TORONTO, le 12 mai 2025 /CNW/ - Aujourd'hui, Khalilullah Yousuf a plaidé coupable devant la Cour supérieure de l'Ontario, relativement à deux des trois infractions liées au terrorisme qui avaient été portées contre lui. Dans un exposé conjoint des faits déposé devant la Cour, il a reconnu avoir mis en place des campagnes de collecte de fonds en ligne, recueilli de l'argent et transféré des fonds en argent comptant et en cryptomonnaie à l'étranger en vue de soutenir la cause du groupe État islamique d'une somme supérieure à 35 000 $ contrairement à l'art. 83.03 du Code criminel. M. Yousuf a également reconnu avoir participé aux activités d'un groupe terroriste, contrairement à l'art. 83.18 du Code criminel, en ayant fait et diffusé de la propagande en faveur de l'État islamique sur les médias sociaux dans le but de radicaliser et de recruter des personnes aux fins de cette cause. Il a également effectué des recherches et fait de la propagande en vue de justifier des attaques terroristes contre des ressortissants étrangers en Afghanistan.
Le Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) ainsi que les avocats de M. Yousuf ont recommandé conjointement une peine de douze ans moins le temps passé en détention préventive. M. Yousuf devra également purger la moitié de sa peine avant d'être admissible à la libération conditionnelle totale en vertu de l'art. 743.6(1.2) du Code criminel et sera assujetti, après sa remise en liberté, à une ordonnance d'interdiction de posséder une arme à feu en vertu de l'art. 109 du Code criminel. La Cour a souscrit aux observations conjointes et a imposé la peine recommandée. L'accusation restante a été suspendue compte tenu de la reconnaissance des faits s'y rapportant dans le cadre du plaidoyer de culpabilité.
George Dolhai, directeur des poursuites pénales, a déclaré ce qui suit : « À la base, le terrorisme est un acte de violence qui cherche à se justifier. À cette fin, l'appui de ceux qui le prônent, des recruteurs et des financiers est essentiel au cycle d'intimidation et de destruction. Les verdicts prononcés ainsi que les peines infligées aujourd'hui traduisent la manière dont la société canadienne, conformément au principe de la primauté du droit, tient vigoureusement responsable, ceux qui facilitent la violence. »
Le SPPC est une organisation nationale chargée de poursuivre les infractions relevant de la compétence fédérale, sans influence indue et dans le respect de l'intérêt public. Le SPPC est également chargé de fournir des conseils en matière de poursuites aux organismes d'application de la loi partout au Canada.
(English version available)
SOURCE Service des poursuites pénales du Canada

RENSEIGNEMENTS : Relations avec les médias, 613-954-7803, [email protected]
Partager cet article