Nouvelle orientation sur le traitement des personnes incarcérées transgenres dans les établissements de détention du Québec
QUÉBEC, le 18 juin 2025 /CNW/ - Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l'Estrie, M. François Bonnardel, annonce que pour assurer la sécurité de toutes les personnes incarcérées, les personnes incarcérées transgenres seront désormais uniquement incarcérées dans les établissements de détention correspondant à leur sexe anatomique.
Dans un souci de respecter leurs droits et leurs réalités, des accommodements seront possibles. Comme pour toutes les personnes incarcérées, des analyses de sécurité continueront d'être réalisées à l'admission en détention pour déterminer le classement approprié.
Cette orientation vise à assurer la sécurité de toutes les personnes incarcérées, peu importe leur identité de genre. Elle vise aussi à continuer d'assurer aux personnes incarcérées transgenres l'accès aux différents services de réinsertion sociale offerts et la socialisation avec des codétenus, et ce, en toute sécurité.
Dans le cadre de leur formation initiale, les nouveaux agents des services correctionnels sont sensibilisés à différentes problématiques susceptibles d'être rencontrées par les personnes incarcérées. Par ailleurs, des formations et un guide des bonnes pratiques seront également fournis aux agents des services correctionnels pour les informer sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres ainsi qu'aux droits des personnes LGBTQ+.
Citation :
« Avec cette nouvelle orientation, le gouvernement du Québec assure une équité dans le traitement de tous les détenus au Québec. La sécurité doit toujours primer, au bénéfice des agents correctionnels, de nos concitoyens et des personnes incarcérées. »
François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l'Estrie
Faits saillants :
- Les personnes incarcérées transgenres peuvent continuer à s'identifier au genre de leur choix dans les établissements de détention.
- Auparavant, les personnes transgenres pouvaient demander à être incarcérées dans l'établissement de détention de leur choix et pouvaient, pour des raisons de sécurité, être isolées de la population générale autant dans leur secteur d'hébergement que lors des programmes et services de réinsertion sociale.
- En date du 13 juin 2025, 6 personnes sur les 5 400 personnes incarcérées, soit 0,1 % de la population carcérale, s'identifient comme transgenres.
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SOURCE Cabinet du ministre de la Sécurité publique

Source : Maxime Bélanger, Directeur des communications et porte-parole, Cabinet du ministre de la Sécurité publique, 438 838-3952, [email protected] ; Information : Relations médias, Direction des communications, Ministère de la Sécurité publique, 418 646-6777, poste 30274, [email protected]
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