Un nouveau sondage de KPMG révèle que les dépenses doivent être réduites en raison des conséquences de la guerre commerciale dans un contexte où l'IA et l'informatique quantique représentent des risques croissants
MONTRÉAL, le 29 oct. 2025 /CNW/ - Les chefs d'entreprise canadiens demandent aux gouvernements de mettre sur pied des « équipes de contre-offensive informatique » pour les aider à lutter contre les cyberattaques de plus en plus complexes qui sont maintenant alimentées par l'intelligence artificielle et qui seront probablement amplifiées par l'informatique quantique dans un proche avenir, selon une nouvelle étude de KPMG au Canada.
Près de 9 répondants sur 10 ont indiqué que les cyberattaques représentaient la plus grande menace à leur plan de croissance triennal, 83 % d'entre eux craignant de ne pas pouvoir se défendre contre les cyberattaques actuelles ou de prochaine génération.
« Alors que le Canada dépend de plus en plus de l'infrastructure numérique, les risques liés aux cyberattaques sont maintenant tout aussi importants que les catastrophes naturelles comme les feux de forêt, les inondations et les tornades », a déclaré Hartaj Nijjar, leader national, Services en gestion des risques et cybersécurité, KPMG au Canada. « Ces attaques peuvent survenir rapidement et sans avertissement, bouleversant souvent même les entreprises les mieux préparées. Il suffit d'un seul cyberincident majeur pour déstabiliser les services essentiels, perturber l'économie et miner la confiance du public. C'est pourquoi nous devons favoriser la collaboration entre les secteurs public et privé afin de bâtir les bonnes capacités d'intervention rapide et de renforcer la résilience nationale avant la prochaine crise. »
Principales conclusions du sondage :
- 89 % des 501 chefs d'entreprise canadiens souhaitent que les gouvernements créent des « équipes de contre-offensive informatique » pour réagir aux incidents.
- 86 % des chefs d'entreprise estiment que le risque de cyberattaques est la plus grande menace aux plans de croissance sur trois ans de leur entreprise.
- 83 % s'inquiètent de leur capacité à résister aux cyberattaques actuelles et de prochaine génération.
- 88 % sont préoccupés par le fait que des acteurs des États-nations stockent des données chiffrées, en faisant appel à une stratégie de « récolte maintenant, déchiffrement plus tard », et déchiffreront rétroactivement des données d'entreprise, médicales ou de défense, y compris tout ce qui passe par les modèles d'IA aujourd'hui, une fois que les solutions de technologie quantique seront suffisamment puissantes.
Cyber pompiers
Même si plus de neuf chefs d'entreprise sur dix (91 %) investissent plus d'argent et de ressources dans leur capacité à se rétablir et à reprendre leurs activités normales après une cyberattaque, le sondage révèle que la plupart des entreprises réalisent que des investissements supplémentaires seront nécessaires. « Pourtant, près de trois quarts (74 %) des entreprises sont contraintes de réduire leurs investissements prévus en raison des coûts plus élevés découlant de la guerre commerciale en cours avec les États-Unis, selon le sondage. Cela les expose aux cyberrisques en constante évolution, ce qui souligne le besoin de réseaux de soutien coordonnés, de renseignements partagés et de stratégies d'intervention communes au sein de la communauté des affaires », a déclaré M. Nijjar.
Les résultats du sondage montrent que près de 9 chefs d'entreprise sur 10 (89 %) sont d'avis que les gouvernements doivent créer des services de lutte contre les cyberattaques pour aider à lutter contre la cybercriminalité dans les secteurs public et privé. De plus, jusqu'à 94 % des répondants s'attendent à ce que le gouvernement fédéral établisse des normes et des lignes directrices en matière de cybersécurité et aimeraient que tous les paliers de gouvernement fassent de la cybersécurité une priorité absolue.
