GATINEAU, QC, le 27 nov. 2013 /CNW/ - L'honorable Jason Kenney, ministre de l'Emploi et du Développement social et ministre du Multiculturalisme, a émis cette lettre ouverte aux Québécois sur l'Assurance-Emploi :
« Il est bien difficile de débattre avec des gens qui ignorent sciemment les faits, utilisent de la désinformation, de la rhétorique erronée, pour monter une grande campagne de la peur. Ils font cela car les faits démentissent largement le discours qu'ils martèlent depuis des mois.
Il est clair que la Commission nationale d'examen sur l'assurance-emploi, qui fait le tour de la province depuis maintenant un bon moment et qui est maintenant prête à publier son « rapport », n'a été qu'un exercice politique depuis le début - une Commission dont le seul intérêt a été de faire peur aux Québécois, sans les informer des faits entourant les changements du gouvernement fédéral au régime d'assurance-emploi.
Ainsi, je veux donner les faits aux Québécois directement.
Les changements que notre gouvernement a faits au régime d'assurance-emploi en 2012 sont modestes et raisonnables. Ces changements ont comme but de rendre le régime d'assurance-emploi plus juste, flexible et réceptif.
De plus, ces changements ont été faits en partie en raison du nombre croissant de pénuries de main-d'œuvre, même dans les régions où le chômage est élevé - les employeurs faisaient venir des travailleurs étrangers temporaires au lieu d'engager des gens d'ici sans emploi.
Il est important de noter qu'aucun changement n'a été fait quant à l'admissibilité aux prestations de l'assurance-emploi.
Les prestataires de l'assurance-emploi ont toujours eu l'obligation de chercher un emploi dans leur région lorsqu'ils reçoivent leurs chèques.
D'ailleurs, l'information la plus récente pour 2013 démontre que bien moins de 1 % des refus de l'assurance-emploi est lié à un manquement à l'obligation de chercher un emploi convenable ou d'accepter un emploi convenable. Cette information nous démontre également que 80 % de la cause de l'augmentation des refus pour 2013 est attribuable à des situations où un prestataire est à l'extérieur du pays pendant le processus de demande d'assurance-emploi, ce qui va à l'encontre des règles. Cela n'a rien à voir avec nos changements au régime d'assurance-emploi.
Un emploi sera considéré convenable seulement s'il améliore la situation du bénéficiaire. Les travailleurs saisonniers qui n'arrivent pas à trouver de l'emploi pendant la saison morte doivent chercher un emploi, mais ne doivent pas déménager, ni accepter un emploi moins rémunérateur que leurs prestations d'assurance-emploi. Ils auront toujours le choix de retourner à leur emploi saisonnier habituel. Si un employeur ne veut pas engager quelqu'un parce que la personne a indiqué qu'elle veut par la suite retourner à son emploi saisonnier, le prestataire d'assurance-emploi continuera de recevoir ses prestations.
Les circonstances personnelles, comme l'accès au transport et la garde d'enfants, sont toujours prises en compte lors de la détermination de l'emploi convenable. Les Québécois n'auront pas à déménager et ils ne seront pas appelés à accepter des emplois pour lesquels ils n'ont pas les compétences, ou qui ne sont pas raisonnables compte tenu de leur situation personnelle.
Il se peut que les Québécois ne soient pas au courant des possibilités d'emploi qui existent dans leurs communautés. C'est pourquoi nous avons pris des mesures concrètes, telles que l'amélioration du système d'alerte-emploi, pour aider les gens à la recherche d'un emploi à recevoir l'information sur l'emploi qui correspond à leurs compétences dans leur région. À ce jour, plus de 58 millions d'alertes-emploi ont été transmises aux Canadiens qui y ont volontairement adhéré.
La Commission nationale d'examen sur l'assurance-emploi a entendu des témoignages comme celui du Regroupement des employeurs du secteur bioalimentaire qui compte 1 500 employés au Québec, qui faisait valoir que nos changements à l'assurance-emploi ont permis d'éviter l'embauche de travailleurs étrangers temporaires et que leurs usines, neuf au total, ont eu recours à des prêts de main-d'œuvre entre elles. La station de ski St-Bruno a également déclaré récemment que les changements à l'assurance-emploi lui ont permis de trouver des travailleurs plus facilement.
L'assurance-emploi continuera d'être là pour ceux qui ont contribué au régime et qui ont perdu leur emploi sans que ce ne soit leur faute, y compris dans les endroits où les emplois n'existent tout simplement pas en dehors des emplois saisonniers ou des industries spécialisées.
Rendre le régime d'assurance-emploi plus souple, équitable et réceptif - aider les Québécois sans emploi à obtenir un emploi de qualité dans leur région - constitue une bonne chose pour l'économie et, surtout, une bonne chose pour les Québécois et leurs familles. »
Jason Kenney,
Ministre de l'Emploi et du Développement social
SOURCE : Emploi et Développement social Canada
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