Résilience et croissance : le marché immobilier du Québec devrait maintenir son élan en 2026 English
Alors que le marché national se réajuste, la province affiche une appréciation notable des prix, portée par un manque d'inventaire et une demande croissante
Faits saillants :
- Royal LePageMD prévoit que le prix de l'agrégat des propriétés au Québec augmentera de 7,0 % au quatrième trimestre de 2026, comparativement au même trimestre de 2025.
- Parmi les plus grands marchés du Canada, le Grand Montréal devrait voir ses prix augmenter de 5,0 % en 2026, se distinguant ainsi du Grand Toronto et du Grand Vancouver où des baisses sont attendues, respectivement de 4,5% et 3,5%.
- Pour la deuxième année consécutive, la ville de Québec est en tête parmi toutes les grandes régions canadiennes, avec une hausse du prix de l'agrégat des propriétés anticipées de 12,0 % au quatrième trimestre de 2026 par rapport à la même période en 2025.
MONTRÉAL, le 9 déc. 2025 /CNW/ - Alors que 2026 s'annonce comme une année de recalibrage pour le marché immobilier canadien, le Québec se positionne comme une exception notable, affichant une résilience continue et une croissance significative des prix, contrastant avec les baisses anticipées dans d'autres grandes métropoles du pays. Ce dynamisme est particulièrement frappant dans la région du Grand Montréal, qui anticipe une augmentation positive des prix alors que les grandes régions de Toronto et Vancouver devront enregistrer des baisses. Dans ce contexte porteur, la ville de Québec se distingue encore davantage, maintenant sa position de leader national en matière d'appréciation des valeurs immobilières pour la deuxième année consécutive.
Selon les prévisions de Royal LePage, le prix de l'agrégat1 à l'échelle du Québec devrait augmenter de 7,0 % au quatrième trimestre de 2026, comparativement au même trimestre de 2025, pour atteindre 485 138 $.
« Le marché immobilier québécois a su faire preuve de résilience en 2025, se positionnant de manière favorable par rapport à d'autres grandes régions canadiennes », déclare Dominic St-Pierre, vice-président exécutif, développement des affaires, Royal LePage. « Bien que l'incertitude économique ait freiné la confiance des consommateurs à l'échelle canadienne, les Québécois se sont montrés plus résilients et ont maintenu leur activité transactionnelle, entraînant une appréciation notable des prix des propriétés. Nous anticipons une demande constante et des niveaux d'inventaire stables en 2026, avec une augmentation notable des prix à l'échelle provinciale. »
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée et d'une appartement en copropriété dans la province augmentera de 8,0 % et 3,0 % pour atteindre 536 220 $ et 403 657 $, respectivement, au quatrième trimestre de 2026, comparativement au quatrième trimestre de 2025.2
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1 L'agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les estimations de prix provinciaux ont été mises à jour pour inclure toutes les régions de la province et peuvent par conséquent différer des rapports précédents. |
2 Les données sur les prix, dont celles sur les reventes et les nouvelles constructions, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles. Les prévisions de prix reflètent les projections du T4 2026 par rapport au T4 2025. |
Le Québec, un marché distinct au Canada
Le marché québécois a bénéficié de fondamentaux solides, incluant des taux d'intérêt qui ont probablement atteint un plancher et des signes de stabilisation économique. Le Grand Montréal, en particulier, se distingue de ses homologues plus coûteux comme Toronto et Vancouver. Alors que ces derniers anticipent des reculs de prix, Montréal affiche une relative abordabilité et une absence de surplus de copropriétés, ce qui renforce sa stabilité. Les investisseurs y privilégient d'ailleurs souvent les plex, un type de propriété qui continue de très bien performer.
« La relative accessibilité de Montréal par rapport aux autres métropoles canadiennes, combinée à une offre équilibrée de condos, en fait un marché particulièrement attractif. Cette dynamique, malgré un léger ralentissement à l'automne, devrait maintenir une forte activité en 2026, surtout en périphérie où les jeunes familles trouvent encore des options abordables.»
