Le financement de la sécurité publique - « Montréal doit exiger un statut particulier » - Louise Harel
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle22 févr, 2012, 17:18 ET
MONTRÉAL, le 22 févr. 2012 /CNW Telbec/ - « Nous avons déposé, le 16 mai dernier, une motion proposant que le conseil de ville exige de Québec un fonds des services de police à partir duquel le SPVM serait plus équitablement financé. Or, l'administration Tremblay a voté contre ce projet. Aujourd'hui, devant les caméras et à quelques jours de l'adoption du projet de loi 31, le maire fait volteface et fait la même proposition, a affirmé Réal Ménard, maire de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et vice-président de la Commission de la sécurité publique. C'est ce que l'on appelle retourner à la case départ. »
« Nous sommes d'accord avec l'ajout de photos radars sur le territoire de Montréal et nous réclamons que les sommes d'argent recueillies demeurent sous l'autorité de Montréal, qui devrait les allouer à des interventions de sécurité routière », a-t-il ajouté.
Rappelons que sur l'île de Montréal, on compte chaque année plus de 12 000 blessés de la route (automobilistes, motocyclistes, piétons et cyclistes) et que près de la moitié des piétons blessés au Québec sont heurtés sur l'île de Montréal.
Montréal mérite un statut particulier
« Montréal, métropole du Québec, avec une population de près de 2 millions de personnes et où transitent quotidiennement 450 000 personnes, est un pôle d'attraction touristique, un terroir pour les festivals et événements et c'est aussi là où, malheureusement, on retrouve un haut taux de criminalité. Montréal ne peut faire face seule à tous les défis qui lui incombent. Notre ville mérite un statut particulier et un financement à la hauteur de ses responsabilités », a affirmé Louise Harel, chef de l'Opposition officielle à la Ville de Montréal.
« Les besoins en matière de services d'ordre, pour faire face aux menaces terroristes et prendre soin des populations fortement marginalisées sont largement connus de Québec. Ce que Montréal a besoin, c'est que tous les partis politiques s'unissent et fassent front commun pour réclamer que des fonds soient dédiés à la métropole pour la sécurité publique. Plus qu'avec des lettres, c'est d'une voix unie au conseil municipal que nous pourrons faire la différence. Nous l'appuierions dans cette démarche », a conclu Mme Harel.
Militza Jean, attachée de presse
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