour de nombreuses raisons, notamment leur difficulté à les retracer lorsqu'elles sont utilisées par des criminels. La condamnation d'aujourd'hui et la peine de cinq ans sont le résultat direct du travail acharné de l'Équipe intégrée d'exécution de la loi en matière d'armes à feu (EIEA) de l'ASFC et de nos enquêteurs du renseignement et de la criminalité à Winnipeg. Je tiens à remercier nos partenaires de l'application de la loi, le Service de police de Winnipeg, la GRC et Conservation Manitoba pour leur contribution dans cette affaire et pour leur engagement sans faille à protéger nos citoyens et nos collectivités.
- Janalee Bell-Boychuk, directrice générale régionale, Région des Prairies, ASFC
Faits en bref
L'EIEA de l'ASFC est une équipe d'analystes du renseignement, d'agents du renseignement et d'enquêteurs criminels travaillant en collaboration pour identifier, interdire, enquêter et appuyer la poursuite des infractions transfrontalières liées aux armes à feu.
La contrebande et d'autres infractions à la Loi sur les douanes et au Code criminel peuvent donner lieu à des poursuites devant un tribunal. Une condamnation judiciaire peut entraîner des amendes, des peines d'emprisonnement et avoir une incidence sur la capacité d'un ressortissant étranger à revenir au Canada dans le futur.
Les enquêteurs de l'ASFC ont la possibilité d'obtenir des mandats de perquisition et d'autres autorisations judiciaires pour perquisitionner et saisir des éléments de preuve d'infractions criminelles en vertu de la Loi sur les douanes et d'autres lois frontalières.
Apprenez-en davantage sur les armes interdites au Canada.
Pour obtenir les dernières statistiques sur les saisies, consultez le site Web de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Le Canada investit 1,3 milliard de dollars pour renforcer la sécurité à la frontière et le système d'immigration, tout en assurant la sécurité des Canadiens. Des renseignements sur le Plan frontalier sont disponibles ici : Le Plan frontalier du gouvernement du Canada : investissements importants pour renforcer la sécurité des frontières et notre système d'immigration
Si vous avez des renseignements sur des activités transfrontalières suspectes, veuillez communiquer avec la Ligne de surveillance frontalière de l'ASFC au 1-888-502-9060. Toute personne ayant des renseignements concernant des activités criminelles est priée de communiquer avec son service de police local, la GRC au 1-800-387-0020 ou Échec au crime au 1-800-222-TIPS
Liens connexes
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SOURCE Agence des services frontaliers du Canada

Personne ressource : Relations avec les médias, Agence des services frontaliers du Canada, [email protected], 1-877-761-5945
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