L'opposition libérale dépose un projet de loi pour préserver l'indépendance du Vérificateur général du Québec
QUÉBEC, le 26 nov. 2025 /CNW/ - La porte-parole de l'opposition officielle en matière d'institutions démocratiques, Michelle Setlakwe, annonce que, tel qu'elle s'y était engagée en septembre dernier, sa formation politique a déposé un projet de loi visant à ce que la personne soumise à l'approbation des parlementaires pour le poste de Vérificateur général du Québec n'ait pas été « titulaire d'un emploi supérieur à temps plein » dans les cinq ans précédant sa nomination.
Le projet de loi propose de réviser le processus d'embauche du VGQ pour s'assurer d'une période tampon entre un mandat de haut fonctionnaire et celui de Vérificateur général.
La définition proposée dans le projet de loi inclut : les sous-ministres et les sous-ministres adjoints, le secrétaire général et les secrétaires associés et adjoints au Conseil exécutif ou au Conseil du Trésor, les délégués généraux, les délégués ou les chefs de poste, de même que le premier dirigeant, le vice-président ou le membre d'un organisme du gouvernement.
Mme Setlakwe dénonce que le gouvernement caquiste ait considéré acceptable de présenter aux partis d'opposition la candidature au poste de Vérificateur général d'un sous-ministre adjoint actuellement en fonction, et ce, malgré le rôle essentiel du VGQ comme chien de garde des fonds publics. S'il avait été nommé, celui-ci aurait certainement eu à enquêter, voire à émettre des constats et des recommandations, sur son propre bilan comme haut fonctionnaire.
Mme Setlakwe réitère cependant que la compétence, l'honnêteté, les accomplissements et la bonne foi de la personne concernée ne sont nullement remis en cause.
Citations :
« Comme promis en septembre dernier, nous agissons afin de nous assurer qu'au cours de son mandat de 10 ans, un Vérificateur général n'ait pas à enquêter sur ses propres actions comme haut fonctionnaire, sur son propre bilan ou sur celui de ses collègues de travail. Il en va de la confiance du public envers ses institutions et nous sommes confiants d'obtenir rapidement l'appui de tous les partis sur cette question. »
- Michelle Setlakwe, députée de Mont-Royal-Outremont, leader parlementaire de l'opposition officielle et porte-parole en matière d'éthique et d'institutions démocratiques
« Nous avons le devoir de protéger la probité et l'indépendance de nos institutions démocratiques auprès du public. De par son rôle et son statut, le Vérificateur général du Québec doit être au-dessus de toute apparence de conflit d'intérêts. Je suis persuadé que toute la société civile en conviendra et que nous pourrons faire adopter rapidement ce projet de loi. »
- André Fortin, député de Pontiac et chef parlementaire de l'opposition officielle
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec

Source : Karl Filion, Attaché de presse, Cabinet de la Leader parlementaire de l'opposition officielle, 418-454-5805, [email protected]
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