La SOGC souligne la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes English
Nouvelles fournies par
The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada25 nov, 2025, 09:45 ET
OTTAWA, ON, le 25 nov. 2025 /CNW/ - Les Nations Unies estiment qu'environ une femme sur trois dans le monde a été victime de violence physique ou sexuelle au moins une fois dans sa vie, et que, chaque année, des dizaines de milliers de femmes sont tuées par leur partenaire intime ou des membres de leur famille.
Aujourd'hui marque la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) se joint fermement à d'autres organisations du monde entier pour exiger que des mesures urgentes soient prises afin de lutter contre ce problème, de protéger les droits des femmes et de veiller à ce que les auteurs de ces actes soient tenus responsables. Les filles et les femmes doivent cesser d'avoir peur.
En tant que professionnels de la santé, la Société reconnaît l'impact profond de la violence basée sur le genre au niveau de la santé physique, mentale et reproductive partout dans le monde. Nous savons également que les risques ne sont pas répartis de manière égale. Les femmes issues de communautés marginalisées, telles que les femmes autochtones et racialisées, les nouvelles arrivantes au Canada et les personnes 2ELGBTQI+, sont confrontées à des taux de violence plus élevés et à des obstacles supplémentaires pour accéder à l'aide dont elles ont besoin.
Étant donné la facilité avec laquelle les informations concernant les femmes circulent, celles-ci reçoivent régulièrement des informations fausses ou trompeuses sur leur santé à travers des sites web, les réseaux sociaux ou certains influenceurs. Puisque les femmes ont difficilement accès aux soins de première ligne, à des informations basées sur des données probantes, ces informations trompeuses auront un impact lorsqu'il s'agit de prendre des décisions éclairées concernant leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs.
C'est pourquoi la SOGC, soutenue par son comité sur la santé sexuelle et reproductive, a statué que la mésinformation et la désinformation constituent une forme de violence psychologique à l'égard des femmes. Cela cause un préjudice réel aux filles et aux femmes et mine leur confiance envers les professionnel(le)s de la santé et les options de traitement sécuritaires et basées sur des données probantes.
La SOGC est déterminée à mettre fin à la violence fondée sur le genre. En tant que porte-parole national de la santé des femmes au Canada, l'organisation s'efforce de sensibiliser le public aux conséquences de la violence faite aux femmes et à la nécessité d'y mettre fin sous toutes ses formes.
« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et laisser les femmes continuer à subir des violences physiques et sexuelles, ni ignorer les dommages considérables causés par la désinformation en matière de santé qui vise les femmes. Nous avons tous la responsabilité d'agir pour mettre fin au cycle de la maltraitance, de la coercition et du contrôle qui, pour beaucoup trop de femmes, se termine en tragédie. » - Dre Lynn Murphy-Kaulbeck, Présidente, Société des obstétriciens et gynécologues du Canada
SOURCE The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada

Demandes de renseignements des médias : Kelsey MacDonald, Directrice des communications et des affaires publiques, Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, [email protected], 613-730-4192 x 228
Partager cet article