La libérale Jennifer Maccarone souhaite lutter contre la traite de personnes
QUÉBEC, le 13 juin 2025 /CNW/ - Afin de mettre en place des solutions comme une stratégie nationale pour lutter contre la traite des personnes au Québec, la porte-parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique, Jennifer Maccarone, a fait parvenir une demande de mandat d'initiative à la Commission des institutions.
La demande rappelle que la traite des personnes est un phénomène complexe qui regroupe plusieurs dimensions telles que la migration, les droits de la personne, l'égalité des sexes et le crime organisé. Elle peut se présenter sous différentes formes, notamment l'exploitation sexuelle, le travail forcé ou le prélèvement d'organes.
La députée libérale de Westmount-Saint-Louis déplore notamment que, selon les statistiques disponibles, la plupart des victimes soient des femmes et des filles et la majorité des auteurs présumés soient des hommes et des garçons. De plus, il semble que le nombre de plaintes reliées à cette pratique criminelle est en forte concentration dans les régions métropolitaines du Canada telles que Montréal et Toronto.
Citations :
« La traite des personnes, dans une société libre et moderne comme le Québec, est une pratique ignoble que nous ne pouvons tolérer. Bien que la traite des personnes constitue un crime fédéral, je crois fermement que le gouvernement provincial doit faire preuve de leadership et mettre tous les efforts pour trouver des solutions et lutter efficacement contre ce phénomène. Comme parlementaires, nous avons le devoir de nous pencher sur cet enjeu et c'est pourquoi je demande d'entendre des organismes qui œuvrent contre la traite des personnes et des experts en la matière, en commission parlementaire. »
-Jennifer Maccarone, députée de Westmount-Saint-Louis et porte-parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique
« La traite de personnes au Québec est un réel fléau et elle est présente autant dans les grands centres que dans les régions éloignées. Elle se manifeste par le travail forcé et l'exploitation sexuelle, deux problématiques en constante évolution. C'est pourquoi nous enjoignons le gouvernement à se saisir de cette question et à créer une commission parlementaire afin d'entendre les groupes qui œuvrent auprès des personnes victimes. Nous sommes confiantes et confiants qu'il en découlera une stratégie nationale contre la traite de personnes, comme c'est le cas en Ontario et dans d'autres provinces canadiennes. L'absence d'une telle stratégie est un frein majeur à la prévention, la sensibilisation et l'aide aux personnes victimes. La traite de personnes est un crime inhumain et terrible pour les victimes, pour les proches et pour les communautés. Ce sont littéralement des vies volées et mises à profit! Le Québec doit agir maintenant contre la traite de personnes et en faire une priorité. »
-Cynthia Beaulieu, coordonnatrice générale de la Coalition québécoise contre la traite de personnes
« Nous, survivantes de la traite de personnes, avons été invisibles trop longtemps. Derrière chaque histoire de traite à des fins sexuelles, il y a des violences extrêmes : viols répétés, menaces, isolement, dépendance, pauvreté. Sans un hébergement sécuritaire, un accompagnement spécialisé et un soutien financier -- on nous laisse retourner à la rue, à nos agresseurs, à la violence. Le continuum de violences ne s'arrête pas quand l'exploitation cesse -- il continue tant que l'aide n'est pas là. Il est temps que le gouvernement ouvre les yeux. »
-Une survivante de traite de personnes
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec

Sources : Alexandra Régis, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 418-571-6749, [email protected]; Catherine Dostie, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 581-999-6434, [email protected]
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