Un sommet trilatéral réunit des dirigeants pour lutter contre l'extorsion et le crime organisé English
SURREY, BC, le 28 nov. 2025 /CNW/ - Le gouvernement du Canada et la province de la Colombie-Britannique prennent des mesures fermes pour faire face à la menace croissante que représentent les cas d'extorsion visant les particuliers et les entreprises dans nos communautés. Ces crimes, souvent perpétrés en utilisant des menaces et des actes d'intimidation sur les réseaux sociaux, peuvent dégénérer en actes de violence et sont souvent liés au crime organisé.
Aujourd'hui, à Surrey, en Colombie-Britannique, l'honorable Gary Anandasangaree, ministre de la Sécurité publique, et l'honorable Ruby Sahota, secrétaire d'État (Lutte contre la criminalité), se sont joints à l'honorable David Eby, premier ministre de la Colombie-Britannique, à l'honorable Nina Krieger, ministre de la Sécurité publique et solliciteuse générale de la Colombie-Britannique, et à l'honorable Niki Sharma, procureure générale de la Colombie-Britannique, ainsi qu'à des dirigeants municipaux et à des représentants des forces de l'ordre à l'occasion d'un sommet trilatéral consacré à la lutte contre l'extorsion et le crime organisé. Le sommet était axé sur l'application de la loi, l'aide aux victimes et la prévention.
Les dirigeants se sont penchés sur les défis liés à l'application de la loi et sur le rôle essentiel des organismes fédéraux, provinciaux et locaux, notamment en examinant le Groupe de travail sur l'extorsion de la Colombie-Britannique. Ce Groupe de travail, dirigé par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) en Colombie-Britannique, compte parmi ses membres l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et des services de police locaux, et axe ses efforts sur la recherche de solutions et la mise en place d'une réponse coordonnée. Afin de renforcer l'application de la loi, la GRC en Colombie-Britannique a déjà affecté des ressources supplémentaires au Groupe de travail sur l'extorsion de la Colombie-Britannique, et l'ASFC a ouvert des enquêtes sur 96 ressortissants étrangers qui pourraient être interdits de territoire et a maintenant renvoyé 5 personnes du Canada.
Afin de renforcer la capacité des forces de l'ordre canadiennes à perturber les groupes du crime organisé qui contrôlent le marché des drogues illicites en Colombie‑Britannique, le gouvernement du Canada, en collaboration avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, met sur pied des équipes régionales intégrées de lutte antidrogue (ERILA). Appuyées par un investissement fédéral de 4 millions de dollars sur quatre ans réalisé par l'intermédiaire du Plan frontalier du Canada, ces équipes rassembleront les ressources d'application de la loi et de sécurité frontalière de plusieurs organismes et territoires de compétence pour lutter contre le crime organisé lié à la drogue et l'extorsion. En vue d'optimiser la collaboration, les participants seront réunis dans un espace centralisé.
Sur la base de ces mesures d'application de la loi et en réponse à une demande de la Colombie-Britannique, les dirigeants se sont engagés à accroître la planification de la sécurité communautaire, à améliorer les mesures de soutien offertes aux victimes et à investir dans des initiatives de prévention. Dans le cadre de ces efforts, le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Colombie-Britannique s'engagent à verser une somme de 1 million de dollars pour venir en aide aux victimes d'extorsion. Le gouvernement du Canada fournit au gouvernement de la Colombie-Britannique 500 000 dollars sur deux ans, par l'intermédiaire du Fonds d'aide aux victimes de Justice Canada, pour recruter quatre personnes supplémentaires chargées des services aux victimes et de sensibilisation communautaire afin d'aider le Groupe de travail sur l'extorsion de la Colombie-Britannique et les services de police locaux. Ce financement soutiendra également la création et la traduction de ressources publiques, comme des pages Web et des outils de planification de la sécurité, afin de renforcer la pertinence culturelle et l'accessibilité de ces ressources. Cet investissement fédéral sera égalé par la province et comblera le besoin de services supplémentaires aux victimes et de sensibilisation communautaire dans les communautés de la vallée du bas Fraser, notamment à Abbotsford et à Surrey. Par ailleurs, le gouvernement de la Colombie-Britannique s'engage à verser 500 000 dollars à la GRC et à la police afin d'améliorer les services offerts aux victimes d'extorsion en matière de planification de la sécurité et d'intervention communautaire, et d'acheter du matériel destiné aux services de police afin d'améliorer la sécurité des victimes. La province mettra en place un centre d'information en ligne destiné aux victimes afin d'améliorer leur sécurité.
