Les Québécois figurent parmi les moins enclins à se préoccuper de leur
endettement, selon l'indice RBC des perspectives de consommation au Canada
L'optimisme à l'égard de la situation financière personnelle augmente, passant à 49 %
Cette confiance relative des Québécois s'étend à leur perception de leur situation financière personnelle qui, selon presque la moitié d'entre eux (49 %), s'améliorera au cours de la prochaine année. Il s'agit du niveau d'optimisme le plus élevé au pays et d'une hausse considérable par rapport à décembre (43 %).
"Il est intéressant de remarquer que ce vent d'optimisme souffle alors que les Québécois sont plus nombreux en janvier qu'en décembre à manifester des craintes à l'égard de l'emploi, affirme
Voici, à l'échelle provinciale, quelques autres faits saillants tirés du
rapport :
- Économie nationale : Les Québécois comptent parmi les répondants les
plus enclins à affirmer que la situation globale de l'économie
canadienne est actuellement mauvaise (56 %). Toutefois, 44 % d'entre
eux estiment qu'elle est bonne (une baisse de 12 % par rapport à
décembre). Seule la Colombie-Britannique devance le Québec : 57 % des
répondants y croient que l'économie canadienne est en mauvais état. À
l'échelle nationale, plus de Canadiens pensent que la situation
globale de l'économie est mauvaise (52 %) que bonne (48 %). Les
Québécois sont les moins optimistes en ce qui concerne l'amélioration
de l'économie canadienne en 2010 (47 % par rapport à 56 % en décembre
et à une moyenne nationale de 56 %).
Lorsqu'il est question de l'état de l'économie canadienne au cours du
prochain trimestre, les Québécois, avec les résidants des Prairies,
sont les moins disposés à l'optimisme : 30 % d'entre eux s'attendent
à une amélioration, soit une baisse importante par rapport à 39 % en
décembre. Près d'un Québécois sur quatre (23 %) s'attend à ce que les
conditions se détériorent (comparativement à 20 % pour l'ensemble des
Canadiens) pendant cette période.
- Craintes à l'égard de l'emploi : Un peu plus d'un Québécois sur
quatre (26 %) craint de perdre son emploi, soit un pourcentage
équivalent à la moyenne canadienne et supérieur de 5 % aux 21 %
obtenus en décembre. Les craintes à l'égard de l'emploi se sont
accrues dans l'ensemble du pays en janvier.
"Les données sur l'emploi publiées au début de janvier, qui ont révélé une hausse du taux de chômage au Québec, ont peut être influencé les inquiétudes des Québécois, indique
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au
L'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au
Renseignements: Raymond Chouinard, Relations avec les médias, RBC, (514) 874-6556
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