Élection fédérale : Projet Montréal demande quatre actions pour le développement économique de Montréal
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal13 août, 2015, 11:21 ET
MONTRÉAL, le 13 août 2015 /CNW Telbec/ - Projet Montréal profite du début de la campagne électorale fédérale pour demander aux partis politiques de prendre des engagements solides visant à maximiser le potentiel de développement économique de Montréal. « Le gouvernement fédéral peut et doit contribuer concrètement à l'avenir des métropoles canadiennes. La campagne électorale fédérale est l'occasion de formuler quatre actions stratégiques pour Montréal », affirme Luc Ferrandez, chef de l'Opposition officielle à l'Hôtel de ville de Montréal.
Le développement économique de Montréal passe par la mobilité
La mobilité est un enjeu central pour le développement économique des métropoles canadiennes. La congestion coûte chaque année 2,5 milliards de dollars aux contribuables montréalais. « L'avenir des métropoles canadiennes passe obligatoirement par notre capacité à les doter d'infrastructures performantes qui favorisent une meilleure mobilité pour les citoyens, les consommateurs et les travailleurs. Partout dans le monde, les infrastructures de transport collectif sont de puissants instruments de revalorisation des centres urbains et de puissants vecteurs économiques. La création d'un fonds dédié permettrait d'encourager la construction, l'entretien et la pérennité des infrastructures de transport collectif », explique Guillaume Lavoie, porte-parole en matière de finances et de relations intergouvernementales.
Le développement économique de Montréal passe par l'habitation
Un fonds dédié à la décontamination des terrains
La rétention des citoyens montréalais est un enjeu clé de la vitalité économique de Montréal. Or, des milliers de citoyens, en particulier des familles, quittent l'île chaque année ne trouvant pas de logement adapté à leurs besoins, notamment au niveau du prix. De nombreux sites urbains sont souvent laissés vacants pendant des années, voire des décennies en raison de leur contamination. Plusieurs de ces sites sont pourtant situés au cœur de la Ville, dans des endroits stratégiques pour le développement. « Le potentiel est énorme puisque ces terrains couvrent une superficie de plus de 135 km2. Le temps est venu pour le gouvernement fédéral d'appuyer Montréal dans le développement de ces sites », ajoute le chef intérimaire de Projet Montréal, Luc Ferrandez. Projet Montréal demande donc une politique d'habitation claire de même qu'un fonds dédié à la décontamination de terrains.
Faciliter l'accès au logement pour les Montréalais
À l'heure actuelle, un quart des Canadiens consacrent plus de 30% de leur revenu avant impôts pour se loger et le coût des maisons croît plus rapidement que leur revenu. En matière de logements sociaux, les besoins sont de plus en plus criants tandis que l'offre de logements subventionnés peine à se maintenir. Depuis quatre ans, environ 26 000 logements sociaux ont été affectés par la fin des ententes à long terme avec le gouvernement fédéral et, d'ici 2016, le nombre de logements affectés serait porté à environ 100 000. En date d'aujourd'hui, le gouvernement fédéral refuse toujours de s'engager à financer le logement social à l'échéance de ces ententes « Le gouvernement fédéral doit s'attaquer rapidement à la crise du logement qui sévit actuellement. Nous demandons aux partis de s'engager à se doter d'une politique nationale sur l'habitation et l'accès à la propriété, et à rétablir dans les plus brefs délais les sommes qui ont été coupées du logement social », rappelle Luc Ferrandez.
Une action fédérale mieux adaptée à la réalité des métropoles
« De nombreuses décisions du gouvernement fédéral touchent directement la vie des citoyens canadiens. Or, on sent le gouvernement fédéral bien éloigné de la réalité des Montréalais. La décision de Postes Canada de cesser unilatéralement la distribution du courrier à domicile dans tous les centres urbains du Canada, à quelques exceptions près, et d'installer des boîtes communautaires, en est un exemple flagrant », explique Laurence Lavigne Lalonde, porte-parole en matière de développement économique. Ce faisant, le gouvernement du Canada a ignoré les demandes répétées des municipalités de prendre en considération des particularités urbaines comme le cadre bâti et l'accessibilité pour les citoyens en perte d'autonomie.
Le manque d'ouverture des grandes entreprises ferroviaires canadiennes, comme le Canadien National (CN) et le Canadien Pacifique (CP), à l'égard des quartiers où elles sont implantées, est un autre enjeu qui nécessite une intervention du gouvernement fédéral, selon Projet Montréal. « Le CN et le CP agissent comme si leurs actions n'avaient aucun impact sur les citoyens locaux. Leur refus de répondre aux multiples demandes de Montréal pour des passages à niveaux en est un exemple », mentionne la conseillère de Maisonneuve-Longue-Pointe. Pourtant, chaque jour, des citoyens se voient obligés de marcher de longue distance pour traverser des quartiers coupés en deux par des lignes ferroviaires. Le refus du gouvernement du Canada de s'y attaquer a d'importants impacts sur le développement des quartiers qui se trouvent présentement enclavés.
Le développement économique de Montréal passe par la sécurité industrielle
La sécurité ferroviaire, notamment dans le transport des hydrocarbures, est un autre enjeu qui touche directement les Montréalais. « Avec le tragique événement survenu à Lac-Mégantic, la sécurité ferroviaire a ressurgi comme préoccupation pour de nombreux citoyens qui habitent à proximité des voies ferrées. Le gouvernement du Canada n'a, jusqu'à aujourd'hui, pas su démontrer sa volonté de collaborer avec les municipalités sur cet enjeu », ajoute le conseiller de Marie-Victorin, Guillaume Lavoie. Projet Montréal souhaite que les partis s'engagent à améliorer les moyens de communication avec les municipalités, à resserrer la réglementation, à augmenter le nombre d'inspections et, finalement, à mettre en place un fonds d'indemnisation pour les risques ferroviaires.
« Il y a une crise économique à Montréal et plus personne ne peut en douter. Avec un taux de chômage de plus de 11 %, Montréal est désormais la capitale canadienne du chômage. Denis Coderre ne semble pourtant pas pressé de revendiquer des mesures pour favoriser le développement économique de notre métropole. À ne rien demander, nous n'obtiendrons rien », conclut Luc Ferrandez.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Marie-Eve Gagnon, Attachée de presse, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-0247, 514 516-3120, [email protected]
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