Le gouvernement du Canada, reconnaissant l'importance de lutter contre les crimes avant qu'ils ne soient commis, a également annoncé l'octroi d'un financement de 1,5 million de dollars à la Yo Bro Yo Girl Youth Initiative par l'intermédiaire du Fonds d'action pour la prévention du crime de Sécurité publique Canada. L'organisme lancera un Carrefour de mobilisation des jeunes à Surrey afin d'aider à éviter que des jeunes vulnérables ne se joignent à des gangs et au crime organisé au moyen de programmes, de mentorat, de formation professionnelle et de conseils destinés à un maximum de 1 000 jeunes.
À la fin du sommet, les dirigeants se sont engagés à lutter contre les réseaux du crime organisé et à protéger les entreprises et les habitants de la vallée du bas Fraser. L'extorsion est un crime grave. Le gouvernement du Canada, le gouvernement de la Colombie-Britannique et leurs partenaires recommandent fortement aux personnes concernées de ne pas se plier aux exigences des délinquants et de signaler tout incident à leur service de police local ou de manière anonyme à Échec au crime (en anglais seulement). Des services multilingues permettent un signalement sûr et accessible. Vous pouvez obtenir de l'aide.
Citations
« L'extorsion est un crime grave qui menace la sécurité de nos communautés et le bien-être de familles et d'entreprises. Le sommet d'aujourd'hui visait à réunir tous les ordres de gouvernement et les organismes d'application de la loi et à prendre le temps d'écouter les témoignages des personnes touchées. Ensemble, nous allons renforcer l'application de la loi, l'aide aux victimes et la prévention. Nous nous engageons à lutter contre les réseaux du crime organisé, à accroître les ressources offertes aux victimes et à veiller à ce que chacun puisse obtenir de l'aide. »
- L'honorable Gary Anandasangaree, ministre de la Sécurité publique
« L'extorsion n'est pas tolérée au Canada. Les personnes qui se livrent à l'extorsion s'exposent à des sanctions sévères, dont l'emprisonnement à perpétuité. Nous durcissons davantage ces sanctions et rendons la mise en liberté sous caution encore plus difficile à obtenir. Le sommet d'aujourd'hui envoie un signal fort : tous les ordres de gouvernement, ainsi que les forces de l'ordre et les partenaires communautaires, coordonnent leurs efforts et travaillent ensemble pour perturber, démanteler et sanctionner les gangs du crime organisé impliqués dans des actes d'extorsion. »
- L'honorable Ruby Sahota, secrétaire d'État (Lutte contre la criminalité)
« Le nouveau gouvernement du Canada prend des mesures pour lutter contre la hausse très préoccupante du nombre d'extorsions touchant les communautés des quatre coins du pays. Nous embauchons plus d'intervenants communautaires afin de mieux soutenir les communautés et les victimes. Nous prenons également des mesures visant à rendre plus difficile l'obtention de la mise en liberté sous caution et à renforcer les peines pour les infractions liées à l'extorsion. Nous continuerons d'être à l'écoute et de collaborer avec les gouvernements provinciaux et territoriaux afin de garantir le bon fonctionnement du système de justice pénale. »
- L'honorable Sean Fraser, C. P., C. R., député, ministre de la Justice, procureur général du Canada et ministre responsable de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique
« Les familles et les propriétaires d'entreprises de la communauté sud-asiatique vivent dans la peur et se sentent intimidés. Ils méritent qu'une approche coordonnée soit adoptée et que des résultats concrets soient obtenus. Aujourd'hui, je réaffirme la nécessité pour tous les ordres de gouvernement et les services de police de collaborer pour soutenir les victimes et veiller à ce que les personnes responsables soient mises en état d'arrestation et condamnées de toute urgence. Tout autre résultat est inacceptable, tant pour moi que pour les victimes de ces crimes éhontés et menaçants. »
- L'honorable David Eby, premier ministre de la Colombie-Britannique
« À l'heure actuelle, la priorité absolue de notre gouvernement en matière de sécurité publique est de mettre fin à ces menaces d'extorsion. Pour ce faire, tous les ordres de gouvernement doivent déployer un effort coordonné. La province veille à ce que les services de police disposent des outils nécessaires pour traduire les auteurs de ces crimes en justice, tout en offrant aux victimes d'extorsion les mesures de soutien dont elles ont besoin. »
