Selon un sondage de KPMG au Canada, 9 répondants sur 10 souhaitent que les projets soient accélérés et que les processus d'examen soient simplifiés
MONTRÉAL, le 10 juin 2025 /CNW/ - Alors que les gouvernements fédéral et provinciaux s'efforcent de finaliser une liste de grands projets d'infrastructure à l'échelle nationale afin de stimuler l'économie canadienne, d'améliorer la productivité et de mettre fin à la dépendance aux marchés américains, les chefs d'entreprise canadiens ont établi une longue liste de souhaits, allant de l'amélioration des ports et des réseaux de transport existants à la construction d'un corridor d'infrastructure numérique et de services publics indépendant sur le plan énergétique, selon un récent sondage de KPMG au Canada.
Neuf chefs d'entreprise sur dix veulent que tous les paliers de gouvernement déclarent que la construction d'un corridor de services publics indépendant sur le plan énergétique est « une urgence nationale et s'entendent rapidement pour accélérer et simplifier les processus d'examen », conclut l'étude.
« Nous constatons qu'une pression sans précédent est exercée sur nos secteurs de l'infrastructure et de la construction afin que les projets soient réalisés rapidement, urgemment, affirme Zach Parston, associé et leader national, Infrastructure, KPMG au Canada. Le Canada se trouve déjà dans une ère de mégaprojets sur le point de s'intensifier considérablement. Pour réussir, les responsables de projets, les gouvernements, les communautés autochtones, les entrepreneurs, les financiers et les autres parties prenantes devront travailler en collaboration pour accélérer la réalisation des projets, innover et améliorer la productivité. »
« Pourtant, les ressources pour les infrastructures - financières et humaines - sont limitées. Pour que le Canada puisse réaliser ses ambitions de construction, sans tenir compte de l'achèvement des projets en cours, la productivité devra augmenter de façon exponentielle. Cela nécessitera d'importantes innovations. Les entreprises devront intégrer de nouvelles technologies, y compris l'IA, pour améliorer l'efficacité de la construction et de la planification », a-t-il ajouté.
Le financement de ces projets sera essentiel; neuf chefs d'entreprise sur dix affirment que le Canada devra « débloquer » des investissements publics-privés dans les infrastructures pour inciter les investisseurs institutionnels et les capitaux privés à participer.
« Le succès de ces projets dépendra de la façon dont ils seront structurés et financés, a déclaré John Cho, leader national, Capitaux privés de KPMG au Canada, chef des Services-conseils transactionnels, KPMG Amériques. S'ils peuvent être structurés de façon à attirer des investisseurs institutionnels et des capitaux privés, cela permettra au gouvernement fédéral de continuer à investir dans d'autres domaines essentiels au maintien et à l'amélioration de la vie des Canadiens. »
Principales conclusions du sondage :
- 92 % des répondants affirment que des investissements visant à améliorer les infrastructures du pays (p. ex., réseaux de transport, ports, pipelines, etc.) aideraient leur entreprise à croître ou à étendre ses activités à l'échelle nationale et à l'étranger.
- 90 % des répondants affirment que tous les paliers de gouvernement doivent déclarer que la construction d'un corridor de services publics indépendant sur le plan énergétique est « une urgence nationale et s'entendent rapidement pour accélérer et simplifier les processus d'examen ».
- 90 % des répondants veulent que le Canada investisse dans un programme de politiques et d'infrastructures pour réaliser le potentiel économique du pays, y compris un corridor de services publics et une infrastructure numérique à l'échelle nationale.
- 90 % des répondants affirment que le Canada devra réaliser des investissements publics-privés (partenariats public-privé) dans les infrastructures
- 89 % des répondants affirment que « les ports du Canada sont terriblement inefficaces et ont besoin d'investissements majeurs » pour « tenir la promesse d'un commerce mondial élargi ».
- 89 % des répondants affirment que « tous les paliers de gouvernement doivent collaborer et créer des zones industrielles approuvées partout au Canada afin de réduire les formalités administratives et les délais d'approbation pour la construction de raffineries, de mines ou d'usines, ce qui favoriserait l'expansion au Canada et l'ouverture de l'accès aux ports côtiers et permettrait de réaffirmer notre souveraineté sur l'Arctique ».
