Présentée en grande première canadienne au Musée, du 12 juin 2025 au 4 janvier 2026, cette exposition internationale majeure lève le voile sur les deux dernières décennies de cette artiste franco-américaine, les années 1980 et 1990, marquées par une liberté remarquable. La monographie présentée à Québec rassemble plus de 150 œuvres, sculptures, peintures, dessins, estampes, livres d'art, offrant une plongée fascinante dans l'univers riche, inventif, engagé et haut en couleur de cette figure de proue de l'art contemporain.
UNE ARTISTE LIBRE
Niki de Saint Phalle a été reconnue dans les années 1960 et 1970 pour ses Tirs (des tableaux réalisés en tirant sur les toiles à l'aide d'une carabine), sa participation au mouvement du nouveau réalisme et ses flamboyantes Nanas, symbole de la libération féminine. Il était temps de mettre en lumière son œuvre tardive des années 1980 et 1990, deux décennies emblématiques caractérisées par une grande liberté créatrice, une indépendance financière et un engagement passionné envers des causes universelles.
Les dernières décennies de création des artistes sont souvent des périodes occultées par l'histoire de l'art. Cela se remarque particulièrement chez les femmes artistes. Réalisée grâce à une collaboration avec Les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse et la généreuse participation de la Niki Charitable Art Foundation, l'exposition a comme point de départ l'année 1978, lorsque Niki de Saint Phalle lance le chantier monumental du Jardin des Tarots en Italie, qui deviendra à la fois un lieu d'art et de vie, avant d'être ouvert au public en 1998. Inspirée par le parc Güell d'Antoni Gaudí à Barcelone, l'artiste crée un parc constitué de 22 sculptures monumentales représentant les arcanes majeurs des cartes du tarot. Il prend la forme d'une ville miniature, ressemblant aux cités médiévales italiennes avec ses arcades, ses murailles et ses rues sinueuses. Ce qui intéresse particulièrement l'artiste à cette époque, c'est la rencontre directe entre l'art et les gens.
L'ART AU CŒUR DE LA VIE DES GENS
« Pour moi, l'art et la vie, c'est la même chose.
C'est pour ça que mes sculptures font partie du quotidien des gens. »
- Niki de Saint Phalle
Niki de Saint Phalle ira à la rencontre du public d'une multitude de façons, souvent hors des lieux d'exposition traditionnels, en multipliant notamment la création d'œuvres d'art pour l'espace public. Outre son Jardin des Tarots, il faut citer la célèbre Fontaine Stravinsky, réalisée avec Jean Tinguely, située face au Centre Georges-Pompidou à Paris, ou encore Le Cercle magique de la reine Califia (Queen Califia's Magical Circle), un parc de sculptures situé à Escondido en Californie.
Dans une volonté de démocratiser l'art en le rendant accessible à chaque personne et pour « transformer le quotidien en quelque chose d'exceptionnel », Niki de Saint Phalle créera aussi du mobilier d'artiste (fauteuils, tables, vases, lampes, miroirs), des livres, des bijoux ou encore des parfums. C'est d'ailleurs un parfum éponyme, lancé en 1982, qui lui permettra de devenir la mécène de ses projets artistiques. Son modèle d'entrepreneuriat audacieux fut critiqué à l'époque, alors qu'aujourd'hui, on peut le qualifier d'avant-gardiste.
LA JOIE, UNE FORCE INSOUPÇONNÉE
« Après avoir été longtemps une rebelle armée d'un fusil […] je veux rendre quelque chose à la société. Je veux apporter de la joie aux gens. » « J'ai compris qu'il n'y avait rien de plus choquant que la joie. »
- Niki de Saint Phalle
L'artiste utilisera aussi la joie comme stratégie de résistance contre la violence et les injustices, qui rejaillit d'ailleurs dans les motifs qui accompagnent les deux décennies mises en lumière : monstres colorés, sculptures de mosaïques et miroirs, animaux et Nanas, cœurs et crânes.
