Les actions durables des entreprises agroalimentaires exportatrices reconnues par les marchés internationaux
SAINTE-JULIE, QC , le 19 juin 2025 /CNW/ - Dans le cadre du Sommet de l'exportation agroalimentaire, présenté par Financement agricole Canada (FAC), le Groupe Export agroalimentaire a eu le plaisir de présenter sur scène Inno-centre et Léger qui ont dévoilé les résultats d'une étude menée auprès des entreprises agroalimentaires du Québec. Cette enquête a permis de mettre en lumière l'impact des changements climatiques sur les exportateurs hors Canada.
Pour dresser un portrait du secteur de la transformation agroalimentaire du Québec, Inno-centre a mandaté la firme de recherche Léger pour réaliser une étude, menée entre le 20 janvier et le 19 février 2025 auprès de 131 gestionnaires d'entreprises en transformation alimentaire. Les résultats ont été présentés le 17 juin 2025 à Brossard, dans le cadre du Sommet de l'exportation agroalimentaire, devant près de 200 participants.
L'étude révèle que les entreprises exportatrices sont généralement plus avancées dans leur transition climatique. Martin Lavoie, pdg du Groupe Export agroalimentaire, s'intéresse d'ailleurs à l'influence des marchés internationaux sur les entreprises agroalimentaires exportatrices. « Les acheteurs dans les marchés d'exportation incitent les transformateurs à entreprendre des actions plus durables. En effet, 70% des entreprises exportatrices sondées ont mentionné avoir comme incitatif principal les nouvelles exigences provenant des acheteurs internationaux, surtout de l'Europe, à 37%, ou des États-Unis, à 33%. Considérer l'implantation d'une stratégie ESG efficace pour diversifier ses marchés, ou pour débuter une démarche d'exportation, devient donc une nécessité. »
Éric Waterman, vice-président Agroalimentaire chez Inno-centre, souligne l'importance de s'engager dès maintenant dans des démarches durables. « L'Europe vise la carboneutralité d'ici 2050, et il est clair que les réglementations continueront d'évoluer dans cette direction. Aux États-Unis, on remarque une incertitude au niveau politique de l'importance du développement durable, mais ça reste un facteur d'influence auprès des donneurs d'ordres. C'est pourquoi les entreprises doivent dès aujourd'hui intégrer la réduction de leur empreinte carbone dans leur planification stratégique. Celles qui se positionneront en avance seront mieux préparées à répondre aux exigences des marchés d'exportation et à s'y démarquer. »
L'enquête a également abordé le bilan carbone, l'image de marque et les freins à entreprendre des démarches en développement durable. Voici quelques constats marquants :
- 58% des entreprises exportatrices sondées ont déjà réalisé un bilan carbone, comparativement à 28% des entreprises effectuant du commerce uniquement au Canada. Cette donnée montre une volonté d'aller au-delà des exigences réglementaires pour structurer leurs propres actions.
- Renforcer l'image de marque et la réputation demeure la principale motivation à agir sur le plan climatique, autant chez les entreprises agroalimentaires exportatrices (58%) que chez les non-exportatrices (54%).
- Le manque de ressources compétentes représente un frein plus important pour 44% des entreprises actives à l'international.
Le programme d'accompagnement d'Inno-centre auprès des transformateurs alimentaires est rendu possible grâce l'appui financier du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) et du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), découlant du Plan pour une économie verte 2030, et à la collaboration du Centre international de référence sur l'analyse du cycle de vie et la transition durable (CIRAIG).
Léger ne peut garantir que l'échantillon est représentatif de la population étudiée. En effet, aucune pondération n'a été appliquée aux résultats obtenus. Par ailleurs, aucune marge d'erreur ne pouvant être associée à un échantillon de convenance, les résultats ne peuvent être extrapolés au-delà de ce dernier.
À propos du Groupe Export agroalimentaire
Avec plus de 450 membres, le Groupe Export agroalimentaire propose une offre de services variés pour accompagner les entreprises agroalimentaires exportatrices québécoises et leur faciliter l'accès aux marchés canadiens et internationaux. Initiateur des Prix Alizés et du Sommet de l'exportation agroalimentaire, ainsi que l'un des actionnaires du SIAL Canada, l'association figure comme un acteur clé au sein de l'industrie.
À propos de Inno-centre
Depuis plus de 35 ans, Inno-centre veille à l'accroissement de la performance d'affaires des PME, à différents stades de leur développement en offrant des services-conseils dans des champs d'expertises variés. Grâce à une équipe de plus de 125 conseiller.ère.s chevronné.e.s, Inno-centre intervient chaque année auprès de plus de 700 entreprises issues des grands secteurs de l'économie québécoise et canadienne. Inno-centre accompagne activement les PME pour identifier les opportunités les plus porteuses, alliant performance environnementale et gains de compétitivité.
SOURCE Groupe Export agroalimentaire

Source, photos et informations : Anne Vaillancourt, Directrice des communications, Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada, 819 342-2668, [email protected]; Geneviève Nadeau, Conseillère, Communication et marketing, Inno-centre, 581-309-4290, [email protected]
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