Québec doit rembourser les cotisations aux ordres professionnels
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Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)29 oct, 2013, 10:24 ET
QUÉBEC, le 29 oct. 2013 /CNW Telbec/ - « Par souci de justice et d'équité, le gouvernement du Québec doit étendre à tous les professionnels le remboursement des cotisations à leur ordre professionnel. »
Tel est le message lancé aujourd'hui par M. Richard Perron, président du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec, dans une lettre qu'il adresse au ministre responsable de l'Administration gouvernementale, M. Stéphane Bédard.
Le président du SPGQ a rappelé que le gouvernement du Québec est le seul employeur d'importance qui ne rembourse pas ces frais à ses employés lorsqu'il les oblige à adhérer à des ordres professionnels. Au moment où tous réclament le maintien et le développement de l'expertise de nos professionnels pour bien gérer les fonds publics, il devient insoutenable de maintenir une telle politique discriminatoire, qui mine l'image d'employeur du gouvernement.
M. Perron soutient que, dans un objectif de rétention et d'attraction des ressources, la prise en charge de la cotisation et des frais afférents aux ordres professionnels du Québec doit s'étendre à tous les professionnels de la fonction publique, pour qui l'appartenance à leur ordre est obligatoire. Il ne s'agit pas d'un précédent puisque la cotisation professionnelle des juristes de l'État est déjà remboursée par l'employeur.
À titre d'exemple, selon l'Office des professions du Québec, les arpenteurs-géomètres ont versé 1 611,11 $ en 2013 et les architectes déboursaient annuellement 960,40 $ pour la cotisation à leur ordre. Les agronomes, eux, versaient 623,49 $ à leur ordre, et ce, en plus des autres frais obligatoires, alors que les médecins vétérinaires doivent verser près de 1 000 $ en cotisations annuelles.
Mentionnons que, sur le plan de la classification des emplois, les membres du SPGQ se retrouvent parmi 25 classes d'emplois professionnels. Certaines classes regroupent des professions d'exercice exclusif ou à titre réservé.
Pour M. Perron, la situation actuelle ne peut plus être tolérée. « Il y a une forme d'iniquité qui s'accentue sans cesse au sein des professionnels du gouvernement du Québec, soit entre les membres des professions réglementées qui doivent assumer une cotisation, ce qui réduit significativement leurs revenus, alors que d'autres membres obtiennent un rangement salarial identique sans devoir verser de cotisation. »
M. Perron a rendu publique cette demande lors d'une rencontre avec les professionnels de la région Chaudière-Appalaches avec lesquels il a partagé ses craintes quant au maintien des services gouvernementaux en région.
Tous ont convenu que le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux aura pour effet de centraliser les services gouvernementaux dans la Vieille Capitale, de causer un impact économique négatif et, surtout, de priver la population de Chaudière-Appalaches de services auxquels ils ont droit.
À propos du SPGQ
Le SPGQ est le plus grand syndicat de professionnelles et de professionnels du Québec. Il représente au total 25 000 spécialistes, dont environ 18 000 dans la fonction publique, 4 000 à l'Agence du revenu du Québec et 3 000 en santé, en éducation et dans les sociétés d'État.
SOURCE : Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)

Mychel St-Louis
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