Les récents gains de productivité ne font qu'« effleurer la surface » de ce que les nouvelles technologies peuvent apporter
MONTRÉAL, le 6 juin 2025 /CNW/ - Bien que les entreprises canadiennes aient investi dans les technologies pour améliorer leur productivité, l'insuffisance des investissements dans leur personnel a limité l'efficacité et freiné les gains de productivité, selon une nouvelle étude de KPMG au Canada.
KPMG a récemment mené un sondage auprès de 250 chefs d'entreprise au Canada pour savoir quelles mesures ils prenaient pour améliorer leurs activités en réponse à la guerre commerciale qui oppose le Canada aux États-Unis. Les résultats ont révélé que la plupart d'entre eux avaient augmenté leurs investissements dans les technologies pour rendre leurs organisations plus efficaces et productives. - et qu'ils en retirent des bénéfices, mais près des deux tiers (63 %) affirment que leurs employés n'utilisent pas efficacement les nouvelles technologies, ce qui les empêche de rentabiliser pleinement leurs dépenses en la matière.
« L'investissement dans de nouveaux outils et de nouvelles plateformes technologiques peut faire des merveilles pour la productivité d'une organisation en rationalisant les processus, les flux de travail et les tâches, a déclaré Stavros Demetriou, associé et leader national de KPMG, Gestion des personnes et du changement, au Canada. « Les dernières données de Statistique Canada montrent que le Canada a réalisé des gains de productivité au cours de chacun des deux derniers trimestres, mais cette augmentation reste inférieure à celle des États-Unis au cours de la même période.
« À moins que les organisations canadiennes ne mettent en place des plans efficaces de formation et d'éducation des employés, ces derniers ne feront qu'effleurer ce que la technologie peut faire pour les rendre plus productifs, et notre écart par rapport aux États-Unis et à d'autres pays continuera de se creuser. »
Bien que la quasi-totalité des répondants (89 %) affirme investir dans le perfectionnement de leurs employés, plus de la moitié (53 %) affirment que leur entreprise n'investit pas suffisamment dans la formation des employés, les ateliers ou les possibilités d'apprentissage continu, et près de six répondants sur dix (56 %) disent que leur organisation n'a pas les ressources et les talents internes nécessaires pour mettre en œuvre et utiliser la technologie de manière efficace.
Faits saillants du sondage
- 63 % des 250 chefs d'entreprise canadiens affirment que le problème de productivité n'est pas la technologie, mais plutôt une utilisation inefficace de celle-ci par leurs employés.
- 89 % affirment investir dans l'amélioration des compétences de leurs employés.
- 53 % affirment que leur organisation n'investit pas suffisamment dans la formation des employés, les ateliers ou les possibilités d'apprentissage continu.
- 56 % affirment que leur organisation ne dispose pas des ressources et des talents internes nécessaires pour mettre en œuvre et utiliser la technologie de manière efficace.
- 74 % des répondants pensent que l'IA résoudra leurs problèmes de productivité
- 74 % affirment avoir sous-estimé les défis de la numérisation (p. ex., changement des processus, des habitudes de travail, etc.).
- 88 % affirment avoir besoin de meilleurs processus pour encourager leurs employés à utiliser les technologies, y compris des études de cas et des mesures incitatives.
- 87 % déclarent que leur entreprise pourrait faire mieux pour créer une culture qui encourage les employés à partager leurs idées et à prendre des risques, favorisant ainsi l'innovation et la créativité.
- 86 % affirment espérer que les jeunes générations, plus à l'aise avec le numérique, aideront leur entreprise à devenir plus productive en adoptant plus facilement les nouvelles technologies.
M. Demetriou fait remarquer que, si les trois quarts (74 %) des répondants pensent que l'IA résoudra leur problème de productivité, la même proportion (74 %) admet avoir sous-estimé les défis liés à la mise en œuvre de nouvelles technologies comme l'IA. « Une sous-estimation de l'impact de mesures telles que le changement de processus et d'habitudes de travail pourrait expliquer pourquoi les employés ne sont pas entièrement équipés pour tirer pleinement parti des nouvelles technologies », dit-il.
« On croit généralement que la transformation numérique d'une entreprise est surtout un exercice de mise à niveau de la technologie, mais la réalité est que la mise en œuvre de la technologie n'est qu'une partie du parcours - la transformation numérique est tout autant une question de développement et de perfectionnement du personnel. « Il s'agit d'un processus continu et itératif qui, s'il est mené correctement, permet d'accroître la productivité et l'innovation et d'aborder l'avenir avec plus de confiance », ajoute-t-il.
