Plus d'un tiers des organisations admettent qu'elles ne pourraient pas détecter une cyberattaque English
EY identifie les principales cybermenaces en 2016
MONTRÉAL, le 25 jan. 2016 /CNW/ - Les enfreintes à la cybersécurité représentent une menace croissante pour les entreprises canadiennes - pourtant, selon le sondage d'EY Global Information Security Survey, plus d'un tiers (36 %) des organisations ne s'estiment toujours pas en mesure de détecter des cyberattaques évoluées. Ce chiffre est en baisse par rapport à celui de l'an dernier (56 %), mais est toujours préoccupant, car le degré de complexité des attaques continue à augmenter. Pour cette raison, les organisations canadiennes des secteurs tant publics que privés collaborent pour réagir à cette menace plus efficacement et plus rapidement.
«Avec la récente intensification des recours aux services de renseignement sur les menaces, nous constatons que des entreprises commencent à adopter une approche très différente et beaucoup plus proactive vis-à-vis de la sécurité de l'information, dit Nicola Vizioli, chef d'équipe des Services consultatifs d'EY. On assistera à l'avenir à des attaques plus persistantes ciblées sur plusieurs vecteurs dans des contextes de technologie opérationnelle, plutôt que des attaques de masse.»
À l'heure où les organisations s'efforcent de comprendre la cybersécurité, voici six tendances à surveiller en 2016 :
- Les cybermenaces venues du monde interconnecté
Les approches relatives à la cybersécurité devront tenir compte d'Internet. - La croissance des identités numériques
Les organisations doivent repenser la façon dont elles reconnaissent les identités et dont elles les traitent grâce à l'établissement de politiques solides sur la propriété et la protection des données. - La réglementation à outrance entraîne des complications au sein du milieu
Les organisations risquent de devenir si concentrées sur le respect des différentes exigences qu'elles ne seront pas en mesure de développer une approche stratégique équilibrée globale face à la cybersécurité. - Le marché de la criminalité se professionnalise de plus en plus
Les organisations devraient mener une évaluation attitrée des menaces de façon à protéger leurs données les plus précieuses, et de prendre des mesures pour diminuer les vulnérabilités quant à leur accès. - Les modèles de défense traditionnels ne sont plus adéquats
Les grandes organisations doivent chercher des façons proactives de confronter les adversaires qui présentent le plus grand risque et de protéger les actifs essentiels que sont les données. - «Une défense active» évoluée pour détecter les cyberattaques évoluées et y répondre
En mettant en œuvre des techniques de «défense active» et en tirant parti de l'analyse des données de sécurité, les organisations seront en mesure de transformer le paradigme de réactif à proactif.
Selon le rapport d'EY, Creating trust in the digital world, les sources probables de cyberattaques dépendent du secteur :
Industrie |
Sources probables de cyberattaques |
Principales priorités pour la sécurité de l'information |
Produits de consommation |
Employés : 61 %
Crime organisé : 52 %
Contractuels externes : 43 % |
Résilience dans la continuité des activités/la reprise après sinistre : 59 %
Prévention des fuites de données/pertes de données : 50 %
Capacité d'intervention à la suite d'un incident : 40 % |
Secteur bancaire et marchés financiers |
Cyberattaques visant à dérober l'information financière : 21 %
Logiciels malveillants : 20 %
Fraude : 19 % |
Prévention des fuites de données/pertes de données : 67 %
Continuité des activités/reprise après sinistre : 56 %
Gestion des identités et des accès : 56 % |
Électricité et services publics |
Informations de sécurité périmées, employés irréfléchis ou ignorants, logiciels malveillants : 20 % chaque |
Continuité des activités/protection en cas de sinistre : 52 %
Prévention de la fuite/perte des données : 44 %
Activités de sécurité, comme les activités antivirus, de correction, de cryptage : 43 % |
«L'élément le plus important dans l'utilisation efficace des renseignements repose sur le lien à établir rapidement avec le contexte d'affaires, au risque sinon de se laisser complètement submerger par le manque de pertinence,» dit Nicola Vizioli.
Sylvain Vincent, associé chez EY, ajoute : «Les entreprises doivent considérer comment discerner l'information utile de celle qui ne l'est pas. En d'autres mots, elles ont besoin de planifier face à ce déluge de données avant qu'elles ne se retrouvent noyées.»
Selon le sondage d'EY, les deux menaces principales à la sécurité de l'information sont l'hameçonnage (44 %), et les logiciels malveillants (43 %). EY a cinq recommandations destinées aux entreprises pour qu'elles puissent protéger leurs employés et l'information :
- Déterminer les risques réels (employés, pirates informatiques, etc.)
- Donner la priorité à ce qui a le plus d'importance
- Administrer la performance et en faire le suivi
- Optimiser les investissements
- Favoriser la performance de l'entreprise
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SOURCE EY (Ernst & Young)

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