Maintenir les projets sur la bonne voie grâce à des cadres de gouvernance adaptés
Les investissements dans l'infrastructure font d'une pierre deux coups : ils stimulent l'économie actuelle et favorisent sa prospérité future.
« Bien qu'ils transforment l'économie et la société, les mégaprojets sont réputés pour leur retard et leur budget excessif », a affirmé Janet Rieksts Alderman, présidente du Centre des leaders pour conseils d'administration de KPMG au Canada et leader nationale, Électricité, services publics et ressources renouvelables.
De nombreuses raisons expliquent les dépassements de coûts et les retards, y compris un élargissement du périmètre du projet, une mauvaise planification, un biais d'optimisme (ce qui entraîne une sous-estimation des coûts, des calendriers et des risques), les consultations avec les parties prenantes, les évaluations environnementales, les retards bureaucratiques et les multiples niveaux de la réglementation, ainsi que les lois fédérales, provinciales et municipales.
« Mais la principale raison pour laquelle les mégaprojets échouent est une gouvernance mal conçue, dit-elle. Un grand projet d'infrastructure nécessite un cadre de gouvernance bien conçu qui répond à la question « qui fait quoi, quand et comment » à chaque étape du projet. Il établit des protocoles clairs de responsabilisation, d'autorité et de transmission des problèmes à un niveau supérieur, définit les rôles et les responsabilités et intègre des mécanismes de surveillance et de communication de l'information à tous les paliers pour assurer l'harmonisation et la transparence tout au long de la durée de vie du projet. Cela est vraiment fondamental et aide les équipes de projet et les conseils d'administration à anticiper et à planifier les imprévus. »
Lors de la conférence nationale de l'Institut des administrateurs de sociétés (IAS) qui a eu lieu la semaine dernière à Edmonton, M. Parston, Doug Ewing, qui dirige les services-conseils de grands projets de KPMG, et Mme Rieksts Alderman ont expliqué les éléments d'une approche à six piliers pour concevoir un cadre de gouvernance approprié qui définit le succès ultime du projet. Les six piliers couvrent l'investissement et la planification des activités; la gouvernance et la surveillance; la structure organisationnelle et les paramètres de rendement; les aspects commerciaux et financiers (structuration et financement efficaces des projets); les approbations et les permis sociaux; la prestation et la gestion des risques.
« Après avoir étudié de nombreux projets au Canada et à l'étranger qui n'ont pas répondu aux attentes, nous avons cerné un certain nombre d'enjeux courants qui ont entraîné le dépassement du budget et du calendrier des projets, a déclaré M. Ewing. Afin de réaliser des projets qui atteignent les objectifs, il est essentiel d'établir un cadre complet qui couvre chaque pilier. »
« Dans de nombreux projets, les gens s'enlisent tellement dans les détails qu'ils perdent de vue l'objectif global », dit-il. « Nous avons récemment aidé un client à remettre un grand projet sur la bonne voie après avoir été à ce point plongé dans le potentiel de l'ingénierie que le projet a dérogé à son objectif commercial. Ce genre de choses se produit plus souvent que l'on peut croire En évaluant le projet par rapport à ses objectifs et aux piliers de la bonne gouvernance, il est devenu évident qu'il fallait corriger le tir. Par conséquent, nous les avons aidé à respecter leurs échéances, leurs budgets et, en fin de compte, leurs objectifs opérationnels. »
À propos du sondage sur la productivité de KPMG au Canada
KPMG au Canada a sondé 250 chefs d'entreprise de tous les secteurs partout au Canada entre le 9 et le 20 mai 2025 dans le cadre du principal panel d'entreprises de Sago, en utilisant la plateforme de recherche en ligne de Methodify. Trente-et-un pour cent des répondants dirigent des entreprises dont les revenus annuels bruts se situent entre 500 millions de dollars et un milliard de dollars, 25 %, entre 100 millions de dollars et 300 millions de dollars, 22 %, entre 300 millions de dollars et 500 millions de dollars, 12 %, entre 10 millions de dollars et 100 millions de dollars, et 10 %, à plus d'un milliard de dollars. Aucun répondant d'entreprise déclarant des revenus annuels de moins de 10 millions $ n'a été interrogé. Plus de la moitié (52 %) des entreprises sont privées, 28 % sont des sociétés de capital-investissement, 18 % sont cotées en bourse et ont leur siège social au Canada, et 2 % sont des filiales étrangères.
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SOURCE KPMG LLP

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