EMBRASSER PLUSIEURS CAUSES UNIVERSELLES
Elle contribuera à la justice sociale par différents engagements, que ce soit la lutte pour les droits des femmes, le combat contre le racisme, le soutien précoce offert aux malades atteints du sida ou encore la protection des animaux et de l'environnement. Les préoccupations de l'artiste en matière d'écologie et de féminisme ainsi que sa vision de l'interdépendance entre tous les êtres vivants - humains, animaux, végétaux - font d'elle une pionnière de l'écoféminisme.
En embrassant tous les êtres vivants, la nature et le cycle de la vie, l'art de Niki de Saint Phalle interpelle nos émotions. Quel privilège de célébrer son œuvre et son apport à l'histoire de l'art à Québec!
UNE SCÉNOGRAPHIE INSPIRÉE ET SPECTACULAIRE
« Comme dans tous les contes de fées, avant de trouver le trésor, j'ai rencontré sur mon chemin des dragons, des sorcières, des magiciens et l'ange de la tempérance. »
- Niki de Saint Phalle
Parmi les éléments remarquables de la scénographie, il faut mentionner l'utilisation des arches, qui se déclinent sous plusieurs formes afin de marquer élégamment les transitions entre les neuf différentes sections de l'exposition. Elles rappellent les détails architecturaux du Jardin des Tarots et représentent un passage entre les mondes réels et imaginés.
Le choix des couleurs fait écho à la palette caractérisant l'œuvre de l'artiste. Le bleu évoque le bassin méditerranéen où le Jardin des Tarots est situé, le rose pâle s'inspire de la céramique qui recouvre l'une des sculptures du Jardin, celle de l'Impératrice. Le rose vif est l'une des couleurs récurrentes dans l'œuvre de l'artiste, le blanc évoque les sculptures avant l'application de la couche picturale et enfin, le jaune incarne les paysages désertiques de la Californie, où l'artiste a terminé ses jours aux États-Unis. Ce foisonnement de couleurs vitaminées enchantera les visiteurs et les visiteuses du Musée !
DES TOUCHES IMMERSIVES
Pour faire vivre l'aventure du Jardin des Tarots aux visiteurs et aux visiteuses à Québec, une équipe de tournage a été mobilisée en Italie pour réaliser une vidéo de ce chef d'œuvre. À vol d'oiseau ou encore au plus près des œuvres, le public pourra explorer plusieurs perspectives des personnages qui peuplent cet espace verdoyant unique au monde et surtout tout le génie créatif de Niki de Saint Phalle déployé sur 20 ans.
Faire appel aux sens en créant des expériences immersives, imaginer des ambiances propices à la réflexion ou encore la contemplation, font désormais partie de l'approche scénographique innovante du Musée national des beaux-arts du Québec. À cet effet, une sélection d'éléments sonores et de vidéos s'ajouteront aux plaisirs de la découverte lors de la visite.
DES ŒUVRES PHARES, DES ŒUVRES FORTES
Véritable ode à l'imaginaire, le parcours de l'exposition se déploie en neuf thèmes : Le bestiaire de la femme-serpent, À la découverte du Jardin des Tarots, Le chantier d'une vie, Les Skinnies, Vivre avec l'art, Lutter par l'art, L'écriture de soi, Les années américaines et Niki de Saint Phalle monumentale.
Parmi les œuvres incontournables, il faut mentionner l'Arbre serpents. L'arbre, fascinante création de Niki de Saint Phalle et géant, qui unit la terre et le ciel, occupe une place de choix dans l'œuvre de l'artiste. L'Arbre serpents, une sculpture fontaine, fait écho à L'Arbre de vie que l'on trouve au Jardin des Tarots. Ses branches sont constituées d'immenses serpents, un animal qui représente le cycle de la vie, suscitant autant la peur, que la fascination chez l'artiste.
La Maquette de la Sphinge est l'une des maquettes originales conçues par Niki de Saint Phalle pour élaborer la sculpture monumentale de l'Impératrice du Jardin des Tarots. L'artiste avait ce rêve d'habiter l'une de ses sculptures et c'est dans le ventre de l'Impératrice qu'elle a vécu pendant quelques années pour superviser le chantier de construction de son fabuleux Jardin.
