Supériorité démontrée de Tagrisso(MD) (osimertinib) par rapport à la chimiothérapie dans le cancer du poumon non à petites cellules porteur de la mutation T790M de l'EGFR English
Première étude de phase III à répartition aléatoire (AURA3) pour évaluer Tagrisso comparativement à la chimiothérapie
Tagrisso a réduit le risque de progression de la maladie de 70 % et prolongé la survie sans progression (SSP) de presque six mois
MISSISSAUGA, ON, le 9 déc. 2016 /CNW/ - AstraZeneca a récemment présenté des données de l'étude de phase III AURA3 montrant que Tagrisso (osimertinib) en traitement de deuxième intention a prolongé la survie sans progression (SSP) de 5,7 mois comparativement à la bichimiothérapie standard à base de platine (rapport de risques instantanés [RRI] de 0,03)1. Les résultats ont été présentés lors de la 17e conférence mondiale sur le cancer du poumon (WCLC) organisée à Vienne, en Autriche, par l'International Association for the Study of Lung Cancer, et ont été publiés en ligne simultanément dans The New England Journal of Medicine.
« Les données de l'étude de validation de phase III démontrent les bienfaits cliniques de Tagrisso chez les patients dont le cancer a progressé après le traitement par un inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK) de l'EGFR, affirme le Dr Neil Maresky, vice-président, Affaires scientifiques chez AstraZeneca Canada. Comme le cancer du poumon est le type de cancer qui se propage le plus souvent au cerveau, c'est aussi encourageant de constater l'effet de Tagrisso chez les patients présentant des métastases du système nerveux central pour lesquels peu d'options thérapeutiques existent et dont le pronostic est souvent particulièrement sombre. »
Les données de l'étude AURA3 ont montré que Tagrisso a produit une amélioration statistiquement significative de la SSP comparativement à la bichimiothérapie standard à base de platine (10,1 mois vs 4,4 mois, RRI de 0,30; intervalle de confiance (IC) à 95 % : 0,23, 0,41; p < 0,001)1. Chez les 34 % des patients qui présentaient des métastases du système nerveux central (SNC) au départ, la SSP a également été significativement plus importante chez les patients traités par Tagrisso que chez les patients traités par la bichimiothérapie à base de platine (8,5 mois vs 4,2 mois, RRI de 0,32; IC à 95 % : 0,21, 0,49)1.
« Les résultats de l'étude AURA3 démontrent que Tagrisso, un nouveau traitement ciblé administré par voie orale, est largement supérieur à la chimiothérapie standard chez le sous-groupe de patients atteints d'un cancer du poumon porteur de la mutation T790M de l'EGFR ayant progressé après le traitement de première intention par un inhibiteur de la tyrosine kinase, souligne le Dr Benoît Samson, hémato‑oncologue au Centre intégré de cancérologie de la Montérégie (CICM) du CISSS de la Montérégie-Centre et professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke. Les bienfaits cliniques et le profil d'innocuité significatifs de Tagrisso en font la meilleure option thérapeutique pour ces patients, leur offrant une nouvelle arme pour combattre cette maladie dévastatrice. »
Les données sur l'innocuité de Tagrisso tirées de l'étude AURA3 concordaient avec les données obtenues précédemment. Des manifestations indésirables liées au médicament de grade 3 et plus ont été signalées chez 6 % des patients (n = 16) traités par Tagrisso et chez 34 % (n = 46) des patients traités par la bichimiothérapie à base de platine1. La diarrhée (29 % globalement; 1 % de grade 3 et plus) et l'éruption cutanée (28 % globalement; < 1 % de grade 3 et plus) ont été les manifestations indésirables liées au médicament les plus fréquentes dans le groupe recevant Tagrisso, alors que les nausées (47 % globalement; 3 % de grade 3 et plus) et la diminution de l'appétit (32 % globalement; 3 % de grade 3 et plus) ont été les manifestations indésirables liées au médicament les plus fréquentes dans le groupe recevant la chimiothérapie2.
