MONTRÉAL, le 30 mai 2025 /CNW/ - Aujourd'hui, la Coalition des droits des vapoteurs du Québec (CDVQ) tient à souligner La Journée mondiale du vapotage. Cette année, sous le thème « 20 ans de faits - La vape, ça marche », nous célébrons 20 ans de progrès scientifiques, technologiques et humains autour d'un constat de plus en plus partagé à l'échelle mondiale : le vapotage fonctionne pour arrêter de fumer. Si cette journée se tient le 30 mai, ce n'est n'a pas le fruit du hasard. C'est la veille de la Journée mondiale sans tabac, une journée dédiée aux dangers du tabagisme et qui encourage les gens à arrêter de fumer.
Depuis son invention en 2003, le vapotage a permis à des millions de fumeurs de cesser définitivement leur consommation de tabac. Des pays comme la Suède ou l'Angleterre ont adopté des approches pragmatiques et fondées sur les données scientifiques, en intégrant le vapotage à leurs stratégies nationales de lutte contre le tabagisme. Résultat : des taux de tabagisme historiquement bas, la Suède devenant même le premier pays « sans fumée » grâce notamment l'utilisation du vapotage comme outil de cessation tabagique.
La CDVQ reproche au Québec, quant à lui, d'avoir choisi une approche restrictive, notamment en interdisant les saveurs dans les produits de vapotage depuis 2023. Cette décision, dénoncée dès le départ par la CDVQ, a eu des conséquences prévisibles : explosion du marché noir et du commerce en ligne illégal, circulation de produits non réglementés, hausse des risques pour la santé, et affaiblissement des outils offerts aux fumeurs adultes qui souhaitent cesser de fumer. « On célèbre aujourd'hui une solution de cessation tabagique qui a fait ses preuves. Mais ici, au Québec, on l'a pratiquement criminalisée », affirme Valerie Gallant, porte-parole de la CDVQ. « Cette interdiction n'a pas freiné la demande. Elle l'a simplement déplacée vers des circuits illégaux et dangereux. De plus, cette politique, au lieu de bloquer l'accessibilité du produit aux jeunes, a causé l'effet contraire. Ce n'est pas une stratégie de prévention, c'est une recette pour un désastre. »
Pour la CDVQ, la réduction des méfaits doit être remise au cœur de la politique de lutte contre le tabagisme au Québec. Il ne s'agit pas de minimiser les risques du vapotage, mais de les comparer honnêtement à ceux du tabac combustible. Toutes les études, crédibles, dont celle de Santé Canada, convergent : le vapotage est significativement moins nocif que la cigarette traditionnelle et représente une option viable et efficace pour les millions de fumeurs qui désirent arrêter de fumer.
La CDVQ demande au gouvernement du Québec de revoir sa position, de s'inspirer des modèles suédois et britannique, et de redonner aux adultes québécois l'accès à des produits encadrés, efficaces et sécuritaires.
En cette Journée mondiale de la vape, la coalition appelle à un dialogue fondé sur la science, les faits et la compassion. Des vies sont en jeu. Le Québec peut -- et doit -- faire mieux.
SOURCE Coalition des droits des vapoteurs du Québec

Source : Mme Valerie Gallant, porte-parole, Coalition des droits des vapoteurs du Québec, Téléphone : 581 984-0984, Courriel : [email protected]
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