OTTAWA, le 13 juin 2016 /CNW/ - L'Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse devraient connaître une croissance économique assez bonne cette année, alors que l'économie du Nouveau-Brunswick devrait se contracter, selon la Note de conjoncture provinciale : Printemps 2016 du Conference Board du Canada.
FAITS SAILLANTS
- Le PIB réel de l'Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse devrait connaître cette année une croissance respective de 2,3 % et 1,5 %.
- L'économie du Nouveau-Brunswick devrait reculer de 0,4 % en 2016.
- Seules quatre provinces devraient connaître une croissance de leur PIB réel supérieure à 2 % cette année : la Colombie-Britannique, l'Ontario, le Manitoba et l'Île-du-Prince-Édouard.
- La baisse des prix des produits de base nuira encore aux économies de Terre-Neuve-et-Labrador, de Saskatchewan et d'Alberta. Les feux de forêt du nord de l'Alberta auront un impact économique à court terme, mais les efforts de reconstruction alimenteront la croissance économique de la province en 2017.
« La force du secteur de la construction et de la fabrication de l'Î.-P.-É. et de la Nouvelle-Écosse fait en sorte que les deux provinces performent bien», déclare Marie-Christine Bernard, co-directrice, Prévisions provinciales et territoriales. « Le Nouveau-Brunswick, par contre, fait face à de nombreux défis, notamment une baisse marquée de la production minière, qui devrait chuter de près de moitié de cette année. »
L'Île-du-Prince-Édouard devrait connaître une forte croissance cette année et la suivante. Son PIB réel devrait croître de 2,3 % en 2016, principalement en raison de la vigueur des secteurs de la construction et du logement. Les gains prévus dans le secteur manufacturier cette année favorisent aussi l'essor économique de l'île, qui continue de profiter d'un dollar canadien concurrentiel et d'une solide demande internationale. La forte croissance anticipée de ces secteurs devrait pallier la faiblesse des dépenses publiques, qui freine la progression de la province. Le gouvernement de l'Î.-P.-É. tente en effet d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2017-2018, délai qui a été repoussé d'un an par le budget de 2016.
Le PIB réel de la Nouvelle-Écosse devrait pour sa part afficher une hausse de 1,5 % en 2016, grâce à son vigoureux secteur manufacturier. Le raffermissement économique au sud de la frontière de la demande des ménages et l'avantage concurrentiel d'un dollar canadien affaibli continueront d'alimenter la demande pour les produits manufacturés de la province, comme les pneus et les produits alimentaires. Élément favorable à la progression économique de la province : le secteur de la construction, qui devrait croître de 2,8 % en 2016, alors que se poursuivent jusqu'en 2017 les travaux du Centre Nova au centre-ville d'Halifax et ceux du projet de transport d'énergie Maritime Link, établi au coût de 1,7 G$. Cependant, la production de gaz naturel continue de ralentir la croissance du secteur minier, qui devrait reculer de 16,6 % cette année.
De son côté, l'économie du Nouveau-Brunswick devrait se contracter de 0,4 % cette année. La fermeture inattendue de la mine de potasse Piccadilly, qui met fin à l'exploitation minière de la potasse, représente un coup dur pour le secteur minier provincial. L'augmentation de la production de zinc, de plomb et d'argent à la mine Caribou ne sera pas suffisante pour compenser les pertes du secteur. Dans l'ensemble, la production minière devrait chuter de 42,8 % cette année. Sur une note plus positive, on prévoit des gains importants dans le secteur forestier au cours des deux prochaines années, grâce à la demande américaine soutenue. Selon ces perspectives économiques, 3 000 emplois seront perdus, ce qui maintiendra le taux de chômage de la province à 9,8 % lors des deux prochaines années.
On peut consulter la Note de conjoncture provinciale : Printemps 2016 dans la bibliothèque virtuelle (e-Library) du Conference Board du Canada.
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SOURCE Le Conference Board du Canada

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