Selon un nouveau sondage de KPMG au Canada, plus des trois quarts des Canadiens sont préoccupés par la protection de leurs renseignements personnels en ce qui a trait aux agents propulsés par l'IA agentique
MONTRÉAL, le 25 nov. 2025 /CNW/ - À l'approche du Vendredi fou et du Cyberlundi, plus de trois Canadiens sur quatre (78 %) affirment qu'ils envisagent d'utiliser des outils d'intelligence artificielle (IA) pour orienter leur magasinage des Fêtes cette saison, selon un nouveau sondage de KPMG au Canada. Pourtant, un pourcentage presque aussi élevé de répondants (76 %) a exprimé des hésitations à se fier entièrement à l'IA agentique pour faire leurs achats, affirmant que cela leur semblerait impersonnel et enlèverait l'aspect sentimental de faire des cadeaux.
La plupart des consommateurs utilisent déjà des outils alimentés par l'IA, comme des recommandations personnalisées, des évaluations de produits, des comparaisons de prix sur les sites Web et les applications des détaillants et des plateformes conversationnelles, comme ChatGPT ou Gemini, pour rechercher des aubaines. L'IA agentique va plus loin en aidant les consommateurs à planifier et à préparer des actions, comme mettre des articles dans un panier ou planifier une livraison, tout en exigeant des confirmations de l'utilisateur aux étapes clés. La prochaine itération sera composée d'agents alimentés par l'IA agentique entièrement autonomes qui peuvent gérer les tâches de bout en bout, notamment passer une commande ou planifier un retour d'articles, avec un minimum d'intervention humaine. Bien que les grands détaillants américains mettent déjà ces solutions à l'essai, leur adoption en est encore à ses débuts au Canada.
« Les Canadiens recherchent les meilleures aubaines et se tournent vers les outils d'IA pour les aider, sachant que de nombreux ménages ressentent les effets de la hausse des coûts », a déclaré Elliot Marer, leader national, Marchés de consommation et commerce de détail, KPMG au Canada. « Qu'il s'agisse de rechercher des aubaines, de vérifier la disponibilité en magasin ou de lire des commentaires, les consommateurs utilisent la technologie pour planifier avant d'acheter. Cependant, en ce qui concerne les agents de magasinage alimentés par l'IA agentique, les Canadiens demeurent hésitants; la plupart (86 %) d'entre eux souhaitant garder le contrôle. Pour les détaillants, il sera essentiel d'établir un lien de confiance grâce à la transparence, à des options d'adhésion faciles et à des options incluant l'intervention humaine, afin que la technologie améliore au lieu de remplacer la touche personnelle qui est au cœur du magasinage des Fêtes. »
Voici les faits saillants du sondage :
- 78 % des 1 200 Canadiens affirment qu'ils pourraient utiliser l'IA avant de choisir où faire leurs achats.
- 32 % affirment qu'ils sont très susceptibles de l'utiliser
- 46 % affirment qu'ils sont plutôt susceptibles de l'utiliser
- 14 % affirment qu'ils sont peu susceptibles de l'utiliser
- 8 % affirment qu'ils sont très peu susceptibles de l'utiliser
- 72 % affirment que le magasinage alimenté par l'IA agentique semble impersonnel.
- 60 % estiment que l'IA agentique élimine l'aspect personnel du magasinage des Fêtes.
- 86 % des répondants disent vouloir approuver chaque étape réalisée par l'agent alimenté par l'IA; 50 % d'entre eux sont tout à fait d'accord avec cet énoncé.
Les agents propulsés par l'IA agentique éveillent la curiosité
Selon le sondage, il y a davantage d'enthousiasme et de curiosité à l'égard des agents de magasinage alimentés par l'IA chez les jeunes Canadiens de 18 à 24 ans (54 %), de 25 à 34 ans (42 %) et de 35 à 44 ans (39 %). L'intérêt diminue avec l'âge, passant à 22 % chez les 55 à 64 ans et à 19 % chez les 65 à 84 ans.
Le sondage montre que 57 % des consommateurs veulent un agent alimenté par l'IA qui applique automatiquement les meilleurs rabais et offres au moment du paiement, 52 % aimeraient obtenir des recommandations de produits personnalisées pour tous les détaillants et 51 % aimeraient recevoir des alertes proactives lorsque des articles sont en vente ou deviennent disponibles. De plus, 38 % affirment qu'ils seraient plus susceptibles d'utiliser un agent propulsé par l'IA qui gère les programmes de fidélisation et de récompenses.