Les données de l'étude AURA3 concordent avec celles des études de phase II, AURA2 et AURA extension, présentées antérieurement. Cette cohérence des résultats vaut pour les analyses des échantillons de tissu et de plasma visant à détecter la mutation de résistance T790M du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR). Dans l'étude AURA3, chez environ la moitié des patients qui présentaient la mutation T790M dans le tissu tumoral, la mutation a aussi été détectée dans le plasma1. Des bienfaits cliniques ont été observés chez les patients recevant Tagrisso comparativement à ceux recevant la bichimiothérapie à base de platine, peu importe si la mutation T790M était détectée par analyse de l'ADN tumoral circulant (ctDNA) dans le plasma ou par analyse du tissu tumoral. Lorsque c'est possible, une analyse de tissu tumoral est recommandée chez les patients ayant obtenu un résultat négatif au dépistage de la mutation T790M dans le plasma1.
Au Canada, Tagrisso a été évalué dans le cadre du processus d'approbation accélérée de Santé Canada. Il a reçu plus tôt cette année un avis de conformité avec conditions (AC-C) fondé sur des données probantes prometteuses quant à son efficacité clinique, en attendant les résultats d'essais additionnels permettant de vérifier son bienfait clinique, à titre de premier traitement chez des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) localement avancé ou métastatique porteur de la mutation T790M de l'EGFR ayant progressé pendant ou après le traitement par un inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK) de l'EGFR3. Un test validé est requis pour vérifier la présence de la mutation T790M de l'EGFR avant le traitement.
À propos de l'étude AURA31
L'étude AURA3 visait à comparer l'efficacité et l'innocuité de Tagrisso à 80 mg administré une fois par jour à celles de la bichimiothérapie à base de platine (platine-pemetrexed) chez 419 patients atteints d'un CPNPC localement avancé ou métastatique porteur de la mutation T790M de l'EGFR ayant progressé pendant ou après le traitement par un inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK) de l'EGFR. L'étude a été menée dans plus de 130 centres à travers le monde, y compris au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Chine, au Japon, en Corée, à Taïwan et en Australie.
Le principal critère d'évaluation de l'étude était la SSP et les critères d'évaluation secondaires comprenaient les suivants : survie globale, taux de réponse globale (TRG), durée de la réponse (DR), taux de maîtrise de la maladie (TMM), innocuité et mesures de la qualité de vie liée à la santé (HRQoL).
À propos du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC)
En moyenne, 57 Canadiens succombent chaque jour au cancer du poumon4 - c'est plus de 20 000 chaque année5. En fait, à lui seul, le cancer du poumon fait plus de victimes que le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer de la prostate réunis4. Le CPNPC, qui représente de 85 à 90 % des cas de cancer du poumon recensés au Canada, est le type de cancer du poumon le plus répandu6. Il est bien souvent diagnostiqué à un stade avancé, et moins de 17 % des patients qui en souffrent sont encore en vie plus de cinq ans après avoir reçu leur diagnostic4. Le risque de CPNPC porteur de mutations génétiques augmente au sein de certains groupes ethniques. Chez les personnes de race blanche, la proportion de cas de CPNPC qui sont porteurs d'une mutation de l'EGFR est de 10 à 15 %, alors qu'elle atteint de 30 à 40 % chez les personnes d'origine asiatique7. Par ailleurs, les populations qui sont les plus susceptibles d'être atteintes d'un CPNPC porteur de la mutation T790M de l'EGFR sont les femmes et les personnes qui n'ont jamais fumé8.
À propos de Tagrisso
Tagrisso (osimertinib, AZD9291) en comprimés à 80 mg administrés une fois par jour a été approuvé dans plusieurs pays, y compris au Canada, aux États-Unis, dans l'Union européenne, au Japon, en Suisse, en Israël, au Mexique, en Corée du Sud et en Australie, à titre de premier médicament approuvé dans le traitement des patients atteints d'un CPNPC localement avancé ou métastatique porteur de la mutation T790M de l'EGFR. Pour être admissible au traitement par Tagrisso, la présence de la mutation T790M de l'EGFR dans la tumeur doit être confirmée3.