Inefficacité de la formation
Megan Jones, responsable national de la transformation des RH et de la main-d'œuvre chez KPMG au Canada, souligne que près de 9 répondants sur 10 affirment avoir besoin de meilleurs processus pour encourager leurs travailleurs à utiliser les technologies, y compris des études de cas et des mesures incitatives.
« Souvent, lorsque les organisations introduisent de nouveaux outils et de nouvelles technologies, elles ne comprennent pas ou n'apprécient pas pleinement toutes les capacités de ces investissements. Par conséquent, les employés ne sont tout simplement pas suffisamment préparés pour maximiser les avantages que ces outils ou technologies peuvent apporter à leur travail ou à leurs clients. Dans certains cas, les organisations offrent une formation complète, mais elle est trop technique ou mal dispensée. Pour être efficaces, la formation et le perfectionnement doivent être ciblés, pertinents, attrayants et fréquents. « À l'instar de l'exercice physique qui permet de développer les muscles, la formation technologique doit être dispensée de façon régulière pour rendre le personnel plus fort et plus agile », dit-elle.
Mme Jones souligne que près de 9 répondants sur 10 (87 %) ont reconnu que leur entreprise pourrait faire mieux pour créer une culture qui encourage les employés à partager leurs idées et à prendre des risques, favorisant ainsi l'innovation et la créativité.
Elle recommande aux organisations de mettre en place des mesures incitatives pour encourager les employés à expérimenter la technologie et à explorer de nouveaux cas d'utilisation. « L'organisation d'ateliers réguliers ou de journées dédiées au cours desquelles les employés sont encouragés à jouer avec l'IA et à développer de nouvelles solutions peut grandement contribuer à stimuler l'innovation. De plus, la présentation des succès remportés par les employés dans un secteur de l'entreprise pourrait aider à susciter de nouvelles idées dans d'autres secteurs de l'entreprise », dit-elle.
Le fossé numérique
La plupart des répondants (86 %) espèrent qu'une jeune génération plus à l'aise avec le numérique aidera leur entreprise à devenir plus productive grâce à une adoption plus facile de nouvelles technologies comme l'IA, le Web3, les données et l'analyse, l'informatique quantique et l'informatique de pointe.
Lewis Curley, associé de KPMG, Gestion des personnes et du changement, au Canada, affirme que les différences dans la composition, les compétences et les attitudes de la main-d'œuvre peuvent créer des considérations supplémentaires pour le programme technologique d'une organisation. mais les organisations qui mobilisent tous les employés au début du parcours, ainsi que la formation et le perfectionnement, réussiront davantage à tirer parti des nouvelles technologies comme l'IA et à accroître la productivité globale.
« Si une organisation cherche à mettre en œuvre l'IA, elle doit mobiliser l'ensemble de son personnel dès le départ. « Si certains employés n'ont pas l'impression de faire partie du parcours, ils pourraient se désengager du processus, perdre confiance dans l'IA ou craindre que la technologie ne les remplace, ce qui pourrait les dissuader de l'utiliser », dit-il.
« Tout le monde a un rôle à jouer dans la transformation numérique d'une entreprise, et chaque employé, du chef de la direction au dernier embauché, joue un rôle pour rendre son organisation plus productive, de sorte que la transparence, la communication et l'engagement sont essentiels. »
À propos du sondage sur la productivité de KPMG au Canada
KPMG au Canada a sondé 250 chefs d'entreprise de tous les secteurs partout au Canada entre le 9 et le 20 mai 2025 dans le cadre du principal panel d'entreprises de Sago, en utilisant la plateforme de recherche en ligne de Methodify. Trente-et-un pour cent des répondants dirigent des entreprises dont les revenus annuels bruts se situent entre 500 millions de dollars et un milliard de dollars, 25 %, entre 100 millions de dollars et 300 millions de dollars, 22 %, entre 300 millions de dollars et 500 millions de dollars, 12 %, entre 10 millions de dollars et 100 millions de dollars, et 10 %, à plus d'un milliard de dollars. Aucun répondant d'entreprise déclarant des revenus annuels de moins de 10 millions $ n'a été interrogé. Plus de la moitié (52 %) des entreprises sont privées, 28 % sont des sociétés de capital-investissement, 18 % sont cotées en bourse et ont leur siège social au Canada, et 2 % sont des filiales étrangères.
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SOURCE KPMG LLP

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