Lorsqu'on leur a demandé pour quelles tâches précises ils seraient le plus à l'aise d'utiliser des agents alimentés par l'IA, 44 % ont répondu comparer les prix ou utiliser des coupons, 31 % ont répondu vérifier les disponibilités en magasins et 30 % ont répondu trouver des idées de cadeaux ou des recommandations personnalisées. Cependant, 33 % des répondants affirment qu'ils ne seraient pas à l'aise d'utiliser n'importe quel type d'agent alimenté par l'IA agentique.
Soixante pour cent d'entre eux ont déclaré qu'ils ne seraient pas à l'aise de permettre à un agent autonome alimenté par l'IA de bout en bout de faire des achats en leur nom.
« Dans l'ensemble, nous observons un consommateur plus à l'aise avec la technologie, mais prudent, qui adopte la commodité numérique, mais qui exige de la transparence et du choix. « Les Canadiens sont prêts à utiliser ces outils, tout en gardant le contrôle », a déclaré M. Marer.
La protection des renseignements personnels est le facteur déterminant
La protection des renseignements personnels et le contrôle demeurent les principaux obstacles à l'adoption des outils d'IA. Selon le sondage, 78 % des Canadiens se disent préoccupés par la protection de leurs renseignements personnels lorsqu'ils utilisent des agents alimentés par l'IA pour magasiner. Quatre-vingt-cinq pour cent admettent ne pas être à l'aise de partager des renseignements financiers avec des outils d'IA; plus de la moitié (52 %) sont tout à fait d'accord avec cet énoncé.
« Les consommateurs exigent de la commodité, mais la confiance est devenue tout aussi importante », a déclaré Katie Bolla, associée, Biens de consommation et commerce de détail, KPMG au Canada. « Les détaillants et les développeurs d'IA qui souhaitent renforcer la confiance à l'égard des outils propulsés par l'IA agentique doivent communiquer de façon claire au sujet de l'utilisation des données, de la sécurité et du consentement. »
Le magasinage en personne est là pour de bon
Le sondage explore également les comportements relatifs au magasinage en personne et en ligne. Bien que la plupart des Canadiens (58 %) prévoient de combiner des achats en ligne et en personne pendant la période des Fêtes, un plus grand nombre de consommateurs (14 %) prévoient de faire tous leurs achats en personne, comparativement à ceux qui prévoient de magasiner exclusivement en ligne (9 %).
Près des deux tiers (64 %) des consommateurs qui prévoient de faire leurs achats uniquement en personne sont âgés de 55 à 85 ans, principalement des baby-boomers. En comparaison à seulement 13 % des répondants âgés de 18 à 34 ans et 12 % des répondants âgés de 35 à 54 ans.
« Bien que les personnes âgées soient de plus en plus nombreuses à utiliser Internet, les baby-boomers ont tendance à aimer le magasinage traditionnel, préférant voir, toucher et essayer les produits », a déclaré M. Marer. « Le magasinage en personne est également une activité sociale qui peut être importante pour les consommateurs plus âgés. La prolifération des escroqueries lors d'achats en ligne et des fuites de données soulève des préoccupations chez les personnes âgées, ce qui nuit à leur volonté de faire des transactions en ligne. Il devient donc encore plus important pour les détaillants d'utiliser l'IA pour améliorer cette expérience en personne, et non pas pour la remplacer. Des outils comme les recommandations personnalisées, la vérification de la disponibilité des articles en temps réel et l'optimisation des programmes de fidélisation peuvent combler le fossé entre la commodité et la confiance. »
Craintes à l'égard des cryptomonnaies stables
En ce qui concerne les cryptomonnaies stables, un type de cryptomonnaie liée à des devises souveraines fiduciaires comme le dollar canadien, le sondage révèle que près des deux tiers (63 %) des Canadiens n'ont pas l'intention de les utiliser, 12 % affirment qu'ils seraient susceptibles de les utiliser et seulement 4 % affirment qu'ils préféreraient les utiliser. Fait intéressant, lorsqu'on leur a demandé quelles étaient leurs principales préoccupations au sujet des cryptomonnaies stables, 43 % ont répondu net pas faire confiance aux cryptomonnaies. Pourtant, 30 % admettent ne pas avoir une bonne compréhension de celles-ci.