Pour la deuxième année consécutive, la ville de Québec se positionne comme un leader incontesté de la croissance des prix immobiliers au Canada. L'anticipation est d'une hausse du prix de l'agrégat des propriétés de 12,0 % au quatrième trimestre de 2026, comparativement au même trimestre de 2025, témoignant d'une dynamique de marché exceptionnelle.
« La ville de Québec est sans conteste l'étoile de notre marché cette année, et les prévisions pour 2026 confirment cette tendance », déclare M. St-Pierre. « La demande locale est très forte, portée par un marché de l'emploi robuste et des fondamentaux solides. Malgré les gains importants, le marché reste relativement abordable, ce qui continue d'attirer les acheteurs et d'exercer une pression constante sur les prix. C'est une performance remarquable que nous anticipons de voir se poursuivre. »
La fin du cycle de baisses du taux d'intérêt
En 2025, la Banque du Canada a réduit son taux directeur à quatre reprises, le ramenant à 2,25 %. Après 18 mois de baisses de taux, l'institution se concentre désormais sur le soutien d'une économie en voie de ralentissement tout en maîtrisant l'inflation. La plupart des économistes s'attendent à ce que la Banque n'effectue de nouvelles baisses qu'en cas de faiblesse économique importante, alors que le Canada continue de naviguer dans les tensions commerciales avec les États-Unis.
« Nous estimons que les taux d'intérêt ont atteint leur point le plus bas, ou en sont très proches. La Banque du Canada a clairement communiqué qu'elle dispose de peu de marge de manœuvre pour stimuler davantage la demande par sa politique monétaire sans compromettre la maîtrise de l'inflation », affirme M. St-Pierre. « Au Québec, les réductions de taux ont eu un effet très bénéfique, stimulant une demande déjà robuste et contribuant à un environnement propice à l'activité. Cependant, la phase d'urgence qui caractérisait les décisions d'achat est révolue; les consommateurs sont désormais plus posés dans leur démarche. »
Relations canado-américaines et confiance économique
L'année 2025 a été marquée par une incertitude économique due aux tensions commerciales avec les États-Unis. Si, à l'échelle nationale, ces tensions ont pu influencer la confiance des consommateurs, leurs impacts ont été moins prononcés au Québec, où le marché n'a pas montré de ralentissement significatif.
« Au Québec, nos consommateurs ont semblé moins directement affectés par l'incertitude liée aux relations commerciales avec nos voisins du sud, et notre marché immobilier n'a pas ralenti comme dans d'autres provinces », constate M. St-Pierre. « Cependant, l'ensemble de l'économie canadienne bénéficierait grandement d'un accord commercial stable. Les Québécois, comme l'ensemble des Canadiens, attendent de voir si un tel accord sera signé, ce qui pourrait apporter une amélioration générale de l'économie et, par ricochet, un regain de confiance pour l'ensemble du marché.»
Les défis des mises en chantier et l'engagement politique
Malgré les efforts, les obstacles à l'augmentation de l'offre de logements persistent. Alors que des gains notables en mises en chantier ont été observés dans certaines régions, des déclins importants ont été enregistrés ailleurs au pays. À Montréal, la nouvelle administration municipale devra redoubler d'efforts pour favoriser de nouvelles constructions, alors que l'inventaire demeure bas et la demande forte.
« Pour l'année 2026, une élection générale est prévue au Québec. Les Québécois attendent avec espoir des engagements forts et concrets en matière de politiques de logement », souligne M. St-Pierre. « La crise du logement est une préoccupation majeure, et il est crucial que les différents paliers de gouvernement collaborent pour mettre en place des mesures efficaces qui stimuleront l'offre et garantiront l'abordabilité à long terme dans la province. »
Tableau - Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026-QC
SOMMAIRES RÉGIONAUX
Région du Grand Montréal
Dans la région du Grand Montréal, le prix de l'agrégat des propriétés au quatrième trimestre de 2026 devrait augmenter de 5,0 % comparativement au quatrième trimestre de 2025 pour atteindre 676 725 $. Au cours de la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 6,0 % pour atteindre 796 908 $, tandis que celui d'un appartement en copropriété devrait augmenter de 2,5 % pour atteindre 502 558 $.
