Un nouveau sondage révèle un écart considérable entre les sexes en matière de soins après une crise cardiaque

~ Au Canada, les hommes prennent la prévention à cœur, mais les deux sexes méconnaissent les risques connexes pour la santé cardiaque ~

MISSISSAUGA, ON, le 13 mars 2012 /CNW/ - Il est bien connu que les hommes et les femmes peuvent être très différents lorsqu'il s'agit de santé cardiaque. En fait, un nouveau sondage, mené par Vision Critical pour le compte d'AstraZeneca Canada Inc., révèle que l'écart entre les sexes après une crise cardiaque serait plus important qu'on le croit et que les hommes prennent davantage soin d'eux-mêmes que les femmes après un tel incident.

Selon le sondage, il y a une différence significative entre le nombre d'hommes et le nombre de femmes, qui ont changé leurs habitudes de vie après une crise cardiaque. En fait, les hommes surpassent les femmes d'au moins 10 % au chapitre des consultations médicales, de la mesure du taux de cholestérol et de la tension artérielle, et de la prise de médicaments d'ordonnance pour le cœur¹.

« Il est très intéressant de voir qu'en matière de prévention secondaire, les hommes contredisent la croyance populaire où les femmes seraient plus proactives en matière de santé et de bien-être, affirme le Dr Jean-François Tanguay, cardiologue interventionnel et responsable de l'unité coronarienne à l'Institut de Cardiologie de Montréal. Toutefois, il est important de rappeler que les hommes comme les femmes doivent faire encore plus attention à la santé de leur cœur. Une 'crise cardiaque' ou infarctus du myocarde peut entraîner des dommages au cœur. Il est donc important de modifier ses habitudes de vie, telles que son alimentation, de suivre à  la lettre les recommandations du médecin et de prendre ses médicaments afin de maintenir une bonne santé cardiaque. »

Même si les hommes semblent plus proactifs après une crise cardiaque, le risque de récidive demeure élevé chez les hommes comme chez les femmes. Bien que les progrès en matière de traitement aient grandement augmenté les chances de survie, environ 20 % des patients hospitalisés pour une crise cardiaque sont réadmis dans les six mois², et 15 % mourront dans l'année qui suit³. Les femmes, en particulier, sont deux fois plus susceptibles que les hommes de mourir au cours des premières semaines qui suivent une crise cardiaque⁴.

Malgré ces chiffres surprenants, le sondage a révélé que 69 % des patients ayant subi une crise cardiaque ont l'impression qu'ils ont un risque égal ou inférieur à celui des personnes de leur âge, qui n'en ont pas eu¹. En réalité, environ une crise cardiaque sur trois chaque année est une récidive⁵, ce qui entraîne un fardeau important pour les patients et le système de soins de santé canadien.

Plus de 20,9 milliards de dollars sont dépensés chaque année au Canada en services médicaux, en coûts hospitaliers, en pertes de salaire et en diminution de productivité⁶.

UNE DÉMARCHE PRÉVENTIVE VENANT DU FOND DU CŒUR 
Le sondage a également révélé que bien que 89 % des Canadiens prennent des médicaments en raison de leur crise cardiaque, ils ne considèrent pas que cela est aussi important que d'avoir une alimentation saine, faire de l'exercice régulièrement ou ne pas fumer¹. Malgré cela, 15 % des hommes et 32 % des femmes continuent de fumer après une crise cardiaque¹.

Les hommes arrivent également en tête en ce qui a trait à l'observance du traitement : 93 % d'entre eux disent prendre un médicament d'ordonnance pour leurs troubles cardiaques, comparativement à seulement 83 % des femmes¹.

« Des nouvelles options de traitement représentent un élément important d'un plan de prévention global visant à aider les Québécois à risque de subir une deuxième crise cardiaque. Il comprend la modification des habitudes, comme une alimentation saine, la pratique régulière d'activités physiques, l'arrêt tabagique et la réduction de la consommation d'alcool, précise le Dr Tanguay. Les Québécois, tout comme les Québécoises, doivent comprendre que les risques d'un deuxième incident augmentent après une première crise cardiaque et qu'ils doivent adopter des mesures de prévention afin de mieux protéger leur santé. »

À PROPOS D'ASTRAZENECA CANADA
AstraZeneca est engagé envers la recherche, le développement et la fabrication de médicaments d'ordonnance de grande valeur. Elle possède une imposante gamme de produits dans les six domaines thérapeutiques suivants : gastro-entérologie, cardiologie, infectiologie, neurosciences, oncologie et pneumologie. Le siège social canadien d'AstraZeneca est situé à Mississauga, en Ontario, et l'entreprise exploite un centre ultramoderne de découverte de médicaments à Montréal, au Québec. Pour de plus amples renseignements, visitez le site Web de la compagnie au www.astrazeneca.ca.

Références :
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¹ Vision Critical. Sondage auprès de Canadiens ayant subi une crise cardiaque, le 7 décembre 2011.
² Bisoendial RJ et al. Six-month outcomes in a multinational registry of patients hospitalized with an acute coronary syndrome (the Global Registry of Acute Coronary Events [GRACE]). Am J Cardiol 2004;93:288-93.
³ BRILINTA® Brand Masterfile (ppt). Diapositive 12.
⁴ Women's Heart Foundation. Women and Heart Disease Fact Sheet. Accessible à : http://www.womensheart.org/PDFs/FactSheet_WHD.pdf. Consulté le 11 janvier 2012.
⁵ Roger, VL., Go AS., Lloyd-Jones, DM., et al. Heart Disease and Stroke Statistics—2012 Update: A Report From the American. Circulation. 2012; 125:e2-e220. 
⁶ Fondation des maladies du cœur du Canada. Statistiques. Accessible à : http://www.fmcoeur.com/site/c.ntJXJ8MMIqE/b.3562179/k.9FCD/Statistiques.htm. Consulté le 12 décembre 2011.

Marie-Ève Gauthier
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Yvonne Armstrong
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