Déclaration de la SOGC : La désinformation en matière de santé est une forme de violence envers les femmes English
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The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada20 oct, 2025, 06:05 ET
OTTAWA, ON, le 20 oct. 2025 /CNW/ - Lorsque les femmes reçoivent des informations fausses ou trompeuses sur leur santé, cela n'est pas seulement un inconvénient, cela peut entraîner des conséquences graves. Si les femmes sont influencées par des informations erronées sur les médicaments ou les compléments alimentaires, ou si elles ne peuvent pas accéder à des données fiables et probantes pour les aider à prendre des décisions éclairées concernant leur santé, leur sécurité peut être compromise, et l'est effectivement.
C'est pourquoi la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), soutenue par les membres experts de son comité sur la santé sexuelle et reproductive, dénonce la mésinformation et la désinformation en matière de santé comme une forme de violence à l'égard des femmes. Cela cause un préjudice réel aux femmes et aux filles et sape la confiance envers les professionnel(le)s de la santé et les options de traitement fondées sur des données probantes et la sûreté.
À l'approche de la Semaine mondiale de l'éducation aux médias et à l'information, la SOGC exhorte tous les paliers de gouvernement au Canada à prendre des mesures plus concrètes et plus énergiques pour lutter contre la désinformation en matière de santé des femmes. Cela commence par le financement d'initiatives visant à combler les lacunes importantes qui existent dans les données sur la santé des femmes. La SOGC a demandé au gouvernement fédéral de financer un tableau de bord national sur la santé des femmes, qui constituerait une solution pratique et peu coûteuse pour suivre les résultats, lutter contre les fausses informations et éclairer les politiques fondées sur des données probantes. Il est également nécessaire d'élargir le débat sur les approches réglementaires et politiques appropriées afin de garantir que les plateformes de médias sociaux protègent les utilisateurs et limitent la diffusion d'informations fausses ou préjudiciables en matière de santé.
La société civile et le monde des affaires ont également un rôle à jouer, en particulier ceux qui exploitent ou financent des plateformes et des algorithmes qui favorisent la propagation de la désinformation. Des informations précises et fondées sur des données probantes concernant la santé des femmes doivent être rendues accessibles et diffusées à plus grande échelle. Des investissements sont également nécessaires dans la culture numérique et les mesures de protection qui empêchent la propagation incontrôlée de contenus nuisibles. Cela implique notamment de tenir les entreprises responsables du maintien de pratiques publicitaires responsables qui ne privilégient pas les clics ou les revenus au détriment de l'exactitude et de la sécurité publique.
La SOGC continue d'être une voix de confiance en santé des femmes au Canada et dans le monde. Elle offre de nombreux outils et ressources d'éducation publique basés sur la science, avec des conseils de cliniciens sur la sexualité, la contraception et la planification familiale, les soins liés à l'avortement, la ménopause, les menstruations et la grossesse. Pour en savoir plus, visitez sogc.org pour accéder à ces ressources et bien d'autres.
SOURCE The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada

Demandes des médias : Kelsey MacDonald, Directrice des communications et des affaires publiques, Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, [email protected], 613-730-4192 x 228
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