Prévention des sinistres - 1,85 M$ à l'Université Laval et à l'Administration régionale Kativik pour la recherche scientifique
QUÉBEC, le 30 mai 2025 /CNW/ - Pour soutenir la recherche scientifique et protéger la population du Québec face à l'érosion et à la submersion côtières, le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l'Estrie, M. François Bonnardel, octroie 1,85 M$ à l'Université Laval et à l'Administration régionale Kativik. Ces sommes serviront pour l'acquisition de connaissances visant à améliorer la gestion multirisque et la réalisation d'un projet de recherche sur les glissements de terrain.
1,15 M$ pour l'Université Laval
Le projet de recherche sur les glissements de terrain sera réalisé par l'Université Laval grâce à une aide financière de 1,15 M$. Intitulé « Glissements de terrain dans les sols argileux du Nunavik et de la Baie-James », il permettra notamment d'effectuer une cartographie et une caractérisation des dépôts meubles ainsi qu'un inventaire des très grands glissements de terrain au Nunavik.
700 000 $ pour l'Administration régionale Kativik
Quant à l'Administration régionale Kativik, elle reçoit 700 000 $ pour l'amélioration de la gestion des risques et l'accroissement de la résilience des communautés sur le territoire du Nunavik. Les travaux visent à brosser un portrait des risques au Nunavik, à harmoniser les démarches d'évaluation existantes, à planifier l'adaptation d'une gestion des risques tenant compte des savoirs inuits, et à élaborer une stratégie d'éducation et de sensibilisation adaptée à la culture et aux moyens de communication de ces communautés inuites.
Citations :
« Investir dans la prévention et l'acquisition de connaissances, c'est agir pour favoriser la sécurité des infrastructures, pour préserver nos ressources naturelles, mais aussi bien sûr pour protéger les populations locales, une priorité pour notre gouvernement. Le projet de recherche de l'Université Laval et les sommes octroyées à l'Administration régionale Kativik confirment notre volonté de protéger la population au Nunavik. »
François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l'Estrie
« En raison des répercussions de plus en plus tangibles des changements climatiques sur le territoire québécois, nous priorisons les initiatives qui visent à la fois à préserver l'environnement unique du territoire nordique et à accroître la résilience des communautés inuites. Les initiatives que nous finançons à travers le Plan d'action nordique sont concrètes et contribuent à la vitalité de cette vaste région. »
Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l'Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec
« Les membres des Premières Nations et les Inuits sont les premiers témoins des changements climatiques : ils en subissent les conséquences au quotidien. Ils veulent faire partie de la solution, et notre gouvernement est à leurs côtés pour soutenir des initiatives ancrées dans leurs réalités, leur savoir et leur volonté d'agir pour l'avenir. »
Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit
« Les résultats de ce projet conduiront à un approfondissement de nos connaissances sur les conditions géologiques et climatiques qui contrôlent le déclenchement des glissements de terrain dans les régions froides, comme au Nunavik, et sur les effets qu'ont ces événements sur l'évolution du paysage. Ces nouvelles connaissances, notamment basées sur la caractérisation du pergélisol et des dépôts meubles, joueront ainsi un rôle essentiel dans le renforcement de la résilience des communautés nordiques face à ces processus de changements de la surface terrestre. Ces activités de recherche renforceront notre capacité à former des personnes hautement qualifiées, aptes à aborder la problématique des risques naturels dans un monde en mutation. »
Patrick Lajeunesse, professeur titulaire au Département de géographie de l'Université Laval
« Je suis heureuse que notre partenaire, le gouvernement du Québec, reconnaisse le besoin urgent d'aider davantage notre gouvernement régional à renforcer sa capacité de gestion des risques au Nunavik. Il s'agit d'un financement important pour aider à accroître la capacité de nos 14 municipalités à faire face aux urgences résidentielles et environnementales potentiellement graves qui vont de pair avec la vie au Nunavik. »
Hilda Snowball, présidente, Administration régionale Kativik
Faits saillants :
- Ces aides financières de 700 k$ et de 1,15 M$, échelonnées de 2024-2025 à 2027-2028, découlent du Plan d'action nordique 2023-2028, dans lequel le ministère de la Sécurité publique est responsable d'une action qui vise l'amélioration de la connaissance et la mise en œuvre de mesures d'atténuation des risques liés aux aléas nordiques. Elles s'inscrivent dans les efforts du Cadre pour la prévention de sinistres (CPS), notamment pour atténuer différents types de risques liés aux sinistres.
- Le CPS, administré par le ministère de la Sécurité publique, offre un soutien financier et technique à des municipalités et à des municipalités régionales de comté pour la réalisation d'analyses de risques et de solutions ainsi que pour la mise en œuvre de celles-ci.
- Le ministère de la Sécurité publique accompagne le milieu municipal dans la mise en œuvre des mesures d'atténuation des risques de sinistre financées par le gouvernement du Québec.
Liens connexes :
Cadre pour la prévention de sinistres
Plan d'action nordique 2023-2028
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SOURCE Cabinet du ministre de la Sécurité publique

Source : Maxime Bélanger, Directeur des communications et porte-parole, Cabinet du ministre de la Sécurité publique, 438 838-3952, [email protected]; Information : Relations médias, Direction des communications, Ministère de la Sécurité publique, 418 646-6777, poste 30274, [email protected]
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