Langue de travail : les superviseurs déclarent bien comprendre leurs responsabilités, mais le leadership de la haute direction et la maîtrise de la langue seconde sont essentiels English
GATINEAU, QC, le 8 sept. 2025 /CNW/ - Le commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, a publié aujourd'hui les résultats d'un sondage exploratoire mené auprès de plus de 4 200 superviseurs de la fonction publique intitulé Gérer la langue de travail : sondage auprès de superviseurs de la fonction publique fédérale sur leur familiarité avec la Loi sur les langues officielles, partie V - langue de travail, ainsi que leurs expériences et besoins.
Les réponses du sondage indiquent que les superviseurs connaissent généralement très bien leurs responsabilités en matière de langue de travail, mais qu'ils mettent relativement moins en œuvre les pratiques exemplaires dans leur milieu de travail.
Un facteur clé pour réussir à se conformer aux exigences en matière de langue de travail est la capacité de superviser des employés dans les deux langues officielles. Les superviseurs qui ont déclaré avoir de meilleures compétences dans leur deuxième langue officielle semblent mieux comprendre les droits et les obligations en matière de langue de travail, et ils sont plus enclins à respecter ces exigences et à mettre en œuvre des pratiques exemplaires, comme discuter avec les employés de leurs droits et préférences linguistiques.
Les résultats du sondage révèlent également certaines inégalités de longue date liées à l'utilisation du français et de l'anglais dans la fonction publique fédérale. Une plus grande proportion de francophones que d'anglophones ont déclaré pouvoir superviser régulièrement leurs employés dans la langue officielle de leur choix, tandis que les superviseurs anglophones étaient plus susceptibles que les francophones de déclarer pouvoir exercer régulièrement leurs droits en matière de langue de travail.
Le sondage a mis en lumière l'effet d'entraînement du leadership sur la langue de travail au sein de la haute direction et ses effets positifs sur les employés à tous les niveaux. Les superviseurs dont les droits étaient respectés par la haute direction étaient plus susceptibles de s'acquitter de leurs responsabilités envers les employés. En outre, la plupart des superviseurs sondés, tant francophones qu'anglophones, sont d'accord pour dire qu'il devrait y avoir une formation obligatoire sur la langue de travail à l'échelle du gouvernement.
CITATION
« Il est rassurant de constater que les superviseurs sondés semblent bien connaître leurs responsabilités en matière de langue de travail. Les résultats révèlent que lorsque les dirigeants à tous les niveaux prêchent par l'exemple en respectant les droits linguistiques des employés et en veillant à ce que les deux langues officielles soient traitées de manière équitable, leurs employés sont encouragés à faire de même : c'est une approche gagnant-gagnant. Afin de créer les conditions propices à une fonction publique véritablement bilingue, les hauts dirigeants doivent s'assurer que les superviseurs actuels et futurs reçoivent de la formation, des ressources et un soutien améliorés. »
Raymond Théberge, commissaire aux langues officielles du Canada
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SOURCE Commissariat aux langues officielles

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