Le Canada refuse le remboursement par le régime public de LYNPARZA® (olaparib), un traitement susceptible de prolonger la vie des femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire English
Le Programme pancanadien d'évaluation des médicaments oncologiques (pCODR) décide de ne pas recommander le remboursement de Lynparza
MISSISSAUGA, ON, le 5 oct. 2016 /CNW/ - Après délibérations, le Programme pancanadien d'évaluation des médicaments oncologiques (pCODR) a récemment annoncé sa décision de ne pas recommander le remboursement par les régimes provinciaux de Lynparza (olaparib), un traitement d'entretien chez les femmes atteintes d'un cancer épithélial séreux de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou d'un carcinome péritonéal primitif récidivant et sensible aux sels de platine avec une mutation (germinale ou somatique) d'un gène BRCA. AstraZeneca Canada est extrêmement déçue que le pCODR n'ait pas tenu compte des importants bienfaits cliniques démontrés de Lynparza, notamment de sa capacité potentielle à prolonger la vie, entravant ainsi l'accès des femmes canadiennes au premier traitement oral ciblé pour le cancer de l'ovaire exprimant BRCA muté.
« Nous sommes étonnés et vraiment déçus de l'évaluation de Lynparza par le pCODR », a indiqué Mark Findlay, vice-président, Accès aux patients et Marques établies chez AstraZeneca Canada. « Les organismes de réglementation à l'échelle mondiale, les oncologues canadiens et les associations de patients ont tous fortement appuyé cette importante avancée dans le traitement du cancer de l'ovaire. De plus, les femmes de nombreux pays dotés d'organismes d'évaluation du remboursement similaires au pCODR, comme le Royaume-Uni, la France, la Norvège, le Danemark et la Suède, ont déjà accès à cette option thérapeutique grâce au remboursement de Lynparza; les femmes canadiennes ne méritent rien de moins. Nous sommes déterminés à travailler avec les gouvernements provinciaux pour régler, dans les plus brefs délais, le problème de l'accès à Lynparza pour les femmes canadiennes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant. »
Dans son évaluation, le pCODR a remis en question les bienfaits cliniques de Lynparza, malgré le fait que Santé Canada, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, l'Agence européenne des médicaments (EMA) et bon nombre d'organismes de réglementation dans le monde aient évalué et approuvé Lynparza compte tenu des données sur son efficacité et son innocuité. Lynparza a d'abord été approuvé par la FDA en 2014 à la suite d'un processus accéléré d'homologation. Depuis, plus de 45 pays ont approuvé Lynparza, dont plusieurs par un processus accéléré d'homologation1. La recommandation du pCODR de ne pas ajouter cet agent à la liste des médicaments couverts signifie que bon nombre de Canadiennes auront de la difficulté à se faire rembourser un médicament qui l'est dans bon nombre de pays depuis 2014. Les Canadiennes atteintes d'un cancer de l'ovaire sont fortement désavantagées, le Canada accusant maintenant un retard par rapport aux pays émergents, y compris la Grèce, la Roumanie, la Hongrie et la Pologne, en ce qui a trait au remboursement de ce traitement ciblé novateur par le régime public2.
La seule option thérapeutique efficace pour le cancer de l'ovaire exprimant BRCA muté
Approuvé par Santé Canada plus tôt cette année, Lynparza est le premier et le seul inhibiteur de la PARP (poly[ADP-ribose] polymérase) disponible au pays. Il est indiqué dans le traitement d'entretien des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire sensible aux sels de platine avec une mutation de BRCA, prolongeant l'intervalle de temps avant la prochaine chimiothérapie. Lynparza a montré qu'il pouvait prolonger la vie des femmes de presque un an, sans progression de la maladie ni nécessité de recourir à une chimiothérapie ultérieure, par rapport à seulement quatre mois chez les femmes n'ayant pas été traitées par Lynparza3. Il a également été démontré que Lynparza entraîne une amélioration de la survie globale de 4,7 mois (survie globale médiane de 34,9 mois pour Lynparza et de 30,2 mois pour le placebo)4. Comme le médicament est administré par voie orale, les femmes peuvent le prendre dans le confort de leur foyer, ce qui réduit le nombre de visites à l'hôpital et reporte le recours à la chimiothérapie qui peut entraîner des effets indésirables désagréables5.
Un remboursement rapide par les régimes publics demeure crucial
Le fardeau de la maladie est lourd pour les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant sensible aux sels de platine porteuses d'une mutation de BRCA qui ont connu une récurrence après avoir reçu un traitement pour le cancer de l'ovaire sensible aux sels de platine, et ces patientes manquent d'options thérapeutiques. Le traitement par Lynparza peut faire une énorme différence pour bon nombre de ces femmes, car il est susceptible de prolonger leur vie tout en causant moins d'effets indésirables que la chimiothérapie. Le refus actuel de l'accès au traitement fait augmenter chaque jour le nombre de femmes qui présentent une progression de leur cancer de l'ovaire et qui meurent de cette maladie dévastatrice.