- L'honorable Nina Krieger, ministre de la Sécurité publique et solliciteuse générale de la Colombie-Britannique
« La Colombie-Britannique a dirigé les efforts nationaux pour l'adoption de lois plus rigoureuses en matière de sécurité publique. Nous sommes ravis que le gouvernement fédéral ait récemment donné suite à nos propositions de réformes du Code criminel concernant la mise en liberté sous caution et la détermination des peines en vue d'aider les services de police et les procureurs à répondre plus efficacement aux menaces d'extorsion. Nous poursuivrons notre collaboration avec tous les ordres de gouvernement pour veiller à ce que nos organismes d'application de la loi disposent des outils et des ressources nécessaires pour protéger les communautés et traduire les auteurs de ces crimes en justice. »
- L'honorable Niki Sharma, procureure générale de la Colombie-Britannique
« La GRC est déterminée à faire progresser les efforts qui permettent au final de prévenir les cas d'extorsion et d'identifier les auteurs de ces crimes. Nous dirigeons le Groupe de travail sur l'extorsion de la Colombie-Britannique, mobilisons des ressources et améliorons les efforts de coordination et d'échange de renseignements en collaboration avec nos partenaires du domaine de l'application de la loi à l'échelle des provinces et du pays. Ces efforts collectifs continuent de s'intensifier et nous permettent de réaliser des progrès. »
- Dwayne McDonald, sous-commissaire, GRC en Colombie-Britannique
« Depuis plus de 15 ans, Yo Bro Yo Girl (YBYG) soutient des milliers de jeunes dans la vallée du bas Fraser et la région métropolitaine de Vancouver, et les aide à se forger un avenir plus sûr, plus solide et plus brillant. Grâce au financement du Fonds d'action pour la prévention du crime de Sécurité publique Canada, l'investissement du gouvernement du Canada destiné à notre Carrefour de mobilisation des jeunes à Surrey nous permettra de venir directement en aide à un maximum de 1 000 jeunes et contribuera à rendre les communautés plus sûres et plus saines. Nous sommes reconnaissants de cet investissement fédéral, qui témoigne de la valeur d'organismes tels que YBYG et souligne l'importance de l'intervention précoce et de la prévention, ce qui nous permet de renforcer les mesures de soutien essentielles offertes aux jeunes de Surrey. »
- Joe Calendino, cofondateur et directeur général, Yo Bro Yo Girl Youth Initiative
Faits en bref
- Le Groupe de travail sur l'extorsion de la Colombie-Britannique est une opération conjointe qui a été mise sur pied en septembre 2025. Cette opération conjointe consacrée à l'extorsion est menée à plein temps par la GRC, l'ASFC, l'Unité mixte spéciale d'enquête sur le crime organisé (UMECO-CB), le service de police de Delta, la police des transports en commun de la région métropolitaine de Vancouver, le service de police d'Abbotsford et le service de police de Surrey. En mettant en commun leur expertise et leurs renseignements, ces équipes renforcent leurs capacités, améliorent leur collaboration et prennent des mesures coordonnées pour démanteler les réseaux du crime organisé et protéger les communautés.
- Un total de 200 000 dollars a été fourni par le Fonds d'action sur la violence liée aux armes à feu et aux gangs du gouvernement du Canada pour aider la police à lutter contre les cas d'extorsion qui ne relèvent pas des principales enquêtes du Groupe de travail sur l'extorsion de la Colombie-Britannique.
- Les mesures provinciales sont soutenues à l'échelle nationale par l'équipe nationale de coordination et de soutien (ENCS) de la GRC. Créée dans le cadre du programme de police de la GRC, l'ENCS coordonne et appuie les enquêtes sur l'extorsion, la violence et l'intimidation liées au crime organisé, notamment celles liées aux réseaux internationaux, et collabore avec les services de police de l'ensemble du Canada et des partenaires internationaux afin de démanteler ces groupes.
- Le gouvernement du Canada a introduit de nouvelles mesures législatives visant à renforcer nos frontières, à rendre plus strictes les conditions de mise en liberté sous caution et les peines, notamment pour les délinquants violents et récidivistes, et à lutter contre la montée inquiétante de la haine et de l'intimidation violente.
