La place d'un élève n'est pas sur une liste d'attente - Manque inquiétant de
services professionnels pour les élèves dans l'Outaouais
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Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)10 mars, 2010, 15:00 ET
GATINEAU, QC, le 10 mars /CNW Telbec/ - Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) dénonce le manque flagrant de services professionnels pour soutenir les élèves afin de contrer l'échec et le décrochage scolaire dans l'Outaouais. Les ressources suffisantes ne sont pas au rendez-vous, malgré que le gouvernement du Québec et ses partenaires économiques aient reconnu récemment lors du sommet de Lévis que l'avenir du Québec passe par une éducation de qualité.
L'ajout de services professionnels est l'une des demandes importantes formulées dans le cadre des négociations en cours pour le renouvellement des conventions collectives dans le secteur public. "Le manque de ressources professionnelles dans les établissements scolaires a de graves conséquences pour les élèves", a déclaré M. Gérald Ferland, porte-parole du SPGQ. Celui-ci était accompagné de M. Jean Falardeau, président de la Fédération des Professionnelles et Professionnels de l'Éducation du Québec (FPPE). Le SPGQ et la FPPE sont partenaires à la table provinciale dans la présente négociation.
Les besoins sont criants partout au Québec. Dans l'Outaouais, les besoins sont d'autant plus criants que de nombreux élèves proviennent de milieux défavorisés. À titre d'exemple, il faut compter en moyenne deux mois d'attente pour rencontrer un psychologue. En orthophonie, l'attente peut atteindre plus d'un an. En formation aux adultes, le manque de conseillère ou conseiller en orientation est criant avec un ratio d'une ressource professionnelle pour 3500 élèves !
Le SPGQ reproche au gouvernement son incohérence dans le dossier de l'aide aux élèves. Au moment même où le premier ministre Jean Charest discourait à Lévis, lors de la récente Rencontre économique, sur l'importance de l'éducation pour assurer le succès futur du Québec, des milliers d'élèves étaient sur une liste d'attente pour recevoir de l'aide professionnelle. Or, ces élèves ont besoin de cette aide pour réussir. "Leur avenir est menacé parce que l'État n'investit pas les sommes nécessaires pour l'ajout de ressources professionnelles en nombre suffisant", s'inquiète M. Ferland.
La présente négociation est une occasion en or pour le premier ministre de faire mentir ses critiques et de passer du discours aux actes en faisant des efforts supplémentaires significatifs en éducation. "Ces efforts doivent se traduire notamment par l'embauche de professionnelles et professionnels de l'éducation afin de répondre aux besoins urgents des trop nombreux élèves qui ne sont pas rencontrés", conclut M. Ferland.
Le SPGQ est le plus grand syndicat de professionnelles et professionnels du Québec. Il représente près de 21 000 personnes, dont plus de 18 000 de la fonction publique et près de 3000 provenant des sociétés d'État, des réseaux de l'éducation et de la santé du Québec, rattachées à 37 unités de négociation. Le SPGQ compte 200 membres dans les commissions scolaires de l'Outaouais.
Renseignements: Michel Monette, relations de presse SPGQ, cell. (418) 254-9218
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