Mémoire du SPGQ à la Commission de l'économie et du travail - La Banque de développement économique du Québec partira-t-elle du bon pied ?
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SYNDICAT DE PROFESSIONNELLES ET PROFESSIONNELS DU GOUVERNEMENT DU QUEBEC (SPGQ)17 mai, 2013, 13:01 ET
QUÉBEC, le 17 mai 2013 /CNW Telbec/ - Dans le mémoire qu'il présente aujourd'hui à la Commission de l'économie et du travail de l'Assemblée nationale du Québec, le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) accueille avec réserve le projet de loi 36 créant la BDEQ, mais offre néanmoins sa collaboration, dans un esprit constructif. « Nous avons à cœur l'intérêt de nos membres, mais aussi ceux de la population, et c'est avec cet objectif en tête que nous avons rédigé le présent mémoire », affirme d'entrée de jeu aux parlementaires le président du SPGQ, M. Richard Perron.
« Pour notre part, nous souhaitons que tout soit mis en œuvre afin d'assurer une intégration harmonieuse de toutes les composantes de la BDEQ, et ce, dans le meilleur intérêt des contribuables québécois » poursuit M. Perron. « À première vue, cette intégration n'apparaît pas évidente, surtout dans un contexte de gestion des ressources humaines qui laisse à désirer au sein d'Investissement Québec où nos membres sont sans contrat de travail depuis plus de quatre ans » insiste le président du SPGQ.
Réunis en assemblée générale, les professionnels et professionnelles d'Investissement Québec ont voté récemment à plus de 88 % un mandat de grève de cinq jours à exercer au moment jugé opportun.
Dans son mémoire, le SPGQ s'interroge par ailleurs sur la capacité de la BDEQ d'offrir un guichet unifié qui tienne compte de l'ensemble des autres intervenants économiques dans des domaines particuliers (internationalisation, recherche, science et technologie, innovation, secteurs d'activités, etc.), dans les régions, dans le secteur privé, dans le parapublic, etc. « Le guichet unifié part d'une bonne intention à laquelle nous souscrivons, mais la réalité est plus complexe », a fait part M. Perron aux parlementaires.
D'autres aspects sont abordées dans le mémoire du SPGQ : celui des moyens financiers dont disposera la BDEQ , celui de sa structure même et de son fonctionnement, notamment sur la question de la gouvernance qui semble comporter des lacunes, celui de l'indépendance des fonctions de financement versus celles d'accompagnement des entreprises, celui du mode de rémunération, enfin, celui du respect des conventions collectives et des accréditations syndicales en place.
« Ce sera certes tout un défi que nos membres devrons relever et nous souhaitons que les meilleurs conditions soient réunies afin qu'elles et ils puissent le relever avec le brio qu'on leur connait », conclut le président du SPGQ.
Le SPGQ est le plus grand syndicat de professionnelles et de professionnels du Québec. Il représente au total 25 000 personnes, dont environ 18 000 dans la fonction publique, 4000 à l'Agence du revenu du Québec et 3000 en santé, en éducation et dans les sociétés d'État, dont quelque 250 membres à Investissement Québec.
SOURCE : SYNDICAT DE PROFESSIONNELLES ET PROFESSIONNELS DU GOUVERNEMENT DU QUEBEC (SPGQ)

Michelle Monette, 418 254-9218
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