La Femme bleue est une sculpture qui permet d'aborder la série des Skinnies, qui signifie « minces » en anglais. Ces sculptures filiformes, faites de lignes tubulaires, explorent les vides et les jeux de lumière. La Femme bleue peut aussi être vue comme un personnage féminin mythique qui arbore différents symboles liés à l'ésotérisme : la lune, les étoiles, la main, à la fois symbole de protection et main du magicien dans le jeu de tarot.
Le Banc des générations fait référence à la vie familiale de Niki de Saint Phalle et représente, en outre, son arrière-petit-fils Djamal qui arbore une jolie cravate à pois. Ce banc se décline en trois coloris différents, tous produits la même année. Le Banc des générations présenté au Musée est unique. Il se distingue par sa palette aux couleurs acidulées et provient de la collection du Mingei International Museum, à San Diego.
Les dessins du livre Le sida, tu ne l'attraperas pas permettent d'observer l'agilité de l'artiste à transmettre avec humour et tendresse de l'information sur un sujet difficile, sous forme de lettre adressée à ses enfants. Les relations amoureuses et profondément humaines sont privilégiées.
Sensible à l'importance de la représentation des groupes racisés dans l'espace public, l'artiste a réalisé les sculptures de la série Black Heroes. Avec ces sculptures, elle rend ainsi hommage aux sportifs Michael Jordan et Tony Gwynn, ainsi qu'aux artistes comme Miles Davis, Louis Armstrong et Josephine Baker.
Spectaculaire, l'Ange de la tempérance est présenté dans l'écrin de verre du pavillon Pierre Lassonde, son Grand hall. Cette Nana aux ailes dorées, qui mesure plus de cinq mètres de haut, évoque l'arcane de La Tempérance présenté au Jardin des Tarots.
NIKI DE SAINT PHALLE, EN BREF
« Très tôt je décidai de devenir une héroïne. Qui serais-je ? George Sand? Jeanne d'Arc? Napoléon en jupons? […] Quoi que je fasse dans l'avenir, je voulais que ce soit difficile, excitant, grandiose. »
- Niki de Saint Phalle
Née en 1930 à Neuilly-sur-Seine dans une famille noble, Niki de Saint Phalle est une artiste autodidacte. Bien que née en France, c'est à New York qu'elle passe sa jeunesse, avant de retrouver le vieux continent en 1952 avec son premier mari, l'écrivain Harry Mathews (1930-2017), avec qui elle a deux enfants, et dont elle se sépare après quelques années.
Elle travaille d'abord comme mannequin et fait ses débuts au théâtre. En 1953, elle est hospitalisée pour une dépression et commence à peindre et à réaliser des collages. Elle abandonne le théâtre et fait le choix de l'art comme forme de vie et de survie. En 1956, elle s'installe à l'impasse Ronsin, lieu d'ateliers d'artistes à Paris. Elle rencontre le sculpteur Jean Tinguely, qui devient son compagnon de vie en 1960. À partir de 1961, elle est la seule femme artiste associée au groupe des nouveaux réalistes et elle développe sa pratique en opposition à toute convention. Elle se met à tirer à la carabine sur les toiles : pendant deux ans, c'est la destruction, avec rage et détermination, qui lui permet de reconstruire différemment la peinture.
Les Nanas deviennent dès 1966 la partie la plus célèbre de son travail, dont Hon (« elle » en suédois), une Nana monumentale. Cette « armée » de Nanas, aux multiples formes et couleurs, est une affirmation artistique et féministe, assumée et réaffirmée, dans laquelle toutes peuvent se reconnaître.
En 1967, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, sont de passage à Montréal pour présenter Le Paradis fantastique sur la terrasse du pavillon français, lors de l'Expo 67.
En 1978, elle amorce la construction du Jardin des Tarots à Garavicchio (Capalbio, Italie), dont les sculptures monumentales sont inspirées des arcanes majeurs du jeu de tarot. Elle œuvre durant près de 20 ans à ce jardin des merveilles, puis le parc ouvre ses portes en 1998.
Si sa production des années 1960 et 1970 et le couple qu'elle formait avec Jean Tinguely, surnommés les « Bonnie and Clyde de l'art » sont bien connus, il est également important de rappeler d'autres aspects de son travail et de sa vie, notamment ses créations des années 1980 et 1990, marquées par ses engagements sociaux et politiques, ainsi que son immense contribution à la liberté artistique des femmes.
