Les résultats d'une étude révèlent que 58 % des femmes nord-américaines évitent l'intimité en raison d'une manifestation particulière de la ménopause English
~ Les résultats de l' enquête encouragent les professionnels de la santé à aborder la question de l'atrophie vaginale auprès de leurs patientes ménopausées nord-américaines, car moins de la moitié d'entre elles en parlent spontanément ~
TORONTO, Le 29 mai 2014 /CNW/ - D'après les nouvelles données publiées dans Menopause, The Journal of The North American Menopause Society, 58 % des femmes nord-américaines présentant une atrophie vaginale éviteraient l'intimité en raison des symptômes attribuables à cette condition1. L'atrophie vaginale est une affection chronique mais peu connue associée à la ménopause. Les résultats de l'enquête CLOSER (CLarifying vaginal atrophy's impact On SEx and Relationships), la première enquête visant à déterminer l'impact de l'atrophie vaginale sur les deux membres du couple, révèlent que ce problème exerce un impact à la fois affectif et physique sur la santé sexuelle et les relations intimes des femmes ménopausées nord-américaines et de leur partenaire.
Présente chez environ 45 % des femmes ménopausées1, l'atrophie vaginale est une affection courante qui se traite. Elle se manifeste par l'amincissement, la fragilisation et l'inflammation des parois vaginales résultant d'une baisse de la production d'œstrogènes2. Les symptômes associés à l'atrophie vaginale comprennent une sensation de brûlure, les démangeaisons, la sécheresse vaginale, la douleur lors des rapports sexuels (dyspareunie), l'urgence mictionnelle, l'incontinence urinaire et les infections urinaires3.
Les responsables de l'enquête CLOSER ont interrogé 8 341 hommes et femmes touchés par l'atrophie vaginale dans neuf pays, y compris 1 003 personnes au Canada, et ont découvert que l'atrophie vaginale exerce un impact perceptible sur les relations des couples. La proportion des sujets interrogés signalant un impact pire que prévu de la ménopause sur leurs relations intimes est plus élevée en Amérique du Nord qu'en Europe1. Les résultats de l'enquête pour l'échantillon nord-américain ont aussi révélé ce qui suit :
- Cinquante-huit pour cent des femmes ménopausées évitent l'intimité en raison des symptômes d'atrophie vaginale1.
- Soixante-quatre pour cent des femmes présentent une diminution de la libido en raison de l'atrophie vaginale1.
- Soixante-dix-huit pour cent des hommes croient que l'atrophie vaginale amène leur partenaire ménopausée à éviter l'intimité1.
- La plupart des personnes disent que la douleur associée aux rapports sexuels, ainsi que la crainte d'éprouver de la douleur pendant les rapport sexuels en raison de l'atrophie vaginale, incitent le couple à éviter les relations intimes1.
- Environ 30 % des personnes cessent complètement leurs activités sexuelles en raison de l'atrophie vaginale1.
En outre, les femmes participant à l'enquête disent avoir peu de confiance en soi et se sentir peu attrayantes à cause de leurs symptômes d'atrophie vaginale. Malgré l'impact de la sécheresse vaginale, la plupart des femmes ménopausées interrogées l'acceptent comme étant « un phénomène normal du vieillissement »1.
D'après Dre Vivien Brown, médecin de famille, spécialiste en ménopause agréée par la NAMS et coresponsable de la publication de l'enquête CLOSER, cette étude était la première visant à déterminer les effets de l'atrophie vaginale sur les deux membres du couple et les résultats permettent d'examiner pour la première fois l'impact de l'atrophie vaginale sur l'intimité et les relations interpersonnelles.
« Les résultats du sondage nous indiquent que l'atrophie vaginale exerce un effet défavorable chez les femmes, notamment sur leurs relations interpersonnelles et sur leur qualité de vie globale, » nous dit Dre Brown. « Or, un grand nombre de femmes trouvent embarrassant de discuter de ce problème avec leur médecin ou leur partenaire, alors que d'autres n'associent peut-être pas leurs symptômes à l'atrophie vaginale. En tant que fournisseurs de soins de santé, c'est à nous qu'il revient d'aborder la question de la santé vaginale auprès de nos patientes, pour assurer qu'elles en parlent à leur partenaire et obtiennent le traitement approprié. »
L'enquête a aussi révélé que les femmes nord-américaines sont plus susceptibles d'utiliser des gelées et crèmes lubrifiantes pour traiter l'atrophie vaginale, mais ces produits n'offrent qu'un soulagement temporaire de certains des symptômes sans traiter la source du problème1. Par contre, une œstrogénothérapie locale traite le problème sous-jacent4. Parmi les femmes utilisant une œstrogénothérapie locale et les hommes dont la partenaire utilise cette méthode pour traiter l'inconfort vaginal, plus de 40 % disent éprouver une plus grande satisfaction lors des rapports sexuels1.
« Le point le plus important à retenir de ce sondage est que l'œstrogénothérapie locale est tout à fait accessible et qu'elle représente un traitement simple et efficace pour l'atrophie vaginale, » a ajouté Dre Michèle Moreau, omnipraticienne spécialisée en santé des femmes. « Les professionnels de la santé sont en mesure d'établir le diagnostic approprié et de voir à ce que leurs patientes suivent un plan de traitement efficace. Une meilleure communication entre le médecin et la patiente contribuera à sensibiliser les couples à l'importance du problème d'atrophie vaginale et permettra d'améliorer leur qualité de vie. »
D'après les lignes directrices de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), les professionnels de la santé devraient systématiquement vérifier si leurs patientes ménopausées présentent des signes et symptômes d'atrophie vaginale. Les lignes directrices de la SOGC recommandent également d'utiliser une œstrogénothérapie locale à faible dose pour traiter et soulager les symptômes de l'atrophie vaginale.
Au sujet de l'enquête CLOSER
L'enquête CLOSER a été réalisée en ligne par StrategyOne (en association avec Ipsos MORI) du 13 décembre 2011 au 7 février 2012. Au total, 4 167 femmes ménopausées, âgées de 55 à 65 ans, n'ayant plus de menstruations depuis au moins 12 mois et ayant présenté une atrophie vaginale, ainsi que 4 174 hommes dont la partenaire était ménopausée, âgée de 55 à 65 ans, n'avait plus de règles depuis au moins 12 mois et avait présenté une atrophie vaginale, ont participé à l'enquête. Les personnes interrogées se trouvaient dans les neuf pays suivants : les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, le Danemark, la Suède, la Finlande, la Norvège, l'Italie et la France.
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Références :
1 Menopause. The Journal of The North American Menopause Society. Clarifying Vaginal Atrophy's Impact on Sex and Relationships (CLOSER) survey: emotional and physical impact of vaginal discomfort on North American postmenopausal women and their partners. 3 juin 2013. Accessible à l'adresse : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23736862.
2 Mayo Clinic: Vaginal Atrophy Definition. Accessible à l'adresse : http://www.mayoclinic.com/health/vaginal-atrophy/DS00770. Site consulté en février 2014.
3 Mayo Clinic: Symptoms. Accessible à l'adresse : http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/vaginal-atrophy/basics/symptoms/con-20025768 Site consulté en février 2014.
4 Directives cliniques de la SOGC : Dépistage et prise en charge de l'atrophie vaginale. Version intégrale disponible en anglais à l'adresse http://www.sogc.org/wp-content/uploads/2013/01/145E-CPG-May2004.pdf. Site consulté en février 2014.
SOURCE : Novo Nordisk Canada Inc.

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