Québec solidaire propose une réforme de la tarification carbone pour assurer son efficacité et une plus grande transparence
QUÉBEC, le 1er juin 2025 /CNW/ - Cette semaine, le Comité consultatif sur les changements climatiques a appelé le gouvernement à maintenir le cap et à préserver la tarification carbone. La porte-parole de Québec solidaire, Ruba Ghazal, et le responsable solidaire en matière d'environnement, Alexandre Leduc, proposent en ce sens de déployer une meilleure répartition des revenus et une plus grande transparence pour assurer que l'argent perçu réponde aux besoins urgents en matière de lutte aux changements climatiques.
« Je comprends les gens de ne plus savoir où donner de la tête avec la tarification du carbone et le Fonds vert. Présentement, il est difficile de savoir si cet argent est investi de la manière la plus efficace pour notre avenir. La crise climatique fait déjà des ravages, on ne peut pas se priver de ces outils, mais il faut les réformer pour qu'ils servent résolument à la lutte aux changements climatiques. Le gouvernement doit faire mieux et faire preuve de transparence pour rétablir la confiance de la population », affirme Ruba Ghazal, porte-parole de Québec solidaire.
La réforme de Québec solidaire impliquerait trois changements :
- Redistribuer une portion des revenus du SPEDE (Système de plafonnement et d'échange de droits d'émission de GES) grâce à un crédit carbone pour les ménages à plus faible revenu incluant une modulation régionale.
- Faire payer davantage les véritables pollueurs, dans le secteur industriel, entre autres.
- Cesser le gaspillage de l'argent du Fonds vert en s'assurant de réinvestir les revenus dans des mesures de transition réellement efficaces en priorisant les projets de mobilité durable et d'infrastructures municipales qui bénéficieront directement à réduire la dépendance à l'automobile
Un Fonds vert plus… vert !
« Je ne m'explique pas comment on peut avoir 1,7 milliard $ qui dort dans les coffres du Fonds vert en pleine urgence climatique ! De plus, pour l'argent qui sort, 40 % des projets financés n'ont pas d'indicateur de performance en matière de réduction de GES. Il faut faire un suivi plus serré de ce qu'on finance avec cet argent-là ! Si on veut être sérieux dans notre lutte aux changements climatiques, il faut mettre notre argent dans des projets qui nous permettent de nous rapprocher de nos cibles de réduction de GES. », rappelle Alexandre Leduc, responsable solidaire en matière d'environnement.
Québec solidaire propose également de gérer dans une enveloppe à part les sommes versées au Fonds vert par les agriculteurs afin de les réserver intégralement à la nécessaire transition énergétique des entreprises agricoles.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire

Renseignements : Julien Royal, attaché de presse pour Québec solidaire, 514-638-1461 ou [email protected]
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