QUÉBEC, le 21 nov. 2025 /CNW/ - À quelques jours d'une mise à jour économique du ministre des Finances, la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE‑CSQ) dévoile les résultats d'un sondage Léger qui démontrent que les Québécois pensent que le financement du réseau doit être protégé des coupes pour que ce dernier puisse remplir sa mission. De plus, ils sont d'avis que le gouvernement n'en fait pas suffisamment pour contrer la pénurie de personnel en éducation.
Le sondage portait sur le financement du réseau et la pénurie de personnel. Les résultats sont assez éloquents :
- 88 % des personnes répondantes pensent que malgré le contexte économique et les difficultés financières du gouvernement, celui-ci doit protéger le financement du système d'éducation et les services offerts;
- 90 % des personnes répondantes partagent l'avis qu'améliorer le réseau d'éducation maintenant, c'est améliorer le Québec de demain;
- Une minorité de 30 % estime que les écoles ont suffisamment de ressources financières pour remplir leur mission d'instruire, de qualifier et de socialiser les élèves;
- Seulement 34 % des personnes consultées jugent que le niveau de services offerts aux élèves du réseau scolaire québécois est satisfaisant pour répondre à leurs besoins.
« Les compressions ont fait mal au réseau de l'éducation, aux élèves et au personnel. Or, il en ressort clairement que la population veut que le gouvernement protège le financement du réseau de l'éducation pour qu'il soit en mesure de répondre aux besoins des élèves. Ce n'est peut-être plus une priorité pour le gouvernement, mais investir en éducation, même dans un contexte économique difficile, demeure prioritaire pour la population. Le gouvernement doit entendre ce message », a déclaré Richard Bergevin, président de la FSE-CSQ.
Les résultats du sondage Léger révèlent également des données pertinentes au regard de la pénurie de personnel de l'éducation. Ainsi :
- Parmi les personnes répondantes, 76 % pensent que le gouvernement n'en fait pas suffisamment pour atténuer la pénurie de personnel en éducation;
- De plus, 78 % sont d'avis que les conditions de travail du personnel enseignant doivent être améliorées pour rendre la profession plus attractive;
- Notons que seulement 35 % de la population estime que le métier d'enseignant est suffisamment valorisé au Québec.
« Il n'y a pas de baguette magique pour attirer et retenir des enseignants, mais nous sommes convaincus que le cumul de mesures constructives et pérennes y contribuera significativement. Nous avons justement proposé plusieurs solutions en ce sens à la ministre LeBel à la suite de son arrivée en poste. Par ailleurs, nous ne sommes pas surpris de constater que la population du Québec partage notre point de vue et reconnaît que l'amélioration des conditions de travail des enseignantes et enseignants permettrait de rendre la profession plus attractive », a conclu M. Bergevin.
1 022 personnes ont répondu au sondage, mené entre le 10 et le 12 octobre 2025 par la firme Léger. Sa marge d'erreur est d'environ 3 %, 19 fois sur 20.
Profil de la FSE‑CSQ
La Fédération des syndicats de l'enseignement regroupe 34 syndicats représentant plus de 95 000 enseignantes et enseignants de centres de services scolaires et de commissions scolaires de partout au Québec. Elle compte parmi ses membres du personnel enseignant de tous les secteurs : préscolaire, primaire, secondaire, formation professionnelle et formation générale des adultes. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
SOURCE Fédération des syndicats de l'enseignement (CSQ)

Source : Sylvie Lemieux, attachée de presse FSE-CSQ, 418 563-7193, [email protected]
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