« Le marché du Grand Montréal a été caractérisé par une demande soutenue pour les propriétés sous le million de dollars, tandis que le segment du luxe a connu une activité plus faible au cours du dernier trimestre », explique Marc Lefrançois, courtier immobilier agréé, Royal LePage Tendance. « Malgré un léger fléchissement de l'activité en octobre, et un ralentissement plus prononcé dans le centre-ville et à Laval, nous observons que les consommateurs québécois semblent moins affectés par l'incertitude économique et les tensions commerciales que d'autres régions du pays. »
M. Lefrançois ajoute : « Les taux d'intérêt, jugés raisonnables par les acheteurs, contribuent à un sentiment de confiance. La demande globale pour 2026 devrait rester similaire à celle de 2025, voire légèrement meilleure. L'inventaire est en constante augmentation, mais sans être alarmant, ce qui offre plus de choix aux acheteurs, notamment ceux qui optent pour les banlieues de Montréal, jugées plus abordables pour les jeunes familles. »
Tableau - Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026-QC
Québec
Dans la région de Québec, le prix de l'agrégat des propriétés au quatrième trimestre de 2026 devrait augmenter de 12,0 % comparativement au quatrième trimestre de 2025 pour atteindre 501 984 $. Au cours de la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 14,0 % pour atteindre 536 598 $, tandis que celui d'un appartement en copropriété devrait augmenter de 5,0 % pour atteindre 356 160 $.
« Le marché immobilier de Québec continuera de se distinguer par sa robustesse en 2026 », affirme Francis Turmel, courtier immobilier résidentiel et commercial de l'Équipe Francis Turmel, Royal LePage Blanc et Noir. « Avec un inventaire toujours historiquement bas face à une demande soutenue, la pression sur les prix restera très élevée. Les baisses de taux ont alimenté l'optimisme des acheteurs. Il est clair que la région de Québec demeurera l'une des plus dynamiques de la province. »
Le segment des maisons unifamiliales, le plus en demande, devrait connaître une forte évolution des valeurs, avec certains quartiers comme Lebourgneuf, Montcalm ou Cap-Rouge où l'on observe historiquement une appréciation des valeurs plus forte et plus soutenue. Pour les copropriétés, une hausse plus modérée est anticipée. Un léger ralentissement s'est fait sentir en fin d'année, notamment en raison des nouvelles réglementations, comme la Loi 16, et de l'adaptation parfois plus complexe des copropriétés plus anciennes.
« Malgré la compétition, les acheteurs se sont habitués à naviguer dans un marché d'offres multiples et se montrent de plus en plus à l'aise d'investir, compte tenu de l'appréciation continue des prix », ajoute M. Turmel. « Cependant, l'évolution rapide du marché peut rendre nos clients vulnérables. C'est pourquoi l'accompagnement d'un courtier disponible et expérimenté est plus que jamais essentiel pour les guider, les rassurer et défendre efficacement leurs intérêts. »
Tableau - Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026-QC
Gatineau
À Gatineau, le prix de l'agrégat des propriétés au quatrième trimestre de 2026 devrait augmenter de 1,5 % comparativement au quatrième trimestre de 2025 pour atteindre 472 889 $. Au cours de la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 2,0 % pour atteindre 592 110 $, tandis que celui d'un appartement en copropriété devrait diminuer de 3,0 % pour atteindre 311 176 $.
« Pour Gatineau, 2026 s'annonce comme une année de stabilisation, où le marché s'ajuste à un environnement de taux d'intérêt plus bas et à un inventaire en hausse », déclare Karine Séguin, courtière immobilière agréée, Royal LePage Vallée de l'Outaouais. « Les acheteurs, bien que plus présents qu'auparavant grâce à une confiance retrouvée, demeurent sélectifs et prennent le temps d'évaluer leurs options. Nous n'anticipons pas une flambée de la demande, mais plutôt une activité stable, légèrement améliorée par rapport à 2025. »
Mme Séguin met également en lumière une dualité significative sur le marché de Gatineau pour 2026. « Nous observons une nette distinction entre les segments de propriété. L'inventaire des condominiums est en augmentation, et la combinaison de la hausse des frais de copropriété, ainsi que l'impact de nouvelles législations telles que la Loi 16, rend les acheteurs plus prudents, ce qui tend à exercer une pression à la baisse sur les prix. En revanche, le segment des maisons unifamiliales continue d'être très recherché, particulièrement les propriétés abordables et clés en main, qui attirent fortement les acquéreurs et devraient maintenir une croissance des prix. »
Cette divergence marquée entre les deux types de propriétés signifie que 2026 exigera une approche nuancée. « Les acheteurs devront être particulièrement attentifs aux spécificités de chaque segment, tandis que les vendeurs devront ajuster leurs stratégies en fonction du type de bien qu'ils mettent sur le marché. Une compréhension claire de ces dynamiques sera essentielle pour prendre des décisions éclairées », déclare Mme Séguin.
