OTTAWA, le 13 déc. 2016 /CNW/ - Dans un rapport où il évalue les résultats de 10 villes canadiennes en matière de santé, le Conference Board du Canada place Québec au 4e rang globalement, tandis que Montréal arrive en 10e position.
« Des différences mineures entre les villes ont des répercussions importantes sur la santé des citoyens, comme c'est le cas pour Montréal et Québec », déclare Louis Thériault, vice-président des Politiques publiques. « En raison de ces écarts, Québec dépasse Montréal dans les quatre catégories que nous avons sélectionnées. »
Faits saillants
- Montréal termine en 10e position et est la seule ville à obtenir la note globale de « D » pour son état de santé.
- Québec se classe au 4e rang et décroche une note globale de « B ».
- Saskatoon domine le classement des villes en matière de santé urbaine, devant Calgary et Winnipeg. Ces trois régions métropolitaines méritent toutes un « A ».
Suivi de l'état de santé des villes (City Health Monitor) examine et compare la santé physique et socioéconomique de 10 régions métropolitaines du Canada. Une note est attribuée à chaque région en fonction de ses résultats à l'égard de 24 indicateurs regroupés en quatre catégories : satisfaction de vivre; santé de la population; mode de vie sain; et accès aux services de soins de santé.
Montréal
En 10e position, Montréal est la seule région métropolitaine à obtenir la note globale de « D » pour son état de santé. Son classement résulte du fait qu'elle n'a pas réussi à dépasser le 8e rang dans chacune des catégories. La métropole occupe la toute dernière place pour deux des indicateurs de la satisfaction de vivre : le stress de la vie ressenti et le stress au travail ressenti. Elle arrive aussi bonne dernière en ce qui a trait à l'accès aux soins de santé, recevant un « D » pour chacun des quatre indicateurs de cette catégorie, notamment l'accès à un médecin régulier et le nombre relatif d'infirmières et infirmiers.
Montréal atteint sa plus haute position au classement - la 8e - dans la catégorie de la santé de la population, ce qui lui vaut un « C ». La ville enregistre le plus faible pourcentage d'adultes atteints de troubles de l'humeur et arrive au 4e rang pour la proportion de sa population ayant subi un accident vasculaire cérébral.
Québec
Québec termine à la 4e place et décroche une note globale de « B ». En général, la région métropolitaine se situe au milieu du classement dans la plupart des catégories, mais grâce à de faibles taux de diabète et d'accident vasculaire cérébral, elle obtient son rang le plus élevé dans la catégorie de la santé de la population, soit la 3e position et la note de « B ».
Par ailleurs, sur le plan de l'accès aux services de soins de santé, Québec occupe la 4e position, ce qui lui vaut un « B ». Sa place presque à la queue du peloton pour son nombre de lits d'hôpitaux par habitant est compensée par de solides résultats quant au nombre relatif de spécialistes et d'infirmières et infirmiers.
Les habitants de Québec affichent le plus haut taux de satisfaction à l'égard de la vie en général et le meilleur score en matière de santé mentale perçue, mais la ville plonge au dernier rang pour ce qui a trait au sentiment d'appartenance à la communauté locale et au stress de la vie ressenti, décrochant ainsi un « C » pour l'ensemble de la catégorie de la satisfaction de vivre.
La performance de Québec dans la catégorie du mode de vie sain est soutenue par les quantités supérieures de fruits et légumes consommés dans la région métropolitaine. Toutefois, le dernier rang de la ville à l'indicateur de la consommation élevée d'alcool abaisse sa note à « C » dans cette catégorie.
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SOURCE Le Conference Board du Canada
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