Les gouvernements provinciaux ont la possibilité d'accorder dès maintenant le remboursement de Lynparza aux femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire, au lieu de leur refuser l'accès à ce traitement susceptible de prolonger leur vie. AstraZeneca s'engage à travailler avec l'Alliance pharmaceutique pancanadienne, les provinces et les payeurs privés afin de s'assurer que les Canadiennes ont accès le plus rapidement possible à ce traitement ciblé novateur.
« Le cancer de l'ovaire touche des centaines de Canadiennes dans la force de l'âge. Les options de traitement sont très limitées pour les femmes atteintes d'une forme avancée de cancer de l'ovaire avec une mutation de BRCA, d'où l'urgence et la nécessité d'avoir accès à de nouvelles options thérapeutiques », a indiqué le Dr Michael Fung-Kee-Fung, chef du programme de chirurgie oncologique du Centre de cancérologie de l'Hôpital d'Ottawa et professeur au Département d'obstétrique et gynécologie ainsi qu'au Département de chirurgie de l'Université d'Ottawa. « Il est très décevant d'apprendre que certaines femmes atteintes de cette maladie doivent, à cause de cette décision, attendre plus longtemps le remboursement par le régime public d'un traitement qui pourrait prolonger et améliorer leur vie. Les inhibiteurs des PARP, tels que l'olaparib, restent l'une des classes de médicaments présentement disponibles les plus prometteuses pour ce segment unique de patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire. Il est impératif que tous les efforts soient déployés pour éliminer les obstacles à un accès au médicament approprié. »
À propos de Lynparza® (olaparib)
Lynparza est le premier inhibiteur des poly(ADP-ribose) polymérases humaines (PARP) par voie orale d'une nouvelle classe de médicaments qui tire parti des défauts des voies de réparation de l'ADN pour tuer ces cellules cancéreuses sans toucher aux autres. Il s'agit du premier inhibiteur de la PARP à être approuvé dans le traitement des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire de stade avancé porteur d'un gène BRCA germinal muté. L'avis de conformité avec conditions accordé à Lynparza par Santé Canada fait suite à l'annonce de l'approbation de Lynparza par la FDA le 19 décembre 2014 et par l'Union européenne le 18 décembre 2014. AstraZeneca mène diverses études de phase III portant sur l'usage de Lynparza pour une variété d'indications et de tumeurs.
Lynparza est une marque de commerce du groupe AstraZeneca.
À propos d'AstraZeneca
AstraZeneca est une société biopharmaceutique internationale axée sur l'innovation, dont la priorité est de découvrir, mettre au point et commercialiser des médicaments destinés aux soins primaires et spécialisés, qui ont pour but de changer des vies. Nous mettons l'accent essentiellement sur trois secteurs importants des soins de santé : les maladies cardiovasculaires et métaboliques; l'oncologie; et les maladies respiratoires, inflammatoires et auto-immunes. AstraZeneca exerce ses activités dans plus de 100 pays et ses médicaments innovateurs sont utilisés par des millions de patients dans le monde entier. Au Canada, nous employons plus de 675 employés dans tout le pays et le siège social d'AstraZeneca Canada est situé à Mississauga, en Ontario. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site Web de l'entreprise au www.astrazeneca.ca.
RÉFÉRENCES :
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1 AstraZeneca Feedback on pERC Initial Recommendation. Lynparza (olaparib) for PSR BRCAm Ovarian Cancer. Données internes.
2 Lynparza® Reimbursement Summary. Données internes.
3 Monographie de Lynparza® (olaparib). Consultée le 3 octobre 2016. En ligne : http://www.astrazeneca.ca/cs/BlobServer?blobcol=pdffile&blobheader=application%2Fpdf&blobheadername1=Content-Disposition&blobheadername2=MDT-Type&blobheadervalue1=inline%3B+filename%3DLYNPARZA-Product-Monograph-FR.pdf&blobheadervalue2=abinary%3B+charset%3DUTF-8&blobkey=id&blobnocache=true&blobtable=AZ_FixedURLPDF&blobwhere=1285591055977&ssbinary=true
4 Jonathan A. Ledermann. ASC University. Overall survival (OS) in patients (pts) with platinum-sensitive relapsed serous ovarian cancer (PSR SOC) receiving olaparib maintenance monotherapy: An interim analysis. Consulté le 30 septembre 2016. Données internes. Résumé accessible en ligne : http://meetinglibrary.asco.org/content/166142-176.
5 Société canadienne du cancer. Effets secondaires de la chimiothérapie. Consulté le 30 septembre 2016. En ligne : http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/diagnosis-and-treatment/chemotherapy-and-other-drug-therapies/chemotherapy/side-effects-of-chemotherapy/?region=bc
SOURCE AstraZeneca Canada Inc.

PERSONNES-RESSOURCES : Dana Frank, Gestionnaire de comptes, soins de santé, Weber Shandwick, Tél. : 514-447-3938, Courriel : [email protected] ; Michelle Marchione, Chef principale, communications de l'entreprise, AstraZeneca Canada, Tél. : 905-803-5749, Courriel : [email protected]
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