Le programme de développement de Tagrisso est l'un des plus courts qui soient, à peine plus de deux ans et demi s'étant écoulés entre le début des essais cliniques et l'obtention de l'approbation. Tagrisso est un inhibiteur irréversible de l'EGFR issu de la recherche scientifique et conçu pour combattre le mécanisme de résistance en ciblant la mutation de résistance T790M. Tagrisso fait aussi l'objet de recherches comme traitement adjuvant et traitement de première intention de la maladie métastatique, y compris chez les patients présentant ou non des métastases cérébrales, de la maladie leptoméningée, ainsi qu'en association avec d'autres traitements3.
À propos d'AstraZeneca
AstraZeneca est une société biopharmaceutique internationale axée sur l'innovation, dont la priorité est de découvrir, de mettre au point et de commercialiser des médicaments destinés aux soins primaires et spécialisés, qui ont pour but de changer des vies. Elle se concentre sur trois domaines thérapeutiques importants : les maladies cardiovasculaires et métaboliques; l'oncologie; et les maladies respiratoires, inflammatoires et auto-immunes. AstraZeneca exerce ses activités dans plus de 100 pays, et ses médicaments innovateurs sont utilisés par des millions de patients dans le monde entier. Sa filiale canadienne, AstraZeneca Canada, dont le siège social est situé à Mississauga, en Ontario, compte plus 675 employés au pays. Pour de plus amples renseignements, visitez le site Web de la société au www.astrazeneca.ca.
RÉFÉRENCES :
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1 Mok T.S., et al. Osimertinib or Platinum-Pemetrexed in EGFR T790M-Positive Lung Cancer. The New England Journal of Medicine. Disponible en ligne : http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1612674#t=articleMethods. Consulté le 7 décembre 2016.
2 AstraZeneca, données internes.
3 Monographie de TAGRISSOMC (osimertinib). Disponible en ligne : https://www.astrazeneca.ca/content/dam/az-ca/downloads/productinformation/TAGRISSO%20-%20Product-Monograph.pdf. Consulté le 7 décembre 2016.
4 Lung Cancer Canada. 2015 Faces of Lung Cancer Report. Disponible en ligne : http://www.lungcancercanada.ca/getmedia/7f1ad2f4-2bb0-45e8-9bf5-d4fa01779a68/The-Faces-of-Lung-Cancer-2015.aspx. Consulté le 7 décembre 2016.
5 Société canadienne du cancer. Statistiques canadiennes sur le cancer 2015. Disponible en ligne : http://www.cancer.ca/~/media/cancer.ca/CW/cancer%20information/cancer%20101/Canadian%20cancer%20statistics/Canadian-Cancer-Statistics-2015-FR.pdf?la=en. Consulté le 7 décembre 2016.
6 Molina JR, et al. Non-small cell lung cancer: Epidemiology, risk factors, treatment and survivorship. Mayo Clin Proc. 2008 May; 83(5): 584-594.
7 Ellison G, et al. EGFR mutation testing in lung cancer: a review of available methods and their use for analysis of tumour tissue and cytology samples. J Clin Pathol. 2013; 66: 79-89.
8 Gazdar A, et al. Hereditary lung cancer syndrome targets never smokers with germline EGFR gene T790M mutations. Thorac Oncol. Avril 2014; 9(4): 456-463.
SOURCE AstraZeneca Canada Inc.
Anabelle Gendron-Turcotte, coordonnatrice de comptes, Soins de santé, Weber Shandwick, Tél. : 514-447-3936 ou 514-447-8889, Courriel : [email protected]; Michelle Marchione, chef principale, Communications de l'entreprise, AstraZeneca Canada, Tél. : 905-803-5749, Courriel : [email protected]
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