Les Canadiens et les petites entreprises s'opposent aux cotisations
syndicales obligatoires
TORONTO, le 2 sept. /CNW/ - Un sondage réalisé par la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) révèle que 84 % des petites entreprises du pays estiment que les salariés ne devraient pas être obligés de payer des cotisations syndicales dans un milieu de travail syndiqué. Ce point de vue concorde avec celui de la plupart des Canadiens qui favorisent le libre choix pour les salariés en matière de cotisations syndicales et qui jugent que le moment est venu de revoir le droit du travail au Canada.
"Le Canada, affirme Catherine Swift, présidente de la FCEI, se retrouve de plus en plus seul à imposer l'obligation d'adhérer à un syndicat et de lui verser des cotisations. Dans presque toutes les autres grandes économies, dont l'Europe et les États-Unis, les salariés bénéficient du libre choix, une situation dont s'étonnent souvent les Canadiens qui croient que notre approche en matière de cotisations syndicales obligatoires s'inscrit dans le courant international."
Les salariés dans presque tous les milieux de travail syndiqués au Canada sont tenus de verser des cotisations syndicales qu'ils soient membres ou non du syndicat. Dans certaines provinces, il est obligatoire de payer des cotisations si un syndicat est présent. Dans la plupart des provinces et territoires, cependant, la loi garantit aux syndicats qui en font la demande que l'employeur retiendra les cotisations ou que celles-ci feront l'objet de négociations entre les syndicats et les employeurs.
"Il est grand temps, a poursuivi Mme Swift, que nous examinions plus à fond nos lois qui semblent répondre aux souhaits des directions syndicales, mais rarement, sinon jamais, à ceux des salariés, ce qui est ironique vu qu'ils sont les plus concernés. En fait, un sondage réalisé en 2008 a démontré que la plupart des Canadiens appuient le modèle européen, qui permet aux salariés qui ne souhaitent pas devenir membres d'un syndicat de payer moins de cotisations ou de ne pas en payer du tout."
Les pays qui respectent les droits individuels des salariés peuvent compter sur une main-d'œuvre plus satisfaite et plus productive et une économie plus forte. À l'approche de la fête du Travail, la FCEI presse les gouvernements au Canada d'entamer d'importantes consultations en vue de donner à tous les salariés la possibilité d'exercer pleinement leur droit individuel d'association et, surtout, de non-association.
En qualité du plus grand groupement de petites et moyennes entreprises du Canada, la FCEI représente Le pouvoir des entrepreneurs(MD). Créée en 1971, la FCEI définit ses positions selon le point de vue de plus de 107 000 membres au pays et provenant de tous les secteurs. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique.
Renseignements: Pour fixer une entrevue avec Catherine Swift, veuillez communiquer avec Adam Miller ou Meghan Carrington au 416-222-8022 ou à [email protected]
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