- Le projet de loi C-14, Loi sur des mesures de réforme concernant la mise en liberté sous caution et la détermination de la peine, vise à lutter contre l'extorsion de deux manières : compliquer l'obtention d'une mise en liberté sous caution et alourdir les peines pour les infractions liées à l'extorsion.
- Dans le cadre du Plan frontalier du Canada de 1,3 milliard de dollars, le gouvernement s'est engagé à mettre sur pied trois équipes régionales intégrées de lutte antidrogue (ERILA) réunissant les organismes fédéraux, provinciaux et locaux d'application de la loi. Ces équipes sont conçues pour renforcer la capacité d'application de la loi et accélérer les efforts visant à mettre fin au trafic de drogues illicites, permettant ainsi de répondre aux menaces émergentes de manière plus rapide et coordonnée.
- Le budget de 2025 prévoit 1,8 milliard de dollars sur quatre ans pour renforcer l'application des lois fédérales, notamment par l'embauche de 1 000 nouveaux membres de la GRC. Cet investissement permettra notamment d'accroître les capacités d'enquête afin de lutter contre les menaces criminelles les plus graves, notamment celles liées au crime organisé, à la cybercriminalité et aux enquêtes portant sur la sécurité nationale.
- Afin de lutter contre les trafics de marchandises volées, d'armes à feu illégales et de drogues liés au crime organisé, le budget de 2025 s'engage également à recruter 1 000 nouveaux agents de l'ASFC.
- La création de l'Agence contre les crimes financiers et la mise en place de la première Stratégie nationale antifraude du Canada permettront de lutter contre la forte augmentation des cas de fraude financière.
- Lors de la récente réunion des ministres de l'Intérieur et de la Sécurité du G7 à Ottawa, les ministres se sont engagés à améliorer les mesures collectives de lutte contre la criminalité transnationale organisée en s'appuyant sur des stratégies consistant à « suivre la trace de l'argent », en adaptant les mesures de lutte contre le terrorisme et de cybersécurité, et en renforçant la coopération mondiale pour perturber les réseaux criminels à risque élevé.
- Le gang Bishnoi est désormais inscrit sur la liste des entités terroristes en vertu du Code criminel, ce qui donne aux forces de l'ordre des outils plus puissants pour contrecarrer ses tactiques violentes.
- Les investissements communautaires demeurent une priorité. Voici quelques exemples de ces investissements :
- 390 millions de dollars sont investis sur cinq ans dans le cadre de l'Initiative de lutte contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs, et 250 millions de dollars sont investis dans le cadre du Fonds pour bâtir des communautés plus sécuritaires (FBCS), lancé en 2022. En 2023, Surrey a reçu 3,96 millions de dollars par le biais du FBCS.
- La GRC a lancé le site Web « Signaler la cybercriminalité et la fraude », un nouveau système national permettant aux particuliers, aux entreprises et aux organisations de signaler les incidents de fraude et de cybercriminalité. Les informations recueillies aideront la police à résoudre des affaires, à entraver les activités des cybercriminels et à prévenir d'autres victimes.
Liens connexes
- Association canadienne d'échec au crime (en anglais seulement)
- Le Fonds d'aide aux victimes
- Fonds d'action pour la prévention du crime
- La GRC augmente les ressources consacrées à la répression et à l'application de la loi relativement à l'extorsion
- L'ASFC en Colombie-Britannique ouvre plusieurs enquêtes en matière d'immigration et renvoie trois personnes
- Un nouveau groupe de travail provincial visera à contrer les menaces d'extorsion
Restez branché
Suivez Sécurité publique Canada sur X, LinkedIn et YouTube
Suivez Ne conduis pas gelé sur Facebook et Instagram
SOURCE Sécurité publique et Protection civile Canada

Personnes-ressources : Simon Lafortune, Directeur adjoint des communications et attaché de presse, Cabinet de l'honorable Gary Anandasangaree, Ministre de la Sécurité publique, [email protected] ; Relations avec les médias, Sécurité publique Canada, 613-991-0657, [email protected] ; Lola Dandybaeva, Gestionnaire des relations avec les médias, Cabinet du ministre de la Justice, procureur général du Canada et ministre responsable de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique, 343-549-0347, [email protected] ; Relations avec les médias, Ministère de la Justice Canada, 613-957-4207, [email protected] ; Cabinet du premier ministre, Relations avec les médias, [email protected] ; Ministère de la Sécurité publique et de la solliciteuse générale, Relations avec les médias, 778-405-3306
Partager cet article