Plus de 66 000 signatures pour abroger la Loi 2, dans une pétition portée par Marc Tanguay
QUÉBEC, le 10 déc. 2025 /CNW/ - Une pétition initiée par des étudiants en médecine et réclamant l'abrogation de la Loi 2 du gouvernement caquiste a été déposée aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, par le porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé, Marc Tanguay.
La pétition, qui a recueilli un impressionnant total de 66 121 signatures, dénonce notamment l'imposition de cibles de performance irréalistes qui compromettent sérieusement la qualité des soins offerts dans le réseau de la santé. Une conséquence de la Loi 2 qui a été adoptée sous bâillon, sans qu'un processus de consultation avec les parties concernées n'ait eu lieu, dénonce le député libéral de LaFontaine.
« Christian Dubé, le mauvais ministre de la Santé, a créé le chaos. La Loi 2 que la CAQ nous a enfoncée dans la gorge par bâillon continue de faire l'unanimité contre elle. Des dizaines de milliers de personnes ont pris le temps de signer cette pétition pour exiger, ni plus ni moins, que François Legault retire cette loi désastreuse. Alors que son titre mentionne viser l'amélioration des services médicaux, c'est exactement le contraire qui se produit. Des médecins quittent le Québec ou partent précipitamment à la retraite, des GMF ferment dans toutes les régions du Québec, des patients par milliers perdent leur médecin de famille et des étudiants en médecine songent à abandonner leur programme, c'est ça, le résultat de cette mauvaise loi de la CAQ! »
-Marc Tanguay, porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé et député de LaFontaine
« En tant qu'étudiant en médecine, je suis complètement troublé par l'adoption de la loi 2. Avec cette loi, le gouvernement prétend soigner le système, mais s'attaque surtout à ceux qui le tiennent à bout de bras. Même sur les bancs d'école, on le constate : nos enseignants se donnent corps et âme pour soigner leurs patients, qui leur tiennent profondément à cœur. Au lieu de leur donner les moyens d'en soigner plus, la loi 2 coupe leur rémunération s'ils n'acceptent pas de couper dans la qualité de leurs soins. Je vois un grand nombre de mes collègues remettre en question leur avenir face aux actions du gouvernement en santé. Nous n'avons pas envie de soigner des pastilles de couleurs, nous désirons soigner des humains. »
-Édouard Rochefort, étudiant en médecine de l'Université Laval
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec

Sources : Marc Lapointe, Attaché de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 418-580-9754, [email protected]; Catherine Dostie, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 581-999-6434, [email protected]
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