Tableau - Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026-QC
Sherbrooke
À Sherbrooke, le prix de l'agrégat des propriétés au quatrième trimestre de 2026 devrait augmenter de 8,0 % comparativement au quatrième trimestre de 2025 pour atteindre 435 564 $. Au cours de la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 7,0 % pour atteindre 477 113 $.
« Les baisses de taux directeur successives ont réellement stimulé la demande, ce qui a conduit à un automne surprenant comparativement à l'année dernière », affirme Jean-François Bérubé, courtier immobilier agréé, Royal LePage Évolution EB. « La confiance des acheteurs est bien présente, plus encore que l'an dernier, notamment parce que les taux d'intérêt se sont stabilisés. Ces conditions posent les bases d'une année 2026 de croissance soutenue pour notre marché. »
M. Bérubé ajoute que le segment des maisons unifamiliales reste le moteur principal du marché immobilier de Sherbrooke. « La demande est très forte pour ce type de propriété, soutenue par les premiers acheteurs, les acheteurs en progression, ainsi que par ceux qui viennent d'autres régions du Québec. L'inventaire demeure bas, s'étant même légèrement resserré par rapport à l'an dernier, malgré une augmentation des ventes, ce qui maintient une pression constante à la hausse sur les prix. Nous anticipons une année 2026 nettement plus favorable pour la construction de maisons unifamiliales neuves, malgré les défis persistants liés à la pénurie de terrains due aux restrictions municipales. »
Tableau - Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026-QC
Trois-Rivières
À Trois-Rivières, le prix de l'agrégat des propriétés au quatrième trimestre de 2026 devrait augmenter de 10,0 % comparativement au quatrième trimestre de 2025 pour atteindre 430 760 $. Au cours de la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 8,0 % pour atteindre 459 540 $.
« Les prix des propriétés devraient encore connaître une progression appréciable en 2026, à condition que la force de l'économie locale se maintienne », déclare Martin Leblanc, courtier immobilier, Royal LePage Centre. « La demande va demeurer forte partout et l'inventaire devrait continuer à augmenter de manière sensible, offrant ainsi plus de choix aux acheteurs. »
M. Leblanc poursuit : « Le segment de la maison unifamiliale demeure particulièrement dynamique, soutenu par l'arrivée de résidents de Montréal et de Québec à la recherche d'un nouveau style de vie et d'une plus grande abordabilité. De plus, le développement de projets industriels majeurs, comme la filière batterie à Bécancour, attire de nouveaux travailleurs et leurs familles, ce qui maintient une forte demande pour ce type de propriété dans la région. Trois-Rivières continue d'être une option accessible pour les familles et les premiers acheteurs, où les propriétés restent très convoitées. »
Tableau - Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026-QC
À propos des prévisions de Royal LePage
Les prévisions de Royal LePage fournissent des prédictions de prix en glissement annuel pour les cinq plus grands marchés urbains dans la province de Québec. La valeur des maisons présentées est fondée sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l'aide des données de l'entreprise, en plus des données analytiques de RPS Solutions pour propriétés résidentielles, source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les estimations de prix provinciaux ont été mises à jour pour inclure toutes les régions de la province et peuvent par conséquent différer des rapports précédents. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l'habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD, qui, depuis plus de 25 ans, vient en aide aux centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD, une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole «TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
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SOURCE Royal LePage Real Estate Services

Contact média : Appolline Risacher, Burson pour le compte de Royal LePage, [email protected], 418-559-8930
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