Pêches et aquaculture commerciales - Le gouvernement du Québec présente ses priorités à l'occasion d'une première rencontre avec le nouveau ministre fédéral des Pêches et des Océans
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Cabinet du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation29 janv, 2016, 10:55 ET
QUÉBEC, le 29 janv. 2016 /CNW Telbec/ - L'adjoint parlementaire du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (volet pêches et aquaculture) et député des Îles-de-la-Madeleine, M. Germain Chevarie, au nom du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. Pierre Paradis, a rencontré, le 20 janvier, le ministre des Pêches et des Océans du Canada, l'honorable M. Hunter Tootoo. Cette première rencontre, qui se déroulait à l'aube de la réunion du Conseil canadien des ministres des pêches et de l'aquaculture, visait à faire valoir les priorités du gouvernement du Québec en matière de développement des pêches et de l'aquaculture commerciales.
Rencontre bilatérale fédérale-provinciale
Au sujet de la chasse au phoque, M. Chevarie a demandé à M. Tootoo de modifier la réglementation pour tenir compte des particularités de cette activité au Québec. Il a notamment demandé de revoir les dates d'ouverture de la chasse, de manière à assurer un meilleur accès aux troupeaux, d'autoriser l'utilisation de bateaux d'une plus grande longueur afin d'accroître la sécurité des chasseurs et la rentabilité des expéditions, d'augmenter la distance des observateurs afin de sécuriser les activités de chasse et de soutenir les projets d'affaires de l'industrie. Il a aussi pressé le gouvernement fédéral de s'engager activement à explorer de nouveaux marchés à l'international, notamment en Asie.
« Ces modifications à la réglementation sont essentielles pour donner un nouveau souffle au développement de cette industrie qui procure du travail à plus de 1 000 chasseurs. Actuellement, la demande québécoise de produits de phoque dépasse largement l'offre. Cela permettrait également de diminuer considérablement la pression sur les stocks de poissons de fond », a déclaré M. Chevarie.
En ce qui concerne la pêche au homard, le représentant du gouvernement du Québec a souligné l'importance d'augmenter la taille légale des captures pour des raisons de conservation et de durabilité de l'espèce. Cette mesure aurait aussi pour effet d'améliorer la qualité globale du crustacé canadien de même que sa valeur sur le marché mondial.
Finalement, M. Chevarie a sensibilisé M. Tootoo à l'importance du respect des parts historiques et du réinvestissement du gouvernement fédéral dans les sciences. En ce sens, il a demandé que ce principe de partage soit inscrit dans la Loi sur les pêches afin d'éviter toute décision arbitraire dans le futur. « Il est important de restaurer la confiance des pêcheurs à l'égard des décisions du gouvernement fédéral en matière de gestion de la pêche. Cela passe par le respect des ententes de partage des ressources marines et par des décisions basées sur des résultats scientifiques fiables. Le gouvernement fédéral entend examiner la Loi sur les pêches à la suite des modifications apportées en 2012. Voilà une excellente occasion qui se présente pour régler cette question définitivement », a-t-il mentionné.
Conseil canadien des ministres des pêches et de l'aquaculture
Le 21 janvier, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux des pêches et de l'aquaculture se sont réunis pour discuter des priorités des provinces et des territoires en la matière, mais aussi pour trouver des pistes de collaboration communes. Il a été question en outre de la protection des océans, du développement de l'aquaculture, de la mise en œuvre du règlement fédéral sur les espèces aquatiques envahissantes et d'un examen législatif fédéral. L'accès aux marchés a également fait l'objet de plusieurs discussions, notamment en ce qui a trait aux accords commerciaux, tels que l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne et le Partenariat transpacifique. Ces ententes présentent un potentiel important sur le plan du développement de marchés.
« Le Québec souhaite collaborer avec les provinces et les territoires, ainsi qu'avec le gouvernement fédéral, pour développer de nouveaux marchés pour les poissons et les fruits de mer du Québec », a indiqué M. Chevarie.
Rappelons que la pêche commerciale contribue de façon notable à l'économie des régions maritimes du Québec. Les activités de pêche, d'aquaculture et de transformation des poissons et des fruits de mer génèrent chaque année près de 8 000 emplois et engendrent des retombées économiques directes qui s'élèvent à plus de 350 millions de dollars. À elle seule, l'industrie aquacole québécoise compte près de 130 entreprises, procure environ 300 emplois annuellement et réalise des ventes estimées à près de 12 millions de dollars.
SOURCE Cabinet du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation

Source et information : Cabinet du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Tél. : 418 380-2525
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