« L'appel aux premiers intervenants en matière de cybersécurité n'est pas seulement théorique, il reflète un consensus croissant selon lequel nous devons agir maintenant », a déclaré Imraan Bashir, associé et leader national, Solutions informatiques et numériques, Secteur public chez KPMG au Canada. « Les chefs d'entreprise considèrent les cyberrisques comme le plus important obstacle à la croissance, et bon nombre d'entre eux s'inquiètent de la capacité de leur entreprise à résister à la prochaine vague d'attaques. L'IA et l'informatique quantique redéfiniront le paysage des menaces, mais avec des investissements adéquats dans l'intervention rapide et la résilience, nous pouvons transformer la peur en confiance et préserver notre économie numérique florissante. »
Une meilleure formation du personnel est nécessaire
Les chefs d'entreprise sont préoccupés par le fait que leurs employés sont vulnérables aux attaques et aux atteintes à la protection des données; 84 % d'entre eux affirmant que la cybersécurité reste un exercice de routine dans la formation du personnel et qu'elle n'est pas aussi bien intégrée qu'elle pourrait l'être. Il s'agit d'une hausse importante par rapport à 71 % en 2024.
« Une bonne cyberhygiène est la première ligne de défense contre tout type de violation ou d'attaque, il est donc essentiel que cette formation soit ancrée dans la culture de nos employés », a déclaré M. Nijjar. « Comme les attaques deviennent de plus en plus sophistiquées, les dirigeants doivent intégrer la sensibilisation à la cybersécurité dans leur culture quotidienne, et pas seulement dans la formation annuelle sur la conformité. Cela signifie rendre la formation continue, pratique et pertinente afin que le personnel devienne la première ligne de défense, et non le maillon le plus faible. »
Pour répondre aux préoccupations concernant les risques futurs en matière de cybersécurité, les dirigeants font ce qu'ils peuvent pour se préparer en adoptant des clés numériques résistantes à l'IA et aux attaques quantiques à court terme, en effectuant des exercices annuels de simulation de cybersécurité et des audits réguliers des systèmes. Ils utilisent également de plus en plus l'IA comme outil de cybersécurité; 89 % d'entre eux conviennent que celle-ci a changé la donne pour leur entreprise.
Autres faits saillants du sondage :
- 91 % affirment investir davantage d'argent et de ressources dans la cybersécurité et la résilience aux risques numériques, par exemple, dans leur capacité à se rétablir et à reprendre leurs activités normales après une cyberattaque.
- 74 % affirment que leur entreprise a réduit leur budget en matière de cybersécurité en raison de l'augmentation des coûts liés aux tarifs.
- 94 % s'attendent à ce que le gouvernement fédéral établisse des normes et des lignes directrices en matière de cybersécurité.
- 94 % souhaitent que tous les paliers de gouvernement fassent de la cybersécurité une priorité absolue.
- 88 % affirment que leur entreprise est extrêmement préoccupée par la cybercriminalité et la cybersécurité, c'est-à-dire que leur personnel ou leurs systèmes sont vulnérables aux cyberattaques et aux fuites de données.
- 84 % considèrent que la cybersécurité est « un exercice de routine dans la formation du personnel et qu'elle n'est pas aussi bien intégrée qu'elle le pourrait, en hausse par rapport à 71 % en 2024.
- 91 % utilisent l'IA comme outil de cybersécurité
- 89 % conviennent que l'IA a changé la donne en matière de cybersécurité pour leur entreprise
À propos du sondage KPMG Entreprises privéesMC
Entre le 11 septembre et le 2 octobre 2025, KPMG au Canada a mené un sondage auprès de propriétaires d'entreprises ou de cadres supérieurs de 501 entreprises canadiennes, à l'aide du principal groupe de recherche sur les affaires de Sago. 35 % des entreprises sondées ont un revenu annuel de plus de 500 millions de dollars canadiens et de moins de 1 milliard de dollars canadiens, 23 % ont un revenu annuel entre 1 milliard et 20 milliards de dollars canadiens, 25 % ont un revenu annuel de plus de 300 millions et de moins de 500 millions de dollars canadiens et 15 % ont un revenu annuel entre 50 millions et 300 millions de dollars canadiens.
À propos de KPMG au Canada
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SOURCE KPMG LLP
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