« On peut comprendre l'hésitation des Canadiens, mais le paysage change. « Grâce à l'introduction de cadres fédéraux plus ciblés et consacrés aux cryptomonnaies stables, qui exigent une garde entièrement provisionnée jouissant d'une réelle autonomie patrimoniale et des droits de rachat clairs, nous nous attendons à ce que la confiance s'améliore à mesure que les mesures de protection réglementaires s'appliqueront », a déclaré Kareem Sadek, associé, Services-conseils, Leader, Nouveaux risques technologiques, et coleader, Cryptoactifs et chaîne de blocs, KPMG au Canada. « La confiance repose sur la transparence et l'éducation. Au fur et à mesure que les Canadiens découvriront comment les cryptomonnaies stables soutenues par des fonds publics seront structurées au Canada, ce qui nécessitera des réserves de liquidités de grande qualité et une surveillance par la Banque du Canada au moyen de mesures de protection ministérielles, les avantages deviendront plus clairs. « Pour les détaillants, les cryptomonnaies stables peuvent simplifier les paiements en réduisant les coûts de traitement, en accélérant le règlement et en réduisant l'exposition à la rétrofacturation grâce une chaîne de blocs transparente et faisant l'objet d'un suivi vérifiable. Ces gains d'efficacité peuvent se traduire par des frais de transaction moins élevés et une amélioration des liquidités pour les entreprises », a souligné M. Sadek. « Les consommateurs pourraient profiter d'expériences de paiement plus rapides et plus sécuritaires, ce qui favoriserait une tarification plus harmonieuse et l'intégration des programmes de fidélisation dans les portefeuilles numériques. Les cryptomonnaies stables sont différentes des cryptomonnaies spéculatives, elles sont conçues pour rester stables et être utilisées comme moyen pratique et rentable d'effectuer des paiements. »
Autres faits saillants du sondage :
- 31 % des Canadiens sont enthousiastes ou curieux au sujet de l'IA agentique
- 54 % chez les 18 à 24 ans, 42 % chez les 25 à 34 ans, 39 % chez les 35 à 44 ans, 22 % chez les 55 à 64 ans et 19 % chez les 65 à 84 ans
- 60 % affirment ne pas être à l'aise de permettre à un agent alimenté par l'IA agentique entièrement autonome de faire des achats en leur nom.
- 78 % se disent préoccupés par la protection des renseignements personnels lorsqu'ils utilisent des agents propulsés par l'IA agentique
- 85 % ne sont pas à l'aise de partager leurs renseignements financiers avec des agents alimentés par l'IA agentique (52 % sont tout à fait d'accord avec cet énoncé)
- 58 % prévoient de faire des achats en ligne et en personne pendant la période des Fêtes
- 14 % prévoient de faire des achats exclusivement en personne, contre 9 % exclusivement en ligne. Parmi les répondants qui affirment qu'ils magasineront uniquement en personne :
- 64 % sont âgés de 55 à 85 ans, 13 % sont âgés de 18 à 34 ans et 12 % sont âgés de 35 à 54 ans
- 63 % n'ont pas l'intention d'utiliser de cryptomonnaies stables, 12 % affirment qu'ils seraient susceptibles de les utiliser et 4 % affirment qu'ils préféreraient les utiliser.
À propos du sondage sur l'IA agentique et le magasinage des fêtes de KPMG
KPMG au Canada a sondé 1 200 Canadiens âgés de 18 à 85 ans, du 7 au 14 novembre 2025, dans le cadre du principal panel d'entreprises de Sago, en utilisant la plateforme de recherche en ligne Methodify. 49 % des répondants étaient des hommes et 51 % étaient des femmes. Vingt-deux pour cent ont un revenu annuel brut inférieur à 49 900 $; 31 % ont un revenu annuel brut entre 50 000 $ et 100 000 $; 29 % ont un revenu annuel brut entre 100 000 $ et 200 000 $; 8 % ont un revenu annuel brut de 200 000 $ et plus. Trente-neuf pour cent vivent en Ontario, 24 % au Québec, 32 % dans l'ouest du Canada et 6 % dans l'est du Canada.
Un mot sur KPMG au Canada
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SOURCE KPMG LLP
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