En 1980, le Centre Pompidou lui consacre une rétrospective, un retour sur presque 30 ans de carrière. Cela permet de poser un autre regard sur le travail de Niki de Saint Phalle, et de l'inscrire dans la liste des grandes artistes françaises.
Ses œuvres sont présentes dans les plus prestigieuses collections muséales : Centre Pompidou (Paris) ; Musée d'Art Moderne de Paris (Paris) ; Moderna Museet (Stockholm) ; Tate Modern (Londres) ; Sprengel Museum Hannover (Hanovre) ; Hirschhorn Museum and Sculpture Garden (Washington D.C.) ; The Museum of Modern Art (New York) ; Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain (Nice) ; Musée des Arts décoratifs (Paris) ; Whitney Museum of American Art (New York) ; etc.
Le 21 mai 2002, Niki de Saint Phalle meurt d'une insuffisance respiratoire à l'hôpital de San Diego.
LE CATALOGUE, LE PARFAIT COMPLÉMENT
Pour célébrer l'œuvre de Niki de Saint Phalle et sa contribution essentielle à l'histoire de l'art internationale au 20e siècle, mais surtout les deux décennies emblématiques de son œuvre, marquées par une grande liberté créatrice, une indépendance et un engagement exemplaire, un catalogue voit le jour.
L'ouvrage Niki de Saint Phalle. Les années 1980-1990 : l'art en liberté, réalisé sous la direction de Lucia Pesapane et Annabelle Ténèze, en écho à l'exposition présentée au MNBAQ, s'avère un outil indispensable pour approfondir sa visite.
Richement illustré, le catalogue de 224 pages présente plusieurs photos de l'artiste ainsi qu'une vaste sélection d'œuvres. Il est accompagné de plusieurs essais qui proposent un éclairage utile et précieux sur le parcours de Niki de Saint Phalle. Les auteurs et autrices de ce livre incontournable sont : Annabelle Ténèze, Lucia Pesapane, Julie Crenn, Karine Lacqueman, Thibault Boulvain, Mica Gherghescu et Ruba Katrib. Ces derniers signent des textes pertinents, permettant d'approfondir la vision qui alimente la démarche artistique de la Franco-américaine. Une chronologie complète cette aventure unique dans l'œuvre universelle de Niki de Saint Phalle.
Édité par Gallimard, le livre sera en vente à la Librairie‑Boutique du MNBAQ au prix de 68,95 $. Il sera également distribué dans les librairies du Québec. ISBN : 978-2-07-311393-1
UN AUDIOGUIDE, POUR ENRICHIR SA VISITE
Créer, résister, aimer : Niki de Saint Phalle dans les années 1980 et 1990
Les visiteurs et les visiteuses, qui désirent parcourir librement l'univers foisonnant de Niki de Saint Phalle, et explorer plus en détail les deux dernières décennies de sa création, pourront le faire grâce à un parcours audio. En parcourant la vingtaine de stations, ils découvriront certaines œuvres clés, entre expérimentations artistiques, engagements féministes, écologiques et sociaux. Du Jardin des Tarots aux formats plus inattendus, ils comprendront comment l'artiste a su bousculer les frontières entre art et vie, rêve et réalité, tout en faisant de la joie une véritable stratégie de résistance. Un voyage fascinant au cœur de la vie de la Franco-Américaine. Apportez vos écouteurs! POUR ÉCOUTER, cliquez ici!
EN NOUVEAUTÉ! UN PARCOURS À HAUTEUR D'ENFANT
Dans un souci d'inclusion et de bienveillance, l'expérience des familles est bonifiée par la présentation de cartels spéciaux, qui ont été élaborés et intégrés dans le parcours de l'exposition. Ces informations, situées près des œuvres, sont faciles à repérer et à lire. Un vrai jeu d'enfant! Par des questions ludiques, des propositions d'observation ou encore des interrogations ouvertes, ces supports favoriseront une visite interactive et stimulante en famille. Ils encourageront les échanges entre parents et enfants, créeront des moments de partage au sujet des œuvres. Les 12 cartels, proposés du début à la fin du parcours, abordent à la fois les œuvres, l'artiste Niki de Saint Phalle ou les thèmes qu'elle a explorés dans son travail. Gageons que bien des adultes auront aussi la curiosité de les consulter et de suivre… ce nouveau parcours!
