Le gouvernement du Québec annonce qu'il lève l'interdiction de vendre des véhicules à essence neufs en 2035
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Cabinet du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs26 sept, 2025, 11:20 ET
QUÉBEC, le 26 sept. 2025 /CNW/ - Le gouvernement du Québec annonce qu'il lève l'interdiction de vendre des véhicules à essence neufs en 2035. Cette décision permet d'offrir un répit à l'industrie de l'automobile tout en maintenant le cap sur l'électrification des transports.
Le gouvernement fixe également un nouveau calendrier de cibles pour les véhicules électriques :
- L'objectif de 100 % de véhicules zéro émission en 2035 est remplacé par une cible de 90 %, combinant véhicules électriques et véhicules hybrides rechargeables (VHR);
- Les cibles annuelles de vente de véhicules électriques d'ici 2035 seront aussi allégées.
Cet ajustement des cibles, en lien avec la norme véhicules zéro émission (VZE), reflète le nouveau contexte nord-américain et la volonté du gouvernement de ne pas nuire indûment à l'économie ou de pénaliser les entreprises et les travailleurs québécois.
Le maintien d'exigences ambitieuses en matière d'électrification favorisera l'arrivée sur le marché de nouveaux modèles de véhicules électriques et hybrides plus abordables, plus performants et dotés d'une meilleure autonomie.
L'annonce d'aujourd'hui fait suite à des consultations menées tout l'été avec les principaux manufacturiers de voitures et les représentants des concessionnaires automobiles. Le gouvernement a bon espoir que ces ajustements rassureront les concessionnaires, qui craignaient pour la viabilité de leurs entreprises, tout en permettant au Québec de poursuivre de manière responsable sa transition énergétique. Un projet de règlement sera déposé pour officialiser ces changements.
Le gouvernement réitère son engagement à avancer de façon équilibrée et responsable vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l'électrification du parc automobile québécois.
Citation :
« Le monde a changé, et le Québec doit s'y adapter. Ma priorité, c'est de trouver un juste équilibre entre la protection de l'environnement et le développement économique. C'est ça, le développement durable : conjuguer l'impératif environnemental et l'impératif économique pour protéger notre avenir collectif, tout en soutenant nos entreprises dans un contexte nord-américain exigeant. Les consommateurs québécois en bénéficieront, ayant un plus grand choix de véhicules électriques et hybrides. »
Bernard Drainville, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, ministre responsable de la Stratégie maritime et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches
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Source :
Maxime Tremblay |
Information :
Relations avec les médias |
SOURCE Cabinet du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

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