L'UPA félicite le nouveau ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec
LONGUEUIL, QC, le 10 sept. 2025 /CNW/ - L'Union des producteurs agricoles (UPA) félicite le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, pour sa nomination à titre de ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec. L'UPA souligne également la contribution du député de Johnson, André Lamontagne, durant ses sept années à la barre de ce ministère.
« Nos entreprises agricoles et forestières assurent la vitalité économique et sociale de centaines de villes et villages, sont indispensables à l'habitation du territoire et contribuent directement au maintien de dizaines de milliers d'emplois. M. Lamontagne compte des réalisations intéressantes à tous ces égards, en plus d'une écoute et d'une disponibilité très appréciées par le milieu », a déclaré aujourd'hui le président général de l'UPA, Martin Caron.
La Politique bioalimentaire du Québec 2025-2035, le Plan d'agriculture durable 2020-2030, l'Initiative de rétribution des pratiques agroenvironnementales, des changements positifs à la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles du Québec ainsi que la mise en place d'un Code de conduite du secteur des produits d'épicerie du Canada représentent des accomplissements significatifs, même si le financement n'était pas toujours au rendez-vous. Le principal défi du nouveau ministre sera d'ailleurs d'arrimer le soutien actuel aux besoins du milieu.
Financement de l'agriculture, tarification du carbone et enjeux spécifiques comme la gestion de l'eau
Rappelons que l'effondrement du revenu net ces dernières années (de 1,2 G$ en 2021 à 29 M$ en 2024), jumelé à une dette agricole sans précédent (32 G$ en 2024), nuit terriblement à la pérennité du secteur ainsi qu'aux transferts à la prochaine génération. Ajoutons que les gouvernements à travers le monde consacrent en moyenne 2 % de leurs dépenses à leur agriculture, pendant que le financement du gouvernement du Québec ne dépasse toujours pas 1 %.
Signalons aussi que moins de 4 % des fermes ont bénéficié d'un soutien du Fonds d'électrification et de changements climatiques entre 2013 et 2024 (216 M$), même si la contribution du secteur (tarification du carbone - propane et autres carburants) s'est chiffrée à 482 M$. Les entreprises agricoles doivent être compensées équitablement pour ce manque à gagner de 266 M$.
Le secteur agricole souhaite également des gestes beaucoup plus musclés en ce qui concerne la gestion des cours d'eau (un enjeu qui s'impose de plus en plus), le fardeau réglementaire et administratif ainsi que le soutien spécifique aux régions périphériques, aux fermes de proximité et au secteur biologique. L'accès aux terres demeure un enjeu primordial, tout comme la participation de l'État au financement des activités de la Fiducie UPA-Fondaction.
« Le gouvernement du Québec a fait preuve de leadership en matière de sécurité et d'autonomie alimentaire ces dernières années. Le nouveau ministre doit s'inspirer de cet élan mobilisateur, à la lumière notamment des tensions commerciales persistantes avec la Chine et les États-Unis, et donner suite aux attentes du secteur », a conclu Martin Caron, tout en confirmant que l'organisation lui offrait sa pleine et entière collaboration.
SOURCE Union des producteurs agricoles

Renseignements : Katy Pronovost, Chargée des relations de presse et des réseaux sociaux, [email protected], 579 859-0755
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