MARGIE GILLIS DANSE NIKI DE SAINT PHALLE
En résonance avec l'exposition, le Festival Quartiers Danses (FQD) a orchestré un spectacle des œuvres de la Fondation de danse Margie Gillis autour de l'univers de Niki de Saint Phalle. La chorégraphe et danseuse de renom et les artistes du Projet Héritage célébreront la liberté d'expression, la force créatrice des femmes et leur lien profond avec le monde. Leur performance sera offerte le dimanche 15 juin, à 14 h, à l'Auditorium Sandra et Alain Bouchard du Musée national des beaux-arts du Québec.
Au programme : un récent solo de Margie Gillis, Remembered Premonitions, créé en 2024 à l'occasion du FQD et interprété sur une musique originale de Niko Friesen. Les danseurs et danseuses du Projet Héritage présenteront pour leur part Toutes ces choses qui fleurissent, une performance inspirée de l'univers de James Joyce, qui explore Ulysse, son œuvre phare. Une célébration dansée incontournable.
LES CRÉDITS
Niki de Saint Phalle. Les années 1980 et 1990 : l'art en liberté, une exposition du Musée national des beaux-arts du Québec, réalisée en collaboration avec Les Abattoirs Musée - Frac Occitanie Toulouse et avec la participation de Niki Charitable Art Foundation. L'exposition bénéficie du soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Québec dans le cadre de l'Entente de développement culturel.
DIRECTION
Jean-Luc MURRAY, directeur général, MNBAQ
Anik DORION-COUPAL, directrice des expositions et des partenariats internationaux, MNBAQ
COMMISSARIAT ET TEXTES DIDACTIQUES
Maude LÉVESQUE, adaptation du concept et textes, MNBAQ
Annabelle TÉNÈZE, concept et textes originaux, Les Abattoirs
ÉQUIPE DU MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS DU QUÉBEC
Loïc LEFEBVRE, design d'exposition
Philippe LEGRIS, coordination du graphisme
Claude-Olivier RICHARD, Noémie JUTEAU, Michel PELLETIER, Samuel POULIN, Jean-François ROY, audiovisuel - conception de l'éclairage, intégraphion vidéo et technique
Valérie ALLARD, Florence GARIEPY, Delphine EGESBORG, Anna-Sophie BLOUIN, Danielle BOUTIN, Éva CHATIGNY, Charlotte COUGNAUD, Jacinthe DUBE, Élisabeth GIRARD-DIONNE, Myriam DUFOUR, Agathe LEGENDRE, Claudèle MULLER, Emmanuel SIMARD, Julien ST-GEORGES-TREMBLAY, Rosalie ST-ONGE, médiation en salle - contenu et guide-animation
COLLABORATION EXTERNE
Marc-André ROY, graphisme
Paolo SODI, Anastasiia LAPITKSAIA, Dario FEDELE, Guglielmo BALDINI, réalisation vidéo - Jardin des Tarots
PARTENAIRES ET PRÊTEURS
LES ABATTOIRS, MUSÉE - FRAC OCCITANIE TOULOUSE
NIKI CHARITABLE ART FOUNDATION
LA FONDATION DU JARDIN DES TAROTS
REMERCIEMENTS SPÉCIAUX
Au Mingei International Museum de San Diego, au Musée des beaux-arts de Montréal ainsi qu'à tous les prêteurs pour leur contribution essentielle à l'exposition.
NIKI DE SAINT PHALLE. LES ANNÉES 1980 ET 1990 : L'ART EN LIBERTÉ
Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ
Du 12 juin 2025 au 4 janvier 2026
SOURCE Musée national des beaux-arts du Québec

RELATIONS DE PRESSE: Linda Tremblay, Responsable des relations de presse, MNBAQ, 418 262-4681, [email protected]; Pour MontréalRosemonde Gingras, Rosemonde Communications, 514 458-8355, [email protected]
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