Le caucus du PLQ visité par les étudiants de la FECQ et de la FEUQ !
VICTORIAVILLE, QC, le 9 févr. 2012 /CNW Telbec/ - Plus de deux cents étudiants de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) profitent du caucus du Parti libéral du Québec (PLQ), qui se tient à Victoriaville, pour lui rappeler qu'ils talonneront les députés libéraux cet hiver tant et aussi longtemps que Jean Charest n'abandonnera pas l'idée de hausser les frais de scolarité de 1625 $. « Nous sommes devant un gouvernement têtu et borné qui ne veut qu'une chose : appauvrir les étudiants et leur famille. Le programme de Jean Charest n'est pas un plan de financement, mais un plan idéologique qui ne règlera pas les problèmes de gestion des universités et n'améliora en rien la qualité de l'enseignement. Une chose est on ne peut plus claire pour nous, ce ne sont pas aux étudiants et à leur famille d'en faire les frais », promet Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.
En effet, la FECQ et la FEUQ soulignent qu'avec une nouvelle hausse de frais de scolarité, les familles, déjà aux prises avec un endettement très élevé, ne pourront soutenir adéquatement leurs enfants. Le programme de prêts et bourses ne pourra pas aider la majorité de ces familles, car les enfants de la classe moyenne sont rapidement exclus de l'aide gouvernementale. À titre d'exemple, une famille avec un enfant faisant 60 000 $ de revenus n'a pas accès aux bourses de l'État. Les étudiants n'auront d'autres choix que d'augmenter leur propre endettement, qui est déjà en moyenne de 14 000 $ pour 65 % d'entre eux.
« Nous nous battons pour que l'université reste accessible à la classe moyenne. En augmentant le prix d'une année universitaire de 1625 dollars, on demande l'impossible à bien des familles. Cette nouvelle taxe à la classe moyenne va nuire au développement du Québec. Il faut se rappeler que plusieurs travailleurs n'auraient pas pu devenir ce qu'ils sont aujourd'hui si l'université avait coûté aussi cher », déclare Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.
En terminant, plusieurs associations ont amorcé des consultations sur le déclenchement d'une grève générale étudiante. Bien qu'elles n'envisagent pas l'idée de boycotter leur cours de gaité de cœur, l'attitude du gouvernement Charest les oblige à entreprendre les démarches afin d'obtenir le mandat auprès de leurs étudiants. D'ici là, les étudiants continueront leurs actions sur les députés libéraux. « Nous serons partout, nous serons sur toutes les tribunes, nous profiterons de chaque apparition publique. Il ne fera pas bon d'être un libéral cet hiver », concluent Mme Desjardins et M. Bureau-Blouin.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble plus de 200 000 étudiants au Québec.
Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380, courriel : [email protected] Twitter : @matleblanc77
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et aux communications FECQ, cell. : (514) 554-0576, bureau : (514) 396-3320, courriel : [email protected], Twitter : @charlottewats
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