MONTRÉAL, le 31 mai 2012 /CNW/ - Les engagements sous-capitalisés des régimes de retraite du secteur public représentent une facture potentielle de plus de 9 000 $ pour chaque homme, femme et enfant vivant au Canada. C'est ce que révèle un nouveau rapport intitulé La sous-capitalisation non chiffrée des régimes de pension du secteur public au Canada que la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a publié aujourd'hui.
« Le statut privilégié dont jouissent les régimes de pension du secteur public a engendré un dangereux excès de confiance par rapport aux risques qu'ils font peser sur les futurs pensionnés ainsi que sur les contribuables, déclare Mme Martine Hébert, vice-présidente de la FCEI pour le Québec. Et vu que nous connaissons peu l'état des finances de ces régimes de retraite - ce qui est préoccupant - personne ne connaît vraiment l'ampleur du problème. »
Il ressort des données publiées par Statistique Canada, les Comptes publics et d'autres sources que les engagements sous-capitalisés des régimes de retraite du secteur public à l'échelle du pays dépassent probablement les 300 milliards $. Ce manque à gagner existe même si les employeurs du secteur public (c'est-à-dire les contribuables) ont versé 1,27 milliard $ de plus par an dans ces régimes entre 2001 et 2010. Le fait de permettre aux gestionnaires de régimes de retraite d'utiliser des hypothèses trop optimistes concernant le taux de rendement a également contribué à ce problème. Tout cela signifie que les fonctionnaires ne pourront toucher l'argent qui leur a été promis sous la forme de prestations de retraite que si on demande aux contribuables d'y cotiser encore plus de façon colossale.
« Nous savons depuis longtemps que les régimes de retraite des fonctionnaires sont injustes à l'égard des contribuables et des propriétaires de PME, fait remarquer Mme Hébert. C'est une preuve supplémentaire que de nombreux régimes de retraite du secteur public sont mal conçus et ont besoin d'être revus sans délai ni remise. »
Le rapport publié aujourd'hui est le premier d'une série d'études réalisées par la FCEI qui examineront le problème de l'iniquité et de la non-viabilité des régimes de retraite du secteur public. La FCEI a lancé l'année dernière la campagne Les Pensions sous tension au Canada pour réclamer de la transparence au niveau des engagements de ces régimes et de l'équité envers les contribuables. Jusqu'ici, près de 38 000 PME ont signé les pétitions de la FCEI afin de demander une réforme des régimes de retraite du secteur public.
La version intégrale du rapport est disponible sur notre site Web : www.fcei.ca
En qualité du plus grand groupement de petites et moyennes entreprises du Canada, la FCEI représente Le pouvoir des entrepreneursMC. Créée en 1971, la FCEI définit ses positions selon le point de vue de plus de 109 000 membres à l'échelle du Canada œuvrant dans tous les secteurs. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique.
Si vous voulez obtenir plus d'information à ce sujet ou organiser une entrevue avec Mme Martine Hébert, veuillez contacter Marie Vaillant au 514 861-3234
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