Rapport de BMO au sujet du CELI : les Canadiens connaissent mal les options
de placement qui leur sont offertes
La banque propose des conseils d'expert pour aider les Canadiens dans leurs décisions financières
MONTRÉAL, le 9 déc. /CNW/ - BMO a publié aujourd'hui un rapport sur le Compte d'épargne libre d'impôt (CELI), qui révèle que les Canadiens continuent de mal connaître les options de placement qui leur sont offertes pour les fonds détenus dans un CELI, même si celui-ci est offert depuis maintenant tout près d'un an.
Le rapport a été rendu public par Mme
Voici quelques-uns des points saillants du rapport :
- Les Canadiens se montrent très conservateurs quand vient le temps
de placer les fonds détenus dans un CELI. Quatre-vingt-quatorze
pour cent des actifs détenus dans un CELI ouvert auprès d'une
banque sont investis sous forme de dépôts dans des comptes
d'épargne ou de produits de dépôts à terme. De nombreux épargnants
ne semblent pas être au courant qu'ils peuvent investir leurs
cotisations à un CELI dans des actions, des obligations ou tout
autre actif bancaire, de même que dans des dépôts à court terme ou
encore dans des certificats de placement garantis (CPG).
- Le taux d'épargne des Canadiens a fortement augmenté, tout comme
dans l'ensemble des nations industrielles. Cette hausse est due en
grande partie à la volonté de rebâtir son patrimoine et de
s'assurer une sécurité financière, à la suite de la période de
récession que nous venons de vivre. La création du CELI s'est
avérée être une méthode intéressante, pour les ménages prudents,
en vue d'accroître leur coussin de sécurité.
- La création du CELI représente la modification la plus importante
(en matière d'épargne) apportée au système fiscal canadien depuis
la mise en place du Régime enregistré d'épargne-retraite (REER),
en 1957.
- En général, le CELI devrait s'avérer être une option de placement
plus intéressante que le REER pour deux groupes de personnes :
ceux qui commencent dans la vie et ont des faibles revenus (tels
que les étudiants et les jeunes couples sans enfants), et qui ont
encore un peu d'argent après avoir payé leurs factures et diminué
leurs dettes, et ceux qui ont plus d'argent, qui disposent de
fonds à investir et qui ont cotisé le maximum admissible à leur
REER. Les conclusions du rapport révèlent que les cotisants à un
CELI sont généralement plus âgés et plus fortunés, ce qui suggère
que les gens plus jeunes utilisent l'épargne dont ils disposent
pour réduire leurs dettes avant toute chose.
Tina Di Vito, directrice générale, Stratégies de retraite, BMO Groupe financier, propose les conseils ci-dessous aux Canadiens afin de les aider dans leurs stratégies entourant le CELI.
Le CELI représente un choix de placement idéal pour les jeunes et les Canadiens ayant des revenus peu élevés
- Les jeunes qui débutent leur carrière auront avantage à attendre
d'être imposés à un taux marginal supérieur avant de se servir de
leurs droits inutilisés de cotisation à un REER. Ils pourront
plutôt cotiser à un CELI pour obtenir un revenu à l'abri de
l'impôt, puis, plus tard, quand ils seront soumis à un taux
marginal d'imposition supérieur, ils pourront retirer les fonds de
leur CELI afin de faire des versements supplémentaires dans leur
REER. Du même coup, ils pourront se servir de nouveau des droits
de cotisation libérés du fait des retraits effectués.
- Dans le cas des personnes ayant de faibles revenus ou des
redressements importants au titre des régimes de retraite, la
limite de cotisation annuelle au CELI de 5 000 $ sera toujours
disponible, même si leur limite de cotisation à un REER est faible
ou même nulle. Dans une telle situation, le CELI peut servir à
compléter les cotisations à un REER.
Le CELI peut constituer un complément aux REER dans le cas des clients disposant d'un revenu supérieur
- Les particuliers qui disposent de beaucoup de liquidités pourront
maximiser leurs cotisations au REER, puis ensuite cotiser à un
CELI afin de compléter leurs revenus de retraite.
- Les particuliers qui ne disposent pas d'un revenu suffisant afin
de cotiser aux deux programmes pourront maximiser leurs
cotisations au REER chaque année afin d'économiser le plus
possible d'impôt. Par la suite, le remboursement d'impôt qu'ils
obtiendront en retour pourra être investi dans un CELI.
- Le fractionnement du revenu est beaucoup plus facile avec le CELI.
Les restrictions sont beaucoup moins nombreuses que dans le cas
d'un REER de conjoint.
Dans le cas des acheteurs d'une première maison, le CELI peut représenter une source de fonds supplémentaire, ou servir à compléter le REER
- Les acheteurs d'une première maison ont la possibilité de puiser
dans leur REER pour constituer une mise de fonds, dans le cadre du
Régime d'accession à la propriété (RAP). Du fait qu'il se trouve à
l'abri de l'impôt, le CELI peut également servir à cette fin, et
offre une plus grande flexibilité lorsque vient le moment de le
renflouer. Dans le cadre du RAP, le titulaire est tenu de remettre
les cotisations retirées de son REER sur une période de 15 ans,
tandis que dans le cas du CELI, aucun remboursement n'est
nécessaire, et les montants des retraits effectués s'ajoutent aux
droits de cotisation futurs.
- Dans le cas des particuliers qui ne sont pas admissibles au RAP,
la flexibilité du CELI signifie qu'il peut servir à l'achat d'une
maison, à des rénovations ou à toute autre amélioration apportée à
une propriété.
Le CELI offre aux retraités la possibilité de continuer à placer de l'argent à l'abri de l'impôt après l'âge de 71 ans
- Le CELI aide les aînés Canadiens de deux façons. Tout d'abord, ils
peuvent continuer à cotiser à un CELI même lorsqu'ils ne sont plus
admissibles à des cotisations à un REER. Ensuite, si un retraité
se voit obligé de retirer plus d'argent qu'il n'en a besoin d'un
FERR, il pourra investir l'excédent dans un CELI, et ainsi
continuer à obtenir des revenus de placement à l'abri de l'impôt.
La version complète du rapport sur le CELI (en anglais seulement) peut être consultée à l'adresse suivante : www.bmocm.com/economics.
Renseignements: Requêtes médias: Ronald Monet, Montréal, [email protected], (514) 877-1873; Internet: www.bmo.com/francais
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