Impacts concernant les éventuelles hausses d'impôts: Précisions du Conseil du patronat du Québec
MONTRÉAL, le 25 sept. 2012 /CNW Telbec/ - Dans un article publié dans le quotidien La Presse le lundi 24 septembre 2012, le journaliste Philippe Tesceira-Lessard cite des propos du président du Conseil du patronat du Québec, M. Yves-Thomas Dorval, à l'effet que les hausses d'impôt rétroactives confirmées par le gouvernement du Québec dans un article du Soleil publié quelques jours auparavant représenteraient des hausses d'impôt pour les contribuables à haut revenu variant de 40 000 $ à 60 000 $. De plus, ces propos ont été repris lundi soir à RDI, par Mme Anne-Marie Dussault, animatrice de l'émission 24 heures en 60 minutes.
Le Conseil tient à préciser que contrairement à ce que l'article laissait entendre, ces chiffres ne concernaient pas les revenus de 130 000 $ ou de 250 000$. Ils servaient d'illustrations pour expliquer les possibles changements de comportements pour des personnes très fortunées, advenant non seulement une hausse importante d'impôts sur le revenu, mais aussi des hausses des taxes sur les gains de capital et des taxes sur les dividendes. Pour cette catégorie de contribuables, le cumul des hausses d'impôt peut effectivement représenter une augmentation de plusieurs dizaines de milliers de dollars.
Évidemment, pour les salariés gagnant plus de 130 000 $ ou 250 000 $, les hausses éventuelles sont quand même substantielles, mais relativement moins importantes. D'ailleurs, cette mise au point avait été faite à l'occasion d'une entrevue accordée à M. Simon Durivage lors de l'émission Le Club des Ex, diffusée sur l'heure du midi le même jour, à RDI. Le Conseil du patronat du Québec avait d'ailleurs présenté des scénarios liés aux augmentations attendues, scénarios qui avaient été diffusés.
Ainsi, sans compter des augmentations de taxes pour les gains en capital ou les dividendes, pour un salarié gagnant 200 000 $ annuellement, la hausse d'impôt serait par exemple d'environ 2 800 $, alors que pour un salarié de 400 000 $, celle-ci serait d'environ 15 000 $.
Le Conseil tient à réitérer ses profondes inquiétudes quant aux impacts néfastes qu'entraîneraient ces augmentations sur la productivité, les investissements et la rétention des hauts salariés au Québec, notamment des nombreux professionnels qui seront touchés par ces hausses. Le Conseil invite le gouvernement du Québec à clarifier rapidement ses intentions en ce sens, à éviter une application rétroactive, et à préciser du même souffle ce qu'il entend faire au sujet des impôts pour les entreprises, tel qu'évoqué dans l'article du Soleil.
Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit également la vaste majorité des associations patronales sectorielles, en faisant ainsi la seule confédération patronale du Québec.
SOURCE : CONSEIL DU PATRONAT DU QUEBEC
Renseignements:
et entrevues :
Patrick Lemieux
Conseiller - Communications
